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La VOYOUCRATIE et SARKOZY

30 novembre 2007, 10:54

je trouve qu’hier soir il a vAAAchement bien parlé a propos des banlieues. Mais rappelons nous, quand il était ministre de l’intérieur ou plutot ministre de la police , il disait " les zones de non droit ? vous allez voir ce que vous allez voir ". 3 ou 4 ans plus tard , il y a toujours des reseaux mafieux , des trafics illicites et de la violance, des petits cons qui crament des écoles primaires et des bibliothèques. Le problème avec SARKOZY c’est qu’il parle bien , il touche avec les mots et les arguments les simples gens, mais derrière ? Du flan. Il n’a qu’une réponse : LA POLICE. Et la police ? on sent bien qu’elle en a plein le dos et la police a bien compris qu’elle ne pouvait pas règler tous les problèmes de la société. Il utilise la police pour tout et n’importe quoi sauf pour faire de la proximité de la prévention. Alors le pauvre flic patrouille toutes les nuits dans les quartiers pour se faire insulter caillasser courir après des ombres et quand il fait un bilan : nul sauf pour la paperasse.

le reportage hier soir sur une BAC a "envoyé spécial" le montre bien. Pathétique : il planque a 3 flics , il cible un jeune qui aurait acheté du sheat, le controle , l’embarque , résultat : Pas un gramme de sheat et dehors. Et en gros le résultat des nuit de patrouille c’est comme ça.
Le jeune policier de la BAC qui pourtant a accroché une photo de SARKOZY dans son bureau , a la fin du reportage, exprime en quelque sorte du ras le bol.
Le phènomène SARKOZY est en train de prendre du plomb dans l’aile, il décçoit et peut etre même dans la police

Quand il veut dépénaliser les voyoux des grandes affaires , il donne pretexte aux jeunes paumés des banlieue qu’après tout pourquoi eux. Même tactiquement il est pas bon.
Si toutefois cette dépénalisation passait nous retournerions au 19eme siècle ou les grands barons de l’industrie et de la finance avaient tous les droit sans etre jamais inquiètés.
Et après il vient nous chanter les valeurs de la République ?

éh bien camarades on a du boulot.

andré 18