L’aspirant député Jennar a raison d’interpeller la fille Delors et les soit-disant communistes qui appellent à voter "Front de gauche" aux élections européennes ; mais il se doit de dénoncer l’ensemble de l’Assemblée de Strasbourg comme un lieu inféodé à l’impérialisme et au grand capital.
Les travailleurs précaires n’ont rien à attendre de ces bureaucrates européens "élus".
La logique révolutionnaire voudrait qu’il ne participe pas à cette mascarade...
Une réaction tonitruante d’un député européen, réellement de gauche, aurait été de rendre son mandat lorsque la ville de Strasbourg a été confisquée à ses propres citoyens lors du sommet de l’OTAN.
Le NPA dont je suis membre n’est pas clair dans ses relations avec les institutions et le discours dominant à gauche, évitant les mots "expropriation", "autogestion", "révolution".
Pourtant il existe une véritable crise de système, une remise en cause des syndicats et des appareils ; c’est pourquoi le slogan "Tous pourris" semble correct aux oreilles d’un grand nombre d’entre nous.
Hier, j’ai pris connaissance à la réunion de cellule du NPA, d’un tract commun pour le 1er mai, signé par le PC, Melenchon, NPA, Alternatives, etc.
Affligeant ! On parle de "convergence de lutte", de "patrons saboteurs" et de "stratégie de la tension" développée par le gouvernement Sarko...
Mais en aucun cas, on invite franchement les masses à la révolution...
Il y a un hiatus saisissant entre la volonté d’un très grand nombre d’entre nous et ceux qui prétendent nous représenter.
La crise de la représentativité, au sein de la révolte prolétarienne, est soigneusement éludée comme si tous les dirigeants, quelques soient leurs couleurs politiques, avaient peur de perdre leur misérable privilège.
L’aspirant député Jennar a raison d’interpeller la fille Delors et les soit-disant communistes qui appellent à voter "Front de gauche" aux élections européennes ; mais il se doit de dénoncer l’ensemble de l’Assemblée de Strasbourg comme un lieu inféodé à l’impérialisme et au grand capital.
Les travailleurs précaires n’ont rien à attendre de ces bureaucrates européens "élus".
La logique révolutionnaire voudrait qu’il ne participe pas à cette mascarade...
Une réaction tonitruante d’un député européen, réellement de gauche, aurait été de rendre son mandat lorsque la ville de Strasbourg a été confisquée à ses propres citoyens lors du sommet de l’OTAN.
Le NPA dont je suis membre n’est pas clair dans ses relations avec les institutions et le discours dominant à gauche, évitant les mots "expropriation", "autogestion", "révolution".
Pourtant il existe une véritable crise de système, une remise en cause des syndicats et des appareils ; c’est pourquoi le slogan "Tous pourris" semble correct aux oreilles d’un grand nombre d’entre nous.
Hier, j’ai pris connaissance à la réunion de cellule du NPA, d’un tract commun pour le 1er mai, signé par le PC, Melenchon, NPA, Alternatives, etc.
Affligeant ! On parle de "convergence de lutte", de "patrons saboteurs" et de "stratégie de la tension" développée par le gouvernement Sarko...
Mais en aucun cas, on invite franchement les masses à la révolution...
Il y a un hiatus saisissant entre la volonté d’un très grand nombre d’entre nous et ceux qui prétendent nous représenter.
La crise de la représentativité, au sein de la révolte prolétarienne, est soigneusement éludée comme si tous les dirigeants, quelques soient leurs couleurs politiques, avaient peur de perdre leur misérable privilège.