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Message subliminal .....

11 septembre 2007, 20:20

De retour apres 2 mois de vadrouille.....

Je descend la rue dans la grisaille

Au coin de la rue une lueur

DE la chaleur de la fraternité s echappe de l estaminet

J accelere le pas Envie de pousser cette porte

Ca y est j y suis rien n a changé

Le canapé rose la fumé le champs le lagavulin tous est la

Des yeux rieurs et goguenards m observent

un pingoin est au bar les barons et baronnes et autre duchesses tronnent sur leur tabouret

Salut a tous les ami(e)s le cricri est de retour

A boire tavernier

CF 94 VITRY

Pigalle

Dans la salle du bar tabac de la Rue de Martyr

Paroles et Musique : François Hadji, Lazaro 1990 "Pigalle "2""


Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs

Y a des filles de nuit qu’attendent le jour en vendant du plaisir

Y a des ivrognes qui s’épanchent au bar

Qui glissent lentement le long du comptoir par terre

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs

Le patron a un flingue pour l’ingénu qu’en voudrait à la tirelire

Dans les chiottes les mots gravés sur les murs

Parlent de sexes géants d’amours et d’ordures ensemble

Ici chacun douc’ment oublie l’ombre d’une vie passée d’une femme de décombres

Dans ce cliché funèbre on cherche l’oubli d’un parfum d’une voix

On éteint l’impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs

Certains soirs tout à coup dans un coin on s’arrête de rire

Et quand brusquement les lames sortent tout l’monde dégage

Se jette sur la porte en verre

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs

Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans av’nir

ici la dope c’est à la poignée

Les p’tites cuillères servent que rar’ment pour le café

Ici chacun douc’ment oublie l’ombre d’une vie passée d’une femme de décombres

Dans ce cliché funèbre on cherche l’oubli d’un parfum d’une voix

On éteint l’impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs

Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs souvenirs

Y a des voyageurs tristes pardessus et valises

Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs

On peut tout ach’ter tout vendre le meilleur et le pire

Une vieille clocharde la gueule défoncée

Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs x3