Que penses-tu du tract écrit "en commun", à l’occasion du 1er mai 2009, signé par le NPA et les autres partis ?
Les mots "expropriation", "autogestion" et "révolution" y figurent-ils ?
Je suis certain que si ces mots étaient prononcés là où je suis, il y aurait beaucoup plus de monde, en particulier de jeunes révoltés, au réunion du NPA...
Je suis désolé de te dire que les quelques responsables que j’ai eu l’heur de rencontrer, dans le Diois, s’inscrivent, de mon point de vue, dans une relation classique à la politique : établir les listes de gens qui se présentent aux élections, fabriquer des apprentis-notables, dénoncer le PC local quand il signe le budget avec la droite, peser le pour ou contre au sujet des alliances, etc.
Ils ne cherchent pas à faire du prosélytisme révolutionnaire vers les jeunes nombreux, dégoûtés par le politique ; mais plutôt fréquentent toujours les mêmes personnes et se contentent de cultiver leurs relations avec les vieux militants de gauche qui squattent l’espace public.
Leur seule mobilisation, dans la ville où je vis, c’est la défense de l’hôpital...
On dirait qu’ils ont peur de l’aventure révolutionnaire et des révoltés, prêts à la lutte armée, qu’ils rencontreraient...
Ils me semblent davantage proches "sociologiquement" d’une aristocratie ouvrière, défendant des acquis mis à mal, que des masses de travailleurs précaires et Rmistes qui constituent le nouveau prolétariat...
Si le NPA souhaite grandir, me semble-t-il, il faudrait que cela soit les plus révoltés d’entre nous qui écrivent les tracts et le journal "Tout est à nous"...
Je ne dis pas n’importe quoi...
Que penses-tu du tract écrit "en commun", à l’occasion du 1er mai 2009, signé par le NPA et les autres partis ?
Les mots "expropriation", "autogestion" et "révolution" y figurent-ils ?
Je suis certain que si ces mots étaient prononcés là où je suis, il y aurait beaucoup plus de monde, en particulier de jeunes révoltés, au réunion du NPA...
Je suis désolé de te dire que les quelques responsables que j’ai eu l’heur de rencontrer, dans le Diois, s’inscrivent, de mon point de vue, dans une relation classique à la politique : établir les listes de gens qui se présentent aux élections, fabriquer des apprentis-notables, dénoncer le PC local quand il signe le budget avec la droite, peser le pour ou contre au sujet des alliances, etc.
Ils ne cherchent pas à faire du prosélytisme révolutionnaire vers les jeunes nombreux, dégoûtés par le politique ; mais plutôt fréquentent toujours les mêmes personnes et se contentent de cultiver leurs relations avec les vieux militants de gauche qui squattent l’espace public.
Leur seule mobilisation, dans la ville où je vis, c’est la défense de l’hôpital...
On dirait qu’ils ont peur de l’aventure révolutionnaire et des révoltés, prêts à la lutte armée, qu’ils rencontreraient...
Ils me semblent davantage proches "sociologiquement" d’une aristocratie ouvrière, défendant des acquis mis à mal, que des masses de travailleurs précaires et Rmistes qui constituent le nouveau prolétariat...
Si le NPA souhaite grandir, me semble-t-il, il faudrait que cela soit les plus révoltés d’entre nous qui écrivent les tracts et le journal "Tout est à nous"...