Mardi 19 septembre, la journaliste Ariane Lavrilleux a été placée en garde à vue, et son domicile perquisitionné pendant dix heures. Motif invoqué : compromission du secret de la défense nationale et révélation d’information pouvant conduire à identifier un agent protégé.
L’objectif réel de cette procédure, comme des précédentes, ne fait aucun doute : l’État français veut identifier les sources du journal. Celles qui lui ont permis de révéler, documents confidentiels à l’appui, la complicité de la France dans de potentiels crimes contre l’humanité au Yémen et en Égypte. Ces sources ont pris le risque de parler à la journaliste pour dévoiler des informations d’intérêt public.
Disclose cherche, par tous les moyens, à protéger leur identité et leur sécurité. Grâce à elles, le journal a publié plus de 120 enquêtes en quatre ans.
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