Aquila, Italie : “la révolte des brouettes” (video+photos)
2 mars 2010, 10:27
Bien sûr, je suis d’accord avec l’action des habitants de Aquila.
Mais, même pour une "cause" légitime, il faut que l’on fasse usage de procédés de propagande :il commence sur des ralentis d’images d’une statut DEBOUT mais camera PENCH2E pour évoquer une catastrophe et la musique vous assène trois ou quatre coups de fouets, au cas où vous vous endormiriez. Il finit sur un air de flute et on entend un populo qui chante. Les prises de vues sont penchées, comme si la réalité n’est pas assez évocatrice. On ne voit rien de ce que font, effectivement, les gens qui sont montrés sous un aspect GRAVE, alors qu’il s’agit de festif. C’est une MISE EN SCÈNE de guerre qui n’en est pas une.
Avec tel montage des images, un enfant dit exactement de quoi il retourne : "Heuu, dishe que..." et rien d’autre.
Au lieu de montrer l’effective prise en main des gens, comme ensemble, dans un problème qui les concerne, des images sans queue ni tête montrent des "individus" éparts. Il y a une longue vue sur une chaîne qui passe des seaux mais elle apparait comme incongrue, sans "masse", sans "esprit de masse", d’idée collective : il faut user d’un procédé de montage pour montrer quelque chose qui n’a rien à voir.
Ce film spectacularise une action des gens. Les prises de vues sont en contre-plongée pour augmenter la dimension de l’acteur, comme si sa décision n’avait pas de poids et qu’il faut lui en rajouter.
Des habitants d’une ville sont mécontents de la lenteur de leur municipalité à trouver une solution aux restes d’un tremblement de terre. Et que voit-on dans ce film ? Non pas des gens qui se prennent en main, mais des MANIFESTANTS. Et c’est bien là, selon moi, l’objet de ce film : que les gens ne font QUE MANIFESTER, comme des gamins de sorte qu’il leur faille toujours et encore du paternalisme pour résoudre LEURS problèmes.
Bien sûr, je suis d’accord avec l’action des habitants de Aquila.
Mais, même pour une "cause" légitime, il faut que l’on fasse usage de procédés de propagande :il commence sur des ralentis d’images d’une statut DEBOUT mais camera PENCH2E pour évoquer une catastrophe et la musique vous assène trois ou quatre coups de fouets, au cas où vous vous endormiriez. Il finit sur un air de flute et on entend un populo qui chante. Les prises de vues sont penchées, comme si la réalité n’est pas assez évocatrice. On ne voit rien de ce que font, effectivement, les gens qui sont montrés sous un aspect GRAVE, alors qu’il s’agit de festif. C’est une MISE EN SCÈNE de guerre qui n’en est pas une.
Avec tel montage des images, un enfant dit exactement de quoi il retourne : "Heuu, dishe que..." et rien d’autre.
Au lieu de montrer l’effective prise en main des gens, comme ensemble, dans un problème qui les concerne, des images sans queue ni tête montrent des "individus" éparts. Il y a une longue vue sur une chaîne qui passe des seaux mais elle apparait comme incongrue, sans "masse", sans "esprit de masse", d’idée collective : il faut user d’un procédé de montage pour montrer quelque chose qui n’a rien à voir.
Ce film spectacularise une action des gens. Les prises de vues sont en contre-plongée pour augmenter la dimension de l’acteur, comme si sa décision n’avait pas de poids et qu’il faut lui en rajouter.
Des habitants d’une ville sont mécontents de la lenteur de leur municipalité à trouver une solution aux restes d’un tremblement de terre. Et que voit-on dans ce film ? Non pas des gens qui se prennent en main, mais des MANIFESTANTS. Et c’est bien là, selon moi, l’objet de ce film : que les gens ne font QUE MANIFESTER, comme des gamins de sorte qu’il leur faille toujours et encore du paternalisme pour résoudre LEURS problèmes.