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Merci à "Refondation Communiste" pour la clarté de ce congrès

30 juillet 2008, 09:43, par Roberto Ferrario

Interessant de lire la traduction, meme si un peux approximative, de cet article du 28 avril 2007... adjourdui la "bande" de Vendola a le courage d’affirmer que a jame envisage de "dissoudre" Refondation Communiste"... quel menteur...

En plus maintenant avec l’aide de tout la presse e les partis de droite et réformiste a décide de faire la pubblicite pour la création de une courent interne avec comme seul but de "reprend" la direction du parti pour achevé la liquidation...

Intéressant aussi remarque le silence totale de la direction du PCF sur le résulta très important du congres de RC, aucun communique, ni analysé, ni information, juste un petite "note tendancieuse" sur l’Huma...

Intéressant de remarque l’énorme "similitude" avec certaine prise de position et chois politique, entre la direction actuelle du PCF et certaine courents interne que on comme référent R. Hue, Martelli, Zarca "and company" et le position de Vendola, Bertinotti, Giordano, que on comme centre de "travail" au niveaux d’Europe, le PGE...

Donc logique, de leur part de garde le silence, de pas informe les camarades française, "d’élimine" tout type de possible "source d’information", le fait que la direction a décidé "d’éliminer" du site internet national du PCF le lien vers Bellaciao démontre sans ambigüité la volonté d’empercher le débat démocratique base sur l’information réel de ce que se passe dans les autres partis communiste europeen et donc de poursuivre et achevé la liquidation du PCF, proposons la même formule faillimentaire de une coalition a "gôôche" que en priorité relègue le "communisme" a une "tendance culturelle"...

Dr Furioso


Sens des transformations en cours à Refondation communiste en Italie

de Fosco GIANNINI (Il Manifesto –28 avril 2007)

Les récentes affirmations de Fausto Bertinotti et de Franco Giordano relatives à la construction d’un nouveau sujet, d’un nouveau parti politique « de gauche » ; les sorties répétées d’Alfonso Gianni encore plus clairement tournées vers le « dépassement de Refondation Communiste » ; les prises de positions toujours plus claires de Pietro Folena vers la construction d’une nouvelle d’une nouvelle force de gauche à travers un abandon de souveraineté de la part du PRC ; le même esprit qui a marqué la Conférence d’Organisation nationale de Refondation tenue ces derniers jours à Carrara : tout cela rend toujours plus vraisemblable le processus de transformation de Refondation Communiste en Refondation socialiste, processus qui semble déjà compter, comme accélérateur , sur la probable embrassade avec la gauche DS, en cours de sortie du Parti Démocratique, et sur la Gauche européenne qui se constituera en Juin , comme cheval de Troie.

Nous déclarons notre totale opposition à la transformation de notre Parti en Refondation socialiste. Est-ce parce que, comme le disent des caricatures de notre position, nous serions contre l’unité de la gauche d’alternative ? Tout au contraire, parce que nous sommes vraiment pour cette unité.
Nombreuses sont les questions qui soutiennent notre position contraire à la Refondation socialiste, questions de fond que nous sommes contraint d’exposer de façon schématique.

Premièrement : le PRC est né, en contre-tendance, dans la phase la plus aiguë de la crise du mouvement communiste, anti-impérialiste et révolutionnaire au niveau international, la phase dans laquelle Fukuyama décréta, au nom du capitalisme mondial, la « fin de l’histoire », c’est à dire la victoire éternelle du capital et « la fin de l’illusion du socialisme ». On ne comprendrait pas vraiment pourquoi, né courageusement dans cette phase obscure, le PRC devrait se dissoudre quinze après, dans une période dans laquelle, même de façon inattendue, des pulsions anti-impérialiste changent le rapport des forces dans le monde, en Amérique Latine, en Afrique, en Eurasie, et la transition au socialisme prend corps, ; sous des formes différentes du passé et diverses, dans des zones significatives du monde, et ce pouvoir anti-capitaliste et socialiste se construit concrètement, sous forme d’une profonde participation populaire tendant à dépasser les dégénérescences du « socialisme réel », dans des pays comme le Venezuela.

Deuxièmement : outre le changement du cadre international, depuis le rêve capitaliste de la « fin de l’histoire » après la chute de l’URSS, jusqu’à la libération d’immenses zones du monde (comme l’Amérique Latine), la période est encore, et dramatiquement marquée par l’hégémonie de l’impérialisme de guerre américain - la « guerre infinie et permanente » étendue concrètement sur tous les fronts du monde – provoquant une très dure compétition globale entre les pôles capitalistes mondiaux pour la conquête des marchés par la baisse du coût des marchandises qui trouve comme seul moyen la baisse des salaires, des droits et de la situation sociale à l’échelle internationale.
C’est de ce point de vue, au delà de raisons stratégiques, que l’autonomie communiste a , aujourd’hui plus que jamais, sa raison d’être : pour des raisons sociales.

Troisièmement : le projet de Refondation communiste a été et reste, dans ce contexte, ambitieux et nécessaire. On n’en a pas fini, comme communistes, de la nécessité du dépassement du capitalisme ; on n’en n’a pas fini, comme Refondation, de la nécessité de réactualiser une pensée et une pratique révolutionnaire, à partir d’analyses sévères et sans concessions, (mais non liquidatrices, comme est souvent apparue celle de Bertinotti, caractérisée surtout par une « pars destruens »(partie destructive) plutôt que par une « pars costruens » (partie constructive), et donc, par beaucoup d’aspects anticipatrice du dépassement du communisme) du « socialisme réel », et surtout à partir d’analyses scientifiques des contradictions capitalistes actuelles et de la centralité du conflit social et de classe, sans laquelle on risque, comme le risque aujourd’hui le PRC, de glisser dans le « gouvernisme »(governismo !).

Mais il est totalement évident que pour un tel projet - redéfinition de la théorie et de la pratique, conduite des luttes sociales – il faut en priorité une pleine autonomie politique, culturelle, organisationnelle, économique aussi, sans laquelle dès le départ le projet est rendu vain. Quand Folena parle – clairement – de « cession de souveraineté », en vérité il indique un modèle pour lequel l’unité de la gauche passe par le renoncement à l’autonomie communiste et, donc, au projet stratégique de refondation communiste. En faveur, à de toute évidence, d’un projet néo-social-démocrate.

Quatrième question : serions-nous, nous qui sommes favorables au développement du projet de refondation, opposés à l’unité de la gauche d’alternative ? Absolument pas : nous y sommes favorables ! La question est que la longue histoire du mouvement ouvrier a enseigné que les précipitations organisationnelles et culturelles, la solution des problèmes à travers le regroupement hâtif de forces diverses, surtout quand de tels regroupements forcent les sujets concernés à comprimer et changer leur culture et le sens de leur existence, ont toujours fait du mal.

Alors qu’aujourd’hui nous avons besoin comme le pain d’une gauche d’alternative – et pas, donc, d’une unification sociale-démocrate – qui sache trouver sur le terrain, dans les luttes sociales et politiques, dans le projet de transformation sociale, dans le rapport vivant avec les mouvements, sa propre unité, qui sera d’autant plus possible et efficace qu’elle sera respectueuse de l’autonomie des sujets et évitera la dangereuse cage de la « réduction à un »