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L’apport des maoïstes dans les luttes de classes en France.

19 juin 2009, 09:02

André Glucksmann

En 1968, il publie son premier livre, Le Discours de la Guerre, participe aux événements de mai 1968, puis devient militant extrémiste maoïste. Farouche défenseur de la révolution culturelle chinoise il lutte fréquemment contre les membres du Parti communiste français (y compris physiquement), les qualifiant de révisionnistes bourgeois, puis, dans les années 1970, fidèle à son anti-communisme viscéral, il milite en faveur des contre-révolutionnaires qui sévissent en Union soviétique. En 1972, il qualifie la France de dictature fasciste dans un article publié dans la revue Les Temps modernes[1]. Il appelle par ailleurs à l’embrasement de l’Europe entière de Lisbonne à Moscou[2].

En 1975, il publie La Cuisinière et le mangeur d’hommes, réflexions sur l’État, le marxisme et les camps de concentration, où il fait un parallèle entre le nazisme et le communisme. Ce livre ainsi que Les Maîtres penseurs, qui paraît en 1977, sont des succès de librairie, mais suscitent de nombreuses réactions critiques dans la gauche européenne.

En 1981, André Gluskmann et Bernard Kouchner soutiennent ou en tout cas encouragent la candidature de Marie-France Garaud. [3]

En 1985, Gluskmann, Revel et Bernard Henri Levy signent une pétition pour encourager Ronald Reagan à continuer à soutenir les fameux Contras au Nicaragua, ceux-ci s’illustreront dans des crimes de guerre et débouchera sur un scandale majeur de l’ère Reagan.

Pendant les années 1980, il publie d’autres ouvrages, et couvre pour la presse française la chute du Mur de Berlin. En règle générale, il promeut alors un atlantisme fondé sur l’antitotalitarisme et la promotion des droits de l’homme, notamment lors du conflit contre l’Irak au nom de la nécessité de renverser Saddam Hussein.

En 1995, André Gluskmann a soutenu la reprise des essais nucléaire décidé par Jacques Chirac. André Glucksmann a soutenu, comme Bernard-Henri Lévy, l’intervention de l’OTAN contre la Serbie en 1999.

En 2003, dans le journal Le Monde, il fustige le « camp de la paix ». Il participe à la création du think tank le Cercle de l’Oratoire ainsi qu’à sa revue Le Meilleur des Mondes. Il est, en outre, devenu président de l’association des "Amis du Meilleur des Mondes" qui publie en co-gérance avec les éditions Denoël, cette revue. [réf. nécessaire]

Il est également connu pour son soutien en faveur de la cause du peuple tchétchène lors de la Seconde guerre de Tchétchénie. Il a séjourné illégalement pendant un mois en Tchétchénie et dénonce régulièrement l’attitude des pays occidentaux envers la politique de Vladimir Poutine, attitude qu’il juge complaisante.

Lors de l’élection présidentielle de 2007, il apporte son soutien à Nicolas Sarkozy. Il fustige une gauche « qui se croit moralement infaillible » mais a renoncé, écrit-il, au combat d’idées et à la solidarité internationale. Il critiquera par la suite les rapports amicaux entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine.