Lettre ouverte à Sébastien Chabal : Attila va devoir se positionner
23 juillet 2009, 21:58, par Dr JP Richier
On connaît la fameuse formule attribuée à Churchill « le rugby est un sport de voyous pratiqué par des gentlemen ». Dans l’univers de l’ovalie, prévalent toujours des valeurs d’esprit d’équipe et d’affrontement loyal, qui persistent au-delà de la professionnalisation de cette activité dans les années 90.
A contrario, la corrida espagnole pourrait se définir comme un jeu de voyous pratiqué -et contemplé- par des voyous qui voudraient passer pour des gentlemen. Ils ne trompent qu’eux-mêmes en travestissant de prétextes esthétiques ou culturels leurs pulsions sadiques, telles qu’elles s’exerçaient sans fard et sans code avant le XVIIIème siècle sur les malheureux taureaux conduits aux abattoirs de Séville ou d’ailleurs.
Assimiler le rugby et la corrida au prétexte de points communs géographiques procède d’une escroquerie maladroite.
Les opposants à la corrida sont dégoûtés de ce nouveau stratagème, et nombre de passionnés de rugby sont interloqués par cet amalgame.
On a du mal à croire que Chabal se soit sciemment prêté à cette mascarade.
La FLAC, au nom des associations qu’elle représente, a de son côté demandé des explications auprès des différents acteurs concernés.
Bravo à l’Alliance Anticorrida de dénoncer avec l’efficacité qu’on lui connaît ce nouveau subterfuge du petit monde de la corrida.
On connaît la fameuse formule attribuée à Churchill « le rugby est un sport de voyous pratiqué par des gentlemen ». Dans l’univers de l’ovalie, prévalent toujours des valeurs d’esprit d’équipe et d’affrontement loyal, qui persistent au-delà de la professionnalisation de cette activité dans les années 90.
A contrario, la corrida espagnole pourrait se définir comme un jeu de voyous pratiqué -et contemplé- par des voyous qui voudraient passer pour des gentlemen. Ils ne trompent qu’eux-mêmes en travestissant de prétextes esthétiques ou culturels leurs pulsions sadiques, telles qu’elles s’exerçaient sans fard et sans code avant le XVIIIème siècle sur les malheureux taureaux conduits aux abattoirs de Séville ou d’ailleurs.
Assimiler le rugby et la corrida au prétexte de points communs géographiques procède d’une escroquerie maladroite.
Les opposants à la corrida sont dégoûtés de ce nouveau stratagème, et nombre de passionnés de rugby sont interloqués par cet amalgame.
On a du mal à croire que Chabal se soit sciemment prêté à cette mascarade.
La FLAC, au nom des associations qu’elle représente, a de son côté demandé des explications auprès des différents acteurs concernés.
Bravo à l’Alliance Anticorrida de dénoncer avec l’efficacité qu’on lui connaît ce nouveau subterfuge du petit monde de la corrida.