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A PROPOS DE MELENCHON : POLITIQUE, MATHÉMATIQUES, ÉTHIQUE... AIE, ÇA PIQUE !

12 juin 2009, 18:53, par Copas

Ce qui importe c’est la relation aux mobilisations de la classe exploitée.

Tu peux faire alliance avec qui tu veux si c’est pour soutenir les travailleurs en lutte, dans les textes, mais surtout dans les actes.

Le reproche au PS vient de ses actes en faveur de la bourgeoisie dans le passé, comme dans le présent.

Les alliances sans contenus sont mères de toutes les dérives. En Plus quand elles sont construites explicitement comme étant au travers d’un processus électoral sans enjeux, comme une solution politique aux batailles sociales, elles représentent alors l’effet de boire au goulot une bouteille de poison.

L’histoire nous dira de l’avenir de Mélenchon.

Ce qu’on sait c’est qu’apparemment la sortie de mélenchon du PS ne s’est pas faite sans discussions avec la direction du PCF, lesquelles ?

L’avenir nous le dira. Tout se sait, tôt ou tard.

Ce qu’on sait c’est que le parti de Melenchon comme le PCF se sont arque boutés unis pour rendre impossible l’union avec les autres communistes (NPA, LO, petits courants communistes issus du PCF, etc), en refusant de s’engager sur les unions politiques avec le PS, et en jetant des sceaux d’eau froide sur les camarades qui essayaient de mobiliser les travailleurs, d’unifier les luttes, préparer une grève générale dont le LKP a démontré qu’elle était possible et éfficace (plus que les supers fronts de gauches et partis méga unitaires).

Pour l’instant il faut bien partir des actes visibles.

Ceux-ci sont fondamentalement institutionnels et orientés vers une nouvelle union de la gauche, un peu gauchie par rapport à 2002, mais beaucoup plus à droite que feu l’union de la gauche des années programme commun.

Ce qui a foiré en 1981 recommencera tant qu’on ne met pas au centre la mobilisation sociale, comme donneuse d’ordre et donneuse du la, tant qu’on cherchera à soumettre celle-ci à une combinaison institutionnelle.

Les solutions politiques gouvernementales existent quand elles sont la combinaison de deux choses, ou ont comme orientation :

1) la soumission stricte au mouvement social et aux interets de la classe exploitée
2) l’aide au développement de l’auto-organisation de la classe ouvrière .

Ce qui tranche dans le front de gauche c’est l’incapacité à faire des propositions de lutte, d’organisation et d’unité à la classe exploitée.

Il ne comprend pas qu’une mobilisation sociale intense, généralisée aura une dimension politique de première importance.

Mais il n’est pas le seul.