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Le PCF, lui aussi, est au bord de "l’éclatement" (video)

26 novembre 2008, 20:39, par chris 44

Vive la crise, c’est le signe vivifiant que quelque chose se passe.

De tout cela, il sortira quelque chose, je l’espère un nouvel outil.

Arrêtons les points de vues étroits qui ne visent que l’outil dans sa conception passée.

Oui, il y a besoin d’un outil politique pour conquérir le pouvoir et changer les choses, mais c’est bien dans cette construction que commence le changement.

Le changement n’est pas de mon point de vue, et je respecte celui des autres exprimés ici, dans la survivance du PCF en tant que tel, mais bien de l’outil utile efficace qui permette de rédiger, rassembler, conquérir, dans l’action de terrain sur le lieu d’exploitation.

Globalement, notre société et ses représentations sont en fin d’un cycle commencé avec la chute du mur de Berlin.

Nous n’avons rien inventé, imaginé qui dépasse au sens HUMAIN une alternative à cette société faite de guerres, de souffrances, d’exploitation et d’appauvrissement de notre planète, avec l’exclusion et la mort de centaines de millions de nos congénères.

Je partage qu’il faille modifier de l’intérieur ce qui existe, mais il n’y a pas de changements sans casse.

Briser l’existant pour laisser naître le nouveau est tellement un élément essentiel de la nature et imprégné de notre culture politique que la disparition d’un outil obsolète qu’est un parti figé par son appareil et ses caciques qu’ils s’appellent PCF ou PS, tout ceci ne me gêne en rien.

Les forces du renouveau sont externes à ces organisations, il suffit qu’elles prennent conscience de leurs forces et de leurs responsabilités pour que tout se fasse et se crée.

La position des uns et des autres ne répond en rien aux enjeux de l’heure, n’ouvre aucune alternative au système d’exploitation qu’est le capitalisme.

C’est ailleurs, en posant les questions simples de la Vie que se construira l’organisation issue des actions pour un but qu’est la solution communiste, sans doute différente de tout ce que nous avons pu imaginer jusqu’à aujourd’hui.

Acceptons le nouveau, acceptons de ne pas avoir tout pensé.

Je deviens vieux mais je refuse d’être un vieillard qui radote sur des débats surranés.

C’est en vivant ma rupture avec le PCF, en l’analysant que j’ai compris que j’étais communiste, mais pas comme l’appareil le souhaitait.

Alors aujourd’hui, cet appareil et ses combines m’insupportent.

Vivement demain qu’il se passe quelque chose

Bien amicalement à toutes et tous