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Renaud saisit Xavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale. (vidéos très "difficiles"...)

1er février 2008, 11:08, par (k)G.B.

La nature humaine est faite de contradictions permanentes, chaque individu doit composer avec ses propres paradoxes de la pensée et/ou de l’idéologie, et notre première et éternelle lutte, c’est celle qui nous oblige à nous affronter nous-même.

"Changer le monde commence par se changer soi-même".

Nous souffrons toutes & tous de nos nombreuses imperfections, et de nos contradictions. La pureté idéologique n’existe qu’en tant qu’Idée-idéal de perfection vers laquelle tendre, mais ne met pas à l’abri de la faiblesse humaine temporaire et/ou circonscrite à un sujet donné.

J’ai davantage de mépris pour l’hypocrisie de celles & ceux qui sont prêts à lapider verbalement une personne capable d’admettre ses contradictions -alors qu’ils sont bien conscients, pour la plupart, qu’elle est pourtant sincère dans ses luttes, et tâche d’être humaniste au moins autant qu’eux- que pour cette même personne qui, se sachant prisonnière de celles-ci, essaie malgré tout d’y échapper en tentant de réfléchir, de douter, de se remettre en question et d’écouter les arguments de celles & ceux qui ne l’ont pas condamnée d’emblée.

Et même si en parallèle elle essaie aussi de convaincre les autres du bien-fondé de sa position, il s’agit davantage d’un moyen de défense, autant contre les autres que contre elle-même, que d’une façon de se dédouaner purement et simplement de ses idées, aussi viles qu’elle puisse paraître à autrui.

Je suis finalement tout autant "choqué" par la prise de position d’Elodie que par les réactions virulentes et excessives qu’elle engendre.
Je ne m’attendais pas à un tel déchaînement de... haine ?

En la condamnant comme certain-e-s ici le font, en l’assaillant d’invectives, je ne pense pas que vous parviendrez à vos objectifs, quels qu’ils soient... sauf à imaginer qu’il s’agisse de la faire fuir Bellaciao ?

"Comprendre, ce n’est pas obligatoirement accepter."

Tâchons peut-être, avant tout, de comprendre ce qui motive l’autre, ce qui explique ses contradictions, avant de le juger et de le condamner ; et même, oserais-je dire : sans le juger ou le condamner, mais en essayant de convaincre, par l’argument et pas par la violence (qu’elle soit verbale ou pire).
Parceque sinon, lorsque le temps viendra pour nous d’être mis devant nos propres contradictions, nous risquerions bien d’être jugés, et condamnés.

Sur ce fil, la passion a submergé la raison. C’est là l’essence même de la haine qui s’y déverse.

(k)G.B., qui est contre la corrida, mais contre la violence verbale qui se déchaîne ici.