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FAIRE QU’IL Y AIT D’AUTRES COMMUNES FRANÇAISES ANTICORRIDA !

16 juillet 2009, 01:16, par LEO LECHAT

Les corridas sont organisées dans seulement neuf pays. Elles sont interdites dans de nombreux endroits (Argentine, Canada, Cuba, Danemark, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni).un grand nombre de politiciens, issus de tous horizons politiques, s’opposent à la tauromachie. 49 villes d’Espagne et de France se sont déclarées anti-corrida. Rien ne peut justifier les cruautés infligées aux animaux. Les taureaux sont des animaux doués de sensations capables de ressentir la douleur et les souffrances. L’affirmation selon laquelle le taureau aime être torturé et tué dans une arène défie toute raison. Certaines pratiques sociales et culturelles sont devenues contraires aux valeurs de la société européenne moderne du XXIe siècle.
Tous les sondages réalisés montrent que l’immense majorité des Espagnols et des Français n’est pas intéressée par la corrida.
73 % de la population française s’oppose aux corridas, 72,10 % des Espagnols ne sont pas du tout intéressés par la corrida, 93 % des Allemands, 81 % des Belges et 82 % des Suisses ont déclaré être anticorrida, 89 % de la population britannique déclare refuser d’assister à une corrida pendant leurs vacances, 76 % des personnes interrogées déclarent que l’industrie du tourisme se fait tort à elle-même en entreprenant toute forme de promotion de la corrida. Le code pénal français reconnaît clairement les corridas comme des « actes de cruauté et des sévices graves envers les animaux » (article 521-1). La condamnation de cette survivance culturelle barbare au XXIe siècle est unanime est ne fait que croître.
Ce spectacle ne s’adresse qu’à une minorité dont la cruauté n’a d’égale que sa cupidité et sa malice financière. On estime que chaque année en Espagne, plus de 550 millions d’euros du contribuable sont destinés à l’industrie pro-corrida. L’industrie française de la corrida survit grâce au financement public. Elle reçoit des subventions de la part des villes et/ou des départements, des régions, de l’état et de l’Europe. L’UE subventionne l’élevage intensif de taureaux de combat.Cette dépendance de la corrida au financement public a amené à la ville d’Arles à s’endetter à hauteur de 300 000 euros dans le cadre de la Féria 2008, tandis que Bayonne s’est endettée en 2007 à hauteur de 247 250 euros.
Il est grand temps que les édiles n’utilise plus les financements publics à perte et reconnaissent qu’ils se font berner par le leurre d’un acte qui consiste à torturer un animal, à l’affaiblir pour le tuer. Se déclarer ville anticorrida est un acte de morale publique dans l’attente que la corrida soit abolie.
Références : http://www.bullfightingfreeeurope.org/index_fre.html