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Artus mieux que le NPA : 20% d’augmentation pour tous !

Publie le mardi 6 juillet 2010 par Open-Publishing
5 commentaires

Le chef économiste de Natixis aurait-il pris sa carte au Parti de gauche ? Dans une récente publication, Patrick Artus, aimable régulationniste, appelle les Etats à imposer une hausse autoritaire de 20% des salaires dans la zone euro. Il leur prescrit d’obliger la BCE à laisser l’euro se déprécier de 20%...Hétérodoxe...

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Le bateau du capitalisme sombre-t-il ? Les rats quittent-ils le navire ? Ceux qui participèrent à l’asservissement du peuple et à la destruction du bien commun devront-ils payer le prix ?

Messages

  • Eh oh faut quand même remettre les pieds sur terre (mais bon, c’est MArianne hein, alors bon..)

    C’est tout ce que préconise "la soi disant gôche" ? un retour au fordisme ???

    Ah c’est mignon de pleurer après la fin de la collaboration de classe et d’en réclamer poliment le retour...

    Bande de bouffons !

    LL

    • Arthus, par contre dit de dévaluer de 20% l’euro et d’augmenter les salaires de 20%

      20-20 = 0

      Et en plus si il parle de monter de façon autoritaire les salaires, ça ne va pas quand même jusqu’à baisser de façon autoritaire la part des richesses nationales bouffée par la bourgeoisie (qui est beaucoup plus large que la part des bénéfices des entreprises), ni plus spécifiquement de diminuer les bénefs des entreprises, ni de bloquer les prix ou de faire l’échelle mobile des salaires.

      La bourgeoisie, dont Arthus est un des nomenclaturistes, est devant des contradictions difficiles.

      Dans le choc et le désordre de la crise capitaliste, il sait que le réflexe pavlovien de la bourgeoisie c’est de résoudre ses désordres et le cout de ses désordres en braquant et étranglant la classe populaire.

      En plus, la bourgeoisie a un problème, c’est son hétérogénéité , ils ont cassé les zinzins et autres outils de planifications étatiques, tellement chanté le désengagement de l’état, créé une immense zone franche en Europe, un far-west sans véritables lois endiguantes, qu’ils sont piégés dans un entonnoir.

      La bourgeoisie ne sait faire qu’une chose pour que la vache donne plus de lait, la cogner et la maltraiter.

      L’impasse.

      Il y a un enchainement sans issue actuellement et une course à l’abime. L’austérité partout en même temps (et Obama malgré les discours fait de l’austérité, les états des USA encore plus), risque de tourner au choc extreme.

      Les temps qui viennent sont dangereux.

    • Erreur, il parle d’imposer le capital "comme le travail", donc d’après lui de prendre 100 milliards au capital. On laissera de côté la connerie de parler du salaire socialisé comme d’une taxe.

      Rappel , le PS dans un excès d’audace parle de taxer de 19 milliards le capital.

      Il est marrant de voir qu’une partie de la bourgeoisie est de plus en plus opposée à l’autre partie qui dirige les affaires qui est, elle, dans une logique de comprimer la part de la classe populaire.

    • Salut Copas ! Je vois que tu plies mais ne rompts pas...
      Voici citation de l’introduction de la note de Natixis, révélatrice du désarroi de la bourgeoisie.
      Il faut maintenant que le camp du travail s’organise et se rassemble pour affronter l’Etat, pas pour se coucher dans les urnes. Le fruit est mûr si on agit. Sinon, c’est le fascisme.

      "Comment éviter l’étouffement de la zone euro par la dette (publique et privée) : une
      proposition non-orthodoxe (et qui n’aaucune chance d’être acceptée)

      L’économie de la zone euro risque d’être étouffée par l’endettement (public et
      privé) en raison de la faiblesse de sa croissance nominale à long terme. La
      réduction des taux d’endettement exige alors un effort d’épargne publique et
      privée et de diminution de la dépense qui détruit la croissance (comme on l’a vu au
      Japon pour la dette privée, alors que dans la zone euro la dette publique serait
      aussi concernée et la situation donc pire qu’au japon).
      Pour éviter cette situation d’étouffement par la dette, on peut imaginer le plan
      (désespéré) suivant :
       accroître de manière autoritaire les salaires de 20 % dans tous les pays de la
      zone euro ;
       donner à la BCE la consigne de ne pas réagir à l’inflation mais de déprécier
      l’euro de 20 %.
      Il y aurait alors maintien de la compétitivité-prix, réduction des taux d’endettement
      avec les taux d’intérêt réels négatifs, relance de la demande et de l’investissement.
      Rassurez-vous ce plan ne sera jamais appliquée"

  • On donne 20% au prolétariat et à la bourgeoisie aussi parce qu’à l’arrivée,ça fait pas tout à fait la meme chose !

    O n doit imposer un salaire minimum vital de 1 500 euros pour tous ,ça serait déjà un bon commencement et reprendre aux capitalistes ce qu’ils nous ont volé depuis 30 ans .