L’Incident entre un Étudiant et John Kerry à l’Université de Floride (vidéo)
20 septembre 2007, 07:33
On est mal parti camarades et j’ai peur. Je sais, je ne devrais pas et cela fait le jeu de la tyranie qui avance et qui nous veut humiliés et apeurés... Je me ressaisirai. Mais en attendant, je sombre un peu.
Je m’explique : A titre personnel, mon militantisme se limite désormais à une participation qui jusqu’alors se voulais active au sein de la CGT. J’ai abandonné toute autre forme de militantisme généraliste, ni très efficace ni très visionnaire, et trop souvent récupéré, pour lui préférer une action de proximité, à mon niveau, naïf que j’étais de croire qu’elle serait à ma portée et plus efficace pour s’adresser à des amis, collègues, avec qui je partage 8 heures de ma vie quotidienne et qui me connaissent bien pour ne pas être trop farfelu. J’ai développé mains effort à tenter de remuer les troupes. Je leur ai communiquer des fichiers, des vidéos, des évidences. Il m’a été systématiquement répondu que tout cela était hors sujet avec l’action syndicale. A ce point que ma direction entend nous imposer le vote électronique pour les élections professionnelles. La CGT en est encore à se dire qu’il faudrait peut-être regarder de près si une telle technologie est bien fiable...!!! N’est-ce pas dingue !? Plus timoré tu meurs ! Bref, je me marginalise... J’avais pourtant pris le soin de bien lire nos statuts et j’y relevais que mon syndicat oeuvrait pour la paix, contre l’impérialisme, dans une vision internationaliste. En cela, la CGT s’inscrivait à mes yeux dans la veine historique qui avait toujours été la sienne. Las, eux aussi son amnésiques et anesthésiés. Si nos propres troupes détournent le regard, sur qui puis-je compter ?. Pouvez vous me le dire et réduire un peu mon désespoir ? Au mieux mes camarades CGT me disent-ils qu’il faut attendre et voir... Après le « pas vu, pas entendu, pas dit », il nous faut donc maintenant « attendre et voir » !!!! Je tiens pour moi que ce serait folie, parce que la catastrophe n’est pas ce qui vient mais ce qui est déjà là, que nous nous situons d’ores et déjà dans un processus de mutation néo-fasciste aux performances jamais atteintes, qu’au-delà de celui de trois tours à Manhattan il y a six ans nous assistons chaque jour à l’effondrement de ce que voulions sauvegarder et transmettre à nos enfants de véritable éthique civilisationnelle, de valeurs émancipatrices. Vous qui le savez, que conseillez vous aux activistes désespérés ? Les associations militantes, organisations syndicales et partis politiques nous ont abandonnés, ont laissé faire ou fait diversion, n’ont surtout rien analysé ni tiré aucune conclusion, à se perdre dans d’hypothétiques refondations, considérations périphériques ou organisationnelles trompeuses, voire de réelles trahisons, de sorte qu’aujourd’hui il je pense qu’il n’est plus temps de m’engager dans tel ou tel collectif, organisation ou dernière imposture associative venue, qui prétendra contester l’ordre établi mais portera en soit en plus fantoche, la forme, les mœurs, l’écho, le langage et les mots d’ordre de ceux-là même contre qui il est supposé lutter et il ira même jusqu’à se nourrir de toutes velléités à « faire de la politique autrement », sauf en de très marginales exceptions qu’il m’incomberait d’identifier, si j’y parvenais... Le problème est qu’à mon niveau, je n’y parviens pas. Help ! Help ! Ai-je envie de crier, comme Andrew Meyer. J’espère qu’on ne me laissera pas choir comme l’a fait le triste Kerry et l’assemblée qui a assisté à cela sans broncher.
On est mal parti camarades et j’ai peur. Je sais, je ne devrais pas et cela fait le jeu de la tyranie qui avance et qui nous veut humiliés et apeurés... Je me ressaisirai. Mais en attendant, je sombre un peu.
Je m’explique : A titre personnel, mon militantisme se limite désormais à une participation qui jusqu’alors se voulais active au sein de la CGT. J’ai abandonné toute autre forme de militantisme généraliste, ni très efficace ni très visionnaire, et trop souvent récupéré, pour lui préférer une action de proximité, à mon niveau, naïf que j’étais de croire qu’elle serait à ma portée et plus efficace pour s’adresser à des amis, collègues, avec qui je partage 8 heures de ma vie quotidienne et qui me connaissent bien pour ne pas être trop farfelu. J’ai développé mains effort à tenter de remuer les troupes. Je leur ai communiquer des fichiers, des vidéos, des évidences. Il m’a été systématiquement répondu que tout cela était hors sujet avec l’action syndicale. A ce point que ma direction entend nous imposer le vote électronique pour les élections professionnelles. La CGT en est encore à se dire qu’il faudrait peut-être regarder de près si une telle technologie est bien fiable...!!! N’est-ce pas dingue !? Plus timoré tu meurs ! Bref, je me marginalise... J’avais pourtant pris le soin de bien lire nos statuts et j’y relevais que mon syndicat oeuvrait pour la paix, contre l’impérialisme, dans une vision internationaliste. En cela, la CGT s’inscrivait à mes yeux dans la veine historique qui avait toujours été la sienne. Las, eux aussi son amnésiques et anesthésiés. Si nos propres troupes détournent le regard, sur qui puis-je compter ?. Pouvez vous me le dire et réduire un peu mon désespoir ? Au mieux mes camarades CGT me disent-ils qu’il faut attendre et voir... Après le « pas vu, pas entendu, pas dit », il nous faut donc maintenant « attendre et voir » !!!! Je tiens pour moi que ce serait folie, parce que la catastrophe n’est pas ce qui vient mais ce qui est déjà là, que nous nous situons d’ores et déjà dans un processus de mutation néo-fasciste aux performances jamais atteintes, qu’au-delà de celui de trois tours à Manhattan il y a six ans nous assistons chaque jour à l’effondrement de ce que voulions sauvegarder et transmettre à nos enfants de véritable éthique civilisationnelle, de valeurs émancipatrices. Vous qui le savez, que conseillez vous aux activistes désespérés ? Les associations militantes, organisations syndicales et partis politiques nous ont abandonnés, ont laissé faire ou fait diversion, n’ont surtout rien analysé ni tiré aucune conclusion, à se perdre dans d’hypothétiques refondations, considérations périphériques ou organisationnelles trompeuses, voire de réelles trahisons, de sorte qu’aujourd’hui il je pense qu’il n’est plus temps de m’engager dans tel ou tel collectif, organisation ou dernière imposture associative venue, qui prétendra contester l’ordre établi mais portera en soit en plus fantoche, la forme, les mœurs, l’écho, le langage et les mots d’ordre de ceux-là même contre qui il est supposé lutter et il ira même jusqu’à se nourrir de toutes velléités à « faire de la politique autrement », sauf en de très marginales exceptions qu’il m’incomberait d’identifier, si j’y parvenais... Le problème est qu’à mon niveau, je n’y parviens pas. Help ! Help ! Ai-je envie de crier, comme Andrew Meyer. J’espère qu’on ne me laissera pas choir comme l’a fait le triste Kerry et l’assemblée qui a assisté à cela sans broncher.