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2.OOO.OOO euros de pub gouv + bouclier fiscal la REPONSE UMP !

Publie le vendredi 20 mars 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Social : le pouvoir fait le dos rond
BERNARD DELATTRE

Mis en ligne le 20/03/2009

Mais il est plus que jamais sous pression. Car jeudi, la deuxième journée de manifestations pour l’emploi et les salaires a déplacé les foules.
CORRESPONDANT PERMANENT à PARIS
L e gouvernement n’est pas fermé, mais il a le devoir d’être responsable." Jeudi soir, à l’issue d’une deuxième grande journée de mobilisation pour l’emploi, les salaires et le pouvoir d’achat (voir LLB du 19/3), François Fillon a exclu toute nouvelle mesure allant dans le sens des revendications des syndicats. Ceux-ci, vu l’ampleur de la crise et la succession de plans de licenciements dans les entreprises, demandent au Premier ministre d’infléchir à gauche sa politique économique et sociale. "On a déjà doublé le déficit public cette année", a répliqué l’hôte de Matignon. Avant d’appeler à l’unité : "Face à une crise extérieure aussi grave, ce qui compte, c’est le rassemblement des Français."

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Signe toutefois du climat de tension régnant : jeudi matin, le gouvernement s’est offert des encarts publicitaires dans toute la presse

(2 millions d’euros, soitr 131 millions de nos anciens francs ... on pouvait en faire autre chose, non ? ndlr)

, vantant les mesures prises lors de son dernier sommet social.
Et, le soir même, le Premier ministre a annulé sa participation au sommet de Bruxelles pour se faire inviter à la télévision. Il faut dire que, dans la rue, la journée de mobilisation a été un franc succès. Avec quelque 230 manifestations totalisant, selon les estimations, entre 1,2 et 3 millions de participants, l’Hexagone a connu jeudi sa plus grosse mobilisation depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, en mai 2007.

Néanmoins, François Fillon a salué les Français, "encore plus nombreux", qui n’avaient pas manifesté. Et le conseiller social de Nicolas Sarkozy a estimé que, jeudi, on n’avait "pas franchi d’étape dans la mobilisation et dans le phénomène protestataire" par rapport à la dernière journée analogue, fin janvier. La même ligne a été suivie au Parlement, où la droite est confrontée ces derniers jours aux velléités de députés UMP - voire d’un ex-ministre des Finances : Pierre Méhaignerie - de mettre davantage à contribution les plus fortunés. Jeudi, ces indisciplinés ont été priés de rentrer dans le rang par le ministre du Budget, pour qui on ne peut pas "changer d’avis tous les quatre matins".

Les Français "en colère"

Ce qui n’exclut pas, à droite, des nuances de ton. Ainsi, l’ex-Premier ministre (1995-1997) Alain Juppé a invité jeudi le gouvernement à l’"écoute" et à la "considération" envers la "vraie angoisse de l’opinion". Et a estimé qu’il faudrait "d’une manière ou d’une autre se remettre autour de la table". Le patronat, lui, est plus abrupt que le gouvernement. Jeudi, Laurence Parisot, la patronne du Medef (principale organisation d’employeurs), a répété qu’à son estime, ces journées de mobilisation étaient "démagogues" et "irresponsables". Le patronat estime avoir été le dindon de la farce du sommet social et, par sa fermeté, espère bien pousser le gouvernement à ne plus faire la moindre concession.
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Ce qui enrage le camp adverse. "C’est impossible que le gouvernement reste immobile sur sa politique", a tonné Bernard Thibault, le leader du syndicat CGT (communiste). Il faut "un vrai plan de relance", a exigé la n° 1 du PS, Martine Aubry, pour qui le pays s’enfonce dans la crise "comme sur un toboggan". "Le mouvement est très profond", s’est alarmé le centriste François Bayrou, selon qui les Français sont "en colère" d’"être traités par-dessus la jambe". "L’Etat doit faire le maximum pour accompagner les personnes le plus en difficulté, et il ne le fait pas", s’est énervé François Chérèque, le leader du syndicat CFDT. En vain. Pas de changement donc.

Les syndicats se revoient dès ce vendredi matin pour examiner les suites de leur mobilisation. Nul doute que de nouvelles journées d’action sont dans les cartons.

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soulignement rajouré (ndlr)

Messages

  • Avant d’appeler à l’unité : "Face à une crise extérieure aussi grave, ce qui compte, c’est le rassemblement des Français."

    Comment peut-il appeler à l’unité de TOUS les Français quand les riches, eux, ne sont pas inclus dans cet appel !

    Non mister Fillon, t’as pas bien compris pourquoi le peuple a manifesté hier. C’est parce que "ta" politique rugueuse pour nous, et suave pour les riches, ne nous convient pas et la crise met tellement en relief les dégâts commis par TES réformes venues des USA, que nous n’avons plus d’autres choix !!!!!!

    Fillon dit aux salariés, serrons la ceinture pendant qu’il se votait hier la confirmation du maintien du bouclier fiscal, qui vient de profiter à 1 000 riches qui recevront chacun quelque chose comme 330 000 €, (2 millions de francs), soit 30 smigs x 1 000 = soit 30 000 emplois (sans charges) qui auraient pu être aidés et qui partent en fumée !

    Alors, Fillon, tu repasseras pour un "rassemblement des Français" !!!! NIET !

  • On ne devait pas être dans les mêmes manifs mais une chose est sûre on n’a pas vu grand monde à la manif de soutien au 4ème Reich.