Accueil > 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition)
35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition)
Publie le vendredi 11 juillet 2008 par Open-Publishing8 commentaires
Il est possible de signer cet appel en ligne à cette adresse :
http://tous-ensemble.dyndns.org
Face à la casse généralisée des acquis populaires, seule la construction d’une action déterminée "tous ensemble et en même temps" permettra de stopper la rupture sarkozyste et de remettre la France sur la voie des libertés démocratiques et du progrès social !
Blocage de fait des salaires et pensions, démantèlement de la Fonction publique, de l’Education nationale, et des autres services publics (hôpital, SNCF, EDF-GDF, poste, F.T., impôts…), casse et délocalisation de l’emploi industriel, démolition des conventions collectives, du droit du travail, des statuts publics, étranglement des retraites à répartition et de la Sécu, traque des chômeurs, harcèlement contre les ouvriers sans papiers tout juste bons à payer des impôts, destruction du CNRS, privatisation rampante de l’Université… la « rupture » sarkozyste s’attaque avec brutalité à l’ensemble des acquis sociaux, républicains, laïques et démocratiques du peuple français sous l’impulsion du MEDEF et de l’Union européenne, qui ne cesse de sommer la France de réduire dépenses publiques et sociales. En ce début d’été 2008, la France subit une contre-révolution euro-libérale de grande ampleur et une régression sociale sans précédent depuis 70 ans.
Face à cette offensive mortelle, les Français rejettent massivement la politique socio-économique du gouverne-ment. Une large majorité de salariés se dit prête à participer à un mouvement d’ensemble pour arrêter le rouleau compresseur de l’UMP et du MEDEF. Des luttes nombreuses et résolues ont lieu (salariés du public et du privé, chômeurs, lycéens, retraités et assurés sociaux, mais aussi travailleurs indépendants écrasés par une politique entièrement au service des grands actionnaires). Notre peuple, sa jeunesse et ses travailleurs, ne se résigne à devenir un peuple d’esclaves !
Pourtant la plupart des états-majors syndicaux continuent d’accompagner la « rupture ». Au lieu de dénoncer l’ensemble de la politique antipopulaire d’un gouvernement qui s’attaque au droit de grève et refuse tout compromis, ils entretiennent la fiction de « négociations » sujet par sujet et signent des accords régressifs, sous prétexte d’obtenir un « moindre mal »... qui débouche toujours sur le pire. Car signer avec Sarkozy, c’est lui donner de l’oxygène pour continuer à casser ensuite (le dernier épisode en date étant la signature du désastreux accord sur la « représentativité syndicale » par les directions CGT et CFDT, sur laquelle le gouvernement s’est immédiatement appuyé pour annoncer que le temps de travail serait désormais « discuté » par entreprise).
Parallèlement, les directions confédérales, pourtant censées coordonner les luttes et les revendications à l’échelle inter-pro, s’appliquent à multiplier les ripostes dispersées, chaque secteur étant appelé à son tour à de grandes journées d’actions isolées et sans perspective. S’agirait-il alors d’organiser des barouds d’honneur à la seule fin de donner des gages à une base combative ? En tout cas, le chef de la CFDT vendait récemment la mèche, en s’inquiétant dans le Monde de ce que le gouvernement « nous entraîne dans une mobilisation globalisante, ce contre quoi j’ai toujours résisté, y compris dans la CFDT » ...
Dans ces conditions, le choix est aujourd’hui plus que jamais pour chaque profession de perdre séparément en plongeant pour longtemps dans l’enfer de l’exploitation sans limite, ou de construire démocratiquement et d’urgence une action « tous ensemble et en même temps » pour gagner et ré-ouvrir enfin des perspectives progressistes.
Les signataires de cette lettre s’engagent à tout faire pour faire monter cette exigence dans leur entreprise, leur quartier, leur syndicat. La balle est dans le camp des directions syndicales nationales qui doivent cesser d’ « accompagner » la rupture afin de reprendre le seul chemin gagnant : faire le lien entre toutes les contre-réformes, travailler concrètement à préparer avec les salariés les conditions de l’affrontement de classe victorieux avec ce pouvoir destructeur, construire l’unité dans l’action des travailleurs et de la jeunesse.
