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L’oligarchie, le Parti socialiste et Bernard-Henri Lévy

11 novembre 2007, 09:17

Oui mais il est pris en tenaille par un discours sur la liberté, la démocratie (là où les autres se font plus discrets) et devient muet comme la pierre tombale qui recouvre l’essentiel des travailleurs de ce pays, ni libres, ni ayant accès à la démocratie dans le processus de production qui fabrique les picaillons si utiles à la classe qu’il défend, dés qu’on parle d’extension.

Ce discours sur la liberté doit être confronté aux restrictions de la liberté et de la démocratie existant dans des sociétés sous domination capitaliste.

Inversement c’est, pour les révolutionnaires, la question la plus importante : Qui décide dans les entreprises d’état et privées ?

On connait la réponse : Une classe bourgeoise par le levier d’une bureaucratie hierarchiste dans chaque entreprise. Et cette domination fonctionne sans élections, sans libertés individuelles et collectives, tous droits dont BHL est bien friand à juste titre pour certains aspects limités de la société civile, mais se taisant honteusement sur ce cadavre dans le placard.

La démocratie, les libertés, s’arrêtent à la porte du pouvoir essentiel dans notre société : Les entreprises privées et d’état, les corps d’état, armée, police, etc.

Sans ses mécanismes essentiels dans la société la bête est toujours tapie qui menace l’ensemble de la société en permanence pour la courber à ses interets.

BHL là dedans est dans un discours sans issue, il veut la liberté pour lui, les gens dans sa position , prétend la défendre pour tous, mais évite soigneusement la question sociale, là où justement la question de la liberté est ce qui est le plus important.

Là où de vieilles habitudes staliniennes et social-démocrates mauvaises l’avaient laissé tombé au sol, là où la bourgeoisie l’avait laissé tombé à la porte de ses intérêts et s’en servait comme d’une commodité, la bataille d’extension des libertés individuelles et collectives, la bataille d’extension de la démocratie, afin que la classe déshéritée prenne contrôle de son avenir est devenue une question essentielle pour la gauche réelle.

Oui c’est anormal que les travailleurs n’aient pas le droit d’élire et de contrôler ceux qui dirigent leurs entreprises, oui c’est anormal que les libertés individuelles et collectives qu’on reconnait au citoyen disparaissent dés qu’il passe la porte de son entreprise, oui c’est anormal que les travailleurs ne puissent disposer controle de leur entreprise sur les bénéfices et sur l’orientation qu’il convient à donner à leurs collectivités.

Le discours "libéral" de BHL s’échoue sur cette question et donc s’échoue sur le moteur de toutes les exactions de grande ampleur. Il croit pourchasser l’antisémitisme en pourchassant l’anti-capitalisme, en fait son discours aboutit à préserve le plus grand fauve planétaire de l’humanité : le capitalisme.

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