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MICKEY PRESIDENT...

20 décembre 2007, 19:36

La démocratie on l’aime et on l’acquitte

Les professionnels de l’internet et les industries culturelles sur les "droits et libertés des français", encouragés à la libre entreprise donnent la mesure de ce qu’elle est : un pouvoir exhorbitant de puissance privé dont la nature totalitaire est à ce jour plus durement éprouvée dans l’enfer du centre concentrationnaire africain. Patience nous y venons. La simplification de l’orthographe qui est d’usage sur les voies virtuelles pourrait en présager plus que la légéreté avec laquelle la "faim" devient la "fin". Tout le génie consiste à ne pas se vouloir prophète, là où la simplification extrême supplée si avantageusement aux doutes nourris d’autant moins volontiers que les besoins élémentaires ou prétendument tels ne sont pas satisfaits. Encore un sérieux camouflet aux âmes naïves qui crurent trouver, en s’employant à voter plus qu’on ne l’avait fait ces dernières décennies, un moyen de restaurer quelques privilèges qu’ils voyaient décroître. Nouvelle farce des pédagogues à la citoyenneté, comme on le fait avec des enfants turbulents, s’ils obéissent et se rangent à l’autorité, la promesse d’une image qui invariablement s’échoue entre les mains studieuses des "fils de ...".
Ces accords portent sur la mise en place d’un système de riposte graduée à l’encontre des téléchargeurs, avec fermeture de leur accès à internet. A quoi bon attendre que le Parlement ne se prononce les élèves et leurs maîtres au moins tacitement n’en sont plus à considérer les élus que pour le bénéfice et non pour le principe. Au royaume du vol les expédiants obscurcissent un paysage mal en point et comme ces enfants sont devenus turbulents qui reproduisent le seul exemple qu’on leur ai jamais montré. Celui qui, dit-on, vient d’en haut, sur des ruines, en effet, il n’y a plus de points de vues d’assez de hauteurs pour envisager l’ampleur du désastre.
Un pays où les sujets payent pour être surveillés. Si le nom de démocratie suffit à évoquer un tel pays, à quoi les droits de l’homme dans leur nouvelle manière formulent et le droit d’être sous surveillance systématique et de s’acquitter d’un prix pour se faire.
Le tyran tient en haute estime de tels sujets. C’est là tout le mépris qu’un certain concevait jadis pour les veaux. Ils ont tant aimé leurs généraux ! Aujourd’hui la manière plus subtile possède le sentiment d’existence de chacun.
Il vous est d’autant plus loisible de moquer la relation équivoque d’une soubrette (Bruni) et du tyran, que c’est là le seul échappatoire qui reste aux envieux. Sur la seule foi d’un visage aux proportions inquiétantes.
La démocratie offre un visage semblable. La démocratie on l’aime et on l’acquitte. On devrait être plus attentif à l’usage des homophonies approximatives, c’est le labsus ultime.

régis duffour