Initiateurs de cet appel : René Barthes (FSU, 05), Jean-François Dejours (FSU, 62), Giovanni Di Mino (FSU, 13), Aurélien Djament (CGT, 44), Vincent Flament (FSU, 59), Benoit Foucambert (FSU, 28), Marion Gandiglio (FSU, 43), Georges Gastaud (FSU, 62), Sylvie Guduk (FSU, 81), Jacques Lacaze (CGT, 62), Annie Lacroix-Riz (FSU, 75), Olivier Lefevre (CGT, 02), Michelle Mallet (CGT, 75), Jacques Magnin (CGT, 74), Jean-François Maison (CGT, 62), Pascal Rolando (FSU, 28), Bernard Parquet (CGT, 94)
Messages
1. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 11 juillet 2008, 20:35, par moi
France morte, plus aucune rentrée d’argent pour l’etat, seule solution, on aura faim : eux aussi
2. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 11 juillet 2008, 21:34, par Ferenc
Continuons de faire confiance aux syndicats réformistes : Cgt, Cfdt, Fo etc...
et la régression sociale aura réellement bien lieu !
Qu’attendons-nous pour faire une grève générale sans prendre l’avis desdits syndicats (et surtout de leurs directions) qui ont accompagné pendant une vingtaine d’années toutes les régressions sociales ?
Attendons-nous qu’il soit trop tard ?
Entendons-nous bien : je ne suis pas contre le syndicalisme, je suis contre les syndicats qui ne font pas leur travail à savoir celui de défendre les intérêts des travailleurs et qui ne voient que leurs propres petits intérêts minables.
Financés en grande partie par l’Etat que pouvons-nous attendre d’eux, sinon de nouveaux renoncements ?
3. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 11 juillet 2008, 23:18, par Bourguignon
"tous ensemble et en même temps"
Ben il était temps de botter le cul des confédérations syndicales.
Y’en a marre des randonnées pédestres en ville, vivement une bonne grosse "grève qui se voit" pour leur éclater leur gueule de raie patronnale.
4. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 12 juillet 2008, 00:04, par krop
c’est gens n’ont jamais était ouvrier il ne savent pas de quoi ils parlent alors améliorer nos conditions laisser moi rire .... grève du travaille arrêtons la machine avant qu’ils nous tapent sur la tronche...
5. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 12 juillet 2008, 11:18, par (k)G.B.
Ne pouvons-nous pas dépasser les syndicats et les forcer à rejoindre le peuple dans un mouvement massif, et pas l’inverse ?
(k)G.B.
6. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 12 juillet 2008, 15:52
Voilà un mouvement qu’on attendait !..Tous ensemble, ouais, vers la grève générale, ça suffit de se faire matraquer, qu’on soit jeune ou vieux, salariés, chomeur, malade, consommateur, citoyens !
Bravo !!
Soleil Sombre
7. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 12 juillet 2008, 19:11
YA BASTA GREVE GENERALE
1. 35 heures : Lettre ouverte de masse aux états-majors syndicaux (pétition), 13 juillet 2008, 11:01, par Serge
Crois-t-on que c’est en appuyant sur un bouton ou un manifeste que l’action massive va se concrétiser. Trop longtemps on a cru que seul l’arret du trafic ferroviaire était le signe d’une gréve puissante.
Maintenant les actions sur le terrain sont diversifiés pour des raisons diverses car nous avons un mur face à nous. Ceci dit il est temps d’agir la ou on se trouve pour entreprendre des actions de longue haleine. Les grévistes ne veulent pas faire de l’héroisme mais préparer des actions de plus grande ampleur en fonction des circonstances et des problèmes. La question est d’etre sur le pont pour conquérir des points d’appui pour construire une alternative crédible.
Ce n’est pas en mettant en cause nos Confédérations comme le fait la LCR que nous éclairerons le débat sur l’enjeu de classe. Voyez Koh-Lanta, Secret story qui nous entraine dans l’individuel ou la sélection de ceux qui méritent de travailler et les autres.
Amicalement. Serge.