Rapide compte rendu du la manifestation antifasciste du 9 mai
10 mai 2009, 13:25, par anonyme
J’étais pas rue de l’Ouest, hier soir, mais rue Monge.
Je sortais du cinéma, et voilà t’y pas que j’aperçois devant l’église une large bande de crânes rasés hurlant des "sieg heil" et d’autres choses incompréhensibles.
Je préfère reculer et passer dans une autre rue, mais deux mecs, apparemment arrivés derrière moi, me prennent les bras et me susurre à l’oreille des mots charmants :"ah ouais alors comme ça tu portes un keffieh, tu sais ce qu’on fait aux filles dans ton genre ? viens avec nous tu vas aimer sale pute..." .
J’ai vraiment eu très peur. je me suis retrouvée au milieu de ces mecs et meufs éméchés et très énervés qui m’ont traités de tous les noms jusqu’à ce que je me prenne un coup dans le ventre venu de nul part.
Et puis sirènes retentissantes des flics, les néo nazis se dispersent .
Et je cours le plus vite possible dans un café où je me cache.
Je suis restée deux heures dans les toilettes morte de trouille. Puis le patron m’a payé un taxi pour que je puisse rentrer chez moi tranquillement.
Voilà super soirée grâce à un keffieh qui n’en est même pas un et à la connerie de la masse extrémiste.
J’étais pas rue de l’Ouest, hier soir, mais rue Monge.
Je sortais du cinéma, et voilà t’y pas que j’aperçois devant l’église une large bande de crânes rasés hurlant des "sieg heil" et d’autres choses incompréhensibles.
Je préfère reculer et passer dans une autre rue, mais deux mecs, apparemment arrivés derrière moi, me prennent les bras et me susurre à l’oreille des mots charmants :"ah ouais alors comme ça tu portes un keffieh, tu sais ce qu’on fait aux filles dans ton genre ? viens avec nous tu vas aimer sale pute..." .
J’ai vraiment eu très peur. je me suis retrouvée au milieu de ces mecs et meufs éméchés et très énervés qui m’ont traités de tous les noms jusqu’à ce que je me prenne un coup dans le ventre venu de nul part.
Et puis sirènes retentissantes des flics, les néo nazis se dispersent .
Et je cours le plus vite possible dans un café où je me cache.
Je suis restée deux heures dans les toilettes morte de trouille. Puis le patron m’a payé un taxi pour que je puisse rentrer chez moi tranquillement.
Voilà super soirée grâce à un keffieh qui n’en est même pas un et à la connerie de la masse extrémiste.