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> Le projet Borloo : chômeurs livrés en pâture au patronat

16 septembre 2004, 15:58

cher patrice les jaunes de la cfdt continuent toujours de gesticuler pour nous faire croire qu’ils sont encore un " syndicat " preuve en est et merci pour le lien qu’ils négocient en douce l’application du Rma - Sto et du sous smic " revenu " d’activité - Sto avec des organisations caritative et des élus régionaux droitistes et soces dems comme emmaus qui n’avait rien trouvé de mieux a faire que d’organiser une " exposition " sur la pauvreté au musée de l’homme financée par le conseil régional de paris et qui fut occupée par des camarade des comité de chômeur(ses) et précaire

voici donc pour vous éclairer les " propositions " des jaunes pour mieux aider le boorlo et sa clique

au dix neuviéme siécle les patrons paternalistes envoyaient leur femmes visiter leurs pauvre

au vingt et uniéme siécle c’est la cfdt qui visitent ceux causé par les raffaradin silliére chirac sarkosme

anarcho Punks paris

tiré de la poubelle internet du syndicat jaune

Donner une vraie cohérence
au plan de cohésion sociale

Les organisations et fédérations signataires : FNARS, COORACE, CNEI, Emmaüs France, Solidarité Nouvelles face au Chômage, Réseau Chantier école, le CNLRQ (Régies de quartier) et la CFDT observent qu’une partie de leurs propositions communes transmises le 24 mai au gouvernement est désormais intégrée. Il s’agit notamment du soutien à l’insertion par l’activité économique. Plus largement, elles apprécient le retour à une approche économique et solidaire de la situation des personnes éloignées de l’emploi. Le caractère pluriannuel du plan de cohésion sociale ainsi que l’intégration de plusieurs dimensions contribue à combattre l’exclusion des personnes dans sa globalité.

Les organisations signataires s’étonnent de l’absence d’une politique de développement de l’emploi, comme de la faible implication demandée aux entreprises du secteur marchand pour s’engager dans l’insertion vers l’emploi durable. Elles s’inquiètent des risques de dérégulation des contrats de travail à partir de l’élargissement du recours au travail temporaire.

Elles soulignent que contrairement aux annonces du plan aucune mesure précise n’existe pour les jeunes en très grande difficulté. Pour les personnes les plus exclues, l’effort d’insertion doit être soutenu et continu pour refuser une démarche résignée d’assistance à leur égard.

Au-delà des points précis sur le logement, l’égalité des chances et l’emploi qu’elles comptent faire évoluer dans le projet de loi, les organisations et fédérations signataires demandent aujourd’hui que des améliorations essentielles soient apportées. Il s’agit de donner une vraie cohérence et une réelle efficacité au plan.

Dans ce sens, les organisations et fédérations signataires émettent trois propositions essentielles au Gouvernement et au Parlement à introduire dans la loi :

1. Ouvrir un droit à un espace d’expérimentation et de souplesse des dispositifs d’insertion :
Le plan juxtapose des dispositifs ciblés de retour à l’emploi ou d’insertion. Ces dispositifs d’insertion et d’accompagnement doivent pouvoir être adaptés aux besoins des personnes, à leur situation particulière, sans qu’ils en soient écartés par des critères trop stricts. Les maisons de l’emploi doivent se voir dotées du pouvoir d’expérimentation dans le cadre de la charte territoriale de cohésion sociale. Toutes les parties prenantes : partenaires sociaux, associations de lutte contre l’exclusion, acteurs de l’insertion, collectivités territoriales, service public de l’emploi, doivent être associées à son élaboration.

2. Créer et renforcer les instances de coordination et d’évaluation :
 au plan territorial, (régions, départements, collectivités locales) il s’agit d’assurer une synergie de l’intervention des acteurs, la qualité et la cohérence des actions ainsi que leur évaluation. Dans ce sens, les chartes territoriales de cohésion sociale et les maisons de l’emploi doivent être une base d’appui. Les concertations doivent déboucher sur des contrats territoriaux.

 au plan national, en complément des instances de consultation prévues par le projet de loi, il est nécessaire de créer un conseil d’orientation pour l’emploi, sur le modèle du conseil d’orientation des retraites. A partir d’un diagnostic partagé, il permettrait aux pouvoirs publics, aux partenaires sociaux et aux acteurs de l’insertion de mener une stratégie cohérente pour mobiliser la société autour du plein emploi de qualité.

3. Garantir que l’intégralité des crédits prévus soit réellement affectée aux programmes du plan.
 Pour que l’engagement de l’Etat en matière d’emploi, de logement et plus largement de lutte contre les exclusions soit à la hauteur des ambitions du plan de cohésion sociale, comme de l’aggravation du chômage et de l’exclusion. Les signataires souhaitent avoir l’assurance d’une sanctuarisation des crédits pour l’insertion et la lutte contre l’exclusion.

 Pour que l’évaluation des objectifs du plan de cohésion sociale débouche sur des ajustements des programmes, y compris le report d’une année sur l’autre des actions. Par ailleurs des crédits doivent être affectés à la recherche – développement pour la création et l’accroissement des activités de l’économie solidaire.

Au moment où s’est réouvert le débat sur les 35 heures, les signataires jugent qu’il serait préférable d’encourager le bénévolat par la loi et des accords collectifs. Sur une base volontaire, il s’agit de favoriser l’accompagnement de personnes éloignées de l’emploi jusque dans l’entreprise et de participer à la création et au développement de nouvelles activités économiques, support de nouveaux emplois. Ceci doit contribuer à la reconnaissance des personnes qui s’y engagent. Ainsi, ce temps mobilisé serait consacré à une réelle action pour la cohésion sociale, qui réponde à une logique économique.

En conclusion, les signataires soulignent qu’au-delà des mesures législatives et réglementaires, seule une mobilisation exceptionnelle de l’ensemble des acteurs concernés (entreprises, syndicats, collectivités territoriales, services de l’Etat, structures et réseaux d’insertion et de lutte contre l’exclusion) permettra d’inverser l’évolution dramatique du chômage et de modifier les comportements. Au moment où la croissance redémarre, il serait inacceptable de ne pas associer tous ceux qui ont été exclus au cours des dernières années. C’est pourquoi des états généraux sur le chômage, l’insertion et l’emploi doivent être organisés.

Les signataires demandent en outre que le ministre s’engage à faire le point chaque mois avec les partenaires sociaux et les acteurs de la lutte contre l’exclusion sur la mise en œuvre du plan, les difficultés rencontrées, les infléchissements nécessaires.n

Déclaration commune de structures de l’insertion et de la CFDT © CFDT (communiqué de presse mis en ligne le 15 septembre 2004