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Ca ça fait réfléchir avant de bêtement voter non ! des patrons qui disent de voter oui...

Publie le jeudi 26 mai 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Surtout qu’y a not’pote Denis Kessler du medef (SCOR) !!! et Dassault ! comme on l’aime ! et Thierry Desmarest de TOTAL de l’Erika, de la Birmanie et des pompes à Dumas ! et ACCOR qui "héberge" les immigrés ! et quasi toutes les banques ! y’a même le Ricard dans lequel on noie notre chagrin d’êt’ pauvres...

Bon, resaisissons-nous : pensons un peu à leurs dividendes au lieu d’être
si égoïstes qu’on ne voie que not’ petite vie de prolo !!!

Rang Entreprise* Bénéfice 2004 (milliards d’euros)
Variation 2004/2003
1 Total 9,04 + 23%
2 BNP Paribas 4,668 + 24,1%
3 L’Oréal 3,626 + 143%
4 Renault 3,551 + 43%
5 Société générale 3,125 + 25,4%
6 France Telecom 2,784 - 13,2%
7 Arcelor 2,314 + 800%
8 Bouygues 0,858 + 91%
9 Danone 0,317 + 9,3%
10 Alcatel 0,281 + 114 %
« L’APPEL DES 100 »
Benoît Genuini (ACCENTURE),
Gérard Pélisson (ACCOR),
Pascal Mignery (ACTUARIS),
Franck Rouard (ALPINA SAVOIE),
Frédéric Gervoson (ANDROS et Cie),
Vincent Redier (AON France),
Antoine Raymond (A. RAYMOND),
Jean-Guy Le Floch (ARMOR LUX),
Henri de Castries (AXA),
Philippe DUPONT (Groupe BANQUE POPULAIRE),
Michel Pébereau (BNP PARIBAS),
Christophe Bonduelle (BONDUELLE),
Catherine Stephan (CELLOCOUP),
Philippe de Ladoucette (CHARBONNAGES de FRANCE),
Yves-René Nanot (CIMENTS FRANÇAIS),
Vsevolod Dimitrieff (CNIM),
Gilles Benoist (CNP ASSURANCES),
Maurice Farine (CONFISERIE DU ROY RENE),
Jean-Claude Seys (COVEA),
Etienne Pflimlin (CREDIT MUTUEL),
Charles Edelstenne (DASSAULT AVIATION),
Jean-Paul Picard (DELOITTE),
Pierre Richard (DEXIA GROUP),
Jacques Guerber (DEXIA CREDIT LOCAL),
Bernard Provoyeur (SA DIFCOM),
Jean-Jacques Lefebvre (EIFFAGE CONSTRUCTION),
Robert Zolade (ELIOR),
Yves BOURDON (ERIM),
François Gorudon (ENVIRONNEMENT SA),
Michel Biegala (FINANCIERE FRANKLIN),
Philippe Houzé et Philippe Lemoine (GALERIES LAFAYETTE),
Jean-François Cirelli (GAZ DE FRANCE),
Philippe Gendreau (GENDREAU SAS),
Chebbah Bechir (GCR),
Alain Martineau (GMD),
Franck Glaizal (Groupe GPV),
Jean-Pierre Hugues (GSE),
Antoine Hacot (HACOT-COLOMBIER),
Hélène Heimberger (SAS HEIMBERGER),
Rémy Robinet-Duffo (Groupe HENNER),
Jean-Luc Placet (IDRH),
Didier Taupin (INEUMConsulting),
Xavier Fontanet (ESSILOR NTERNATIONAL),
Jean-Pierre Fauche (Groupe JP FAUCHE),
Yves Bernheim (IRH Environnement),
Daniel Haziza (ITEX INFORMATIQUE),
Philippe Leroux (KLAUS),
Bertrand Collomb (LAFARGE),
Philippe Joffard (LAFUMA),
Emmanuel Vasseneix (LAITERIE DE SAINT-DENIS de L’HOTEL),
Christian Tacquard (LOC MARIA),
Lindsay Owen-Jones (L’OREAL),
Eric Bigeard (LYRECO),
Nicolas Duriez (MAGENTA PATRIMOINE),
Jean-Paul Ollivier (MENZOLIT SA),
Gilles Nief (NIEF PLASTIC SA),
Dominique Manche (NIVERNOY),
Laurent Degroote (NORPACK l’Emballage Industriel),
Eric Cornut (NOVARTIS France),
Patrick Ricard (PERNOD-RICARD),
Gérard Brémond (PIERRE & VACANCES),
Laurent Burelle (PLASTIC OMNIUM),
Eric Giuily (PUBLICIS CONSULTANTS),
Daniel Le Diouron (OTIMA),
Jean-Claude Penauille (PENAUILLE POLY SERVICES),
Jean Piganiol (PIGANIOL SAS),
Laurent Bataille (POCLAIN HYDRAULICS),
Charles Beigbeder (POWEO),
Pierre-Bernard Anglade (PRICEWATERHOUSE-COOPERS),
Yves le Pomellec (PROFORMATION SA),
Philippe FRANTZ (REEL SAS),
Vincent Mesnil (RENOVER),
Jean-Pierre Clamadieu (RHODIA),
Jean-François Dehecq (SANOFI-AVENTIS),
Van Den Schrieck (SARBEC COSMETICS),
Jean-Pierre Fleury (SAS CHAMPAGNE FLEURY),
Pierre Noblet (SAS SONODA),
Marc Spielrein (SEMMARIS),
Denis Kessler (SCOR),
Jean-Marc Spanghero (SPANGHERO SA),
Thierry Meuriot (Groupe STALAVEN SA),
François Enaud (STERIA), ,
Marc Senoble (SENOBLE),
Philippe Carli (SIEMENS France),
Henri Lachmann (SCHNEIDER ELECTRIC),
Francis Chantraine (SOCIETE DES EAUX MINERALES DE SAINT-AMAND),
Pierre Bellon (SODEXHO-ALLIANCE),
Michaël Carter (SOCOMEC),
Dominique Amirault (SOLEILLOU),
Jean-Louis Vilgrain (SOPAT),
Pierre BATUT (SOPAC),
Gérard Mestrallet (SUEZ),
Eric Tarrerias (TARRERIAS BONJEAN),
Serge Metz (TAXI G7),
Denis Ranque (THALES),
Thierry Desmarest (TOTAL),
Philippe Segretain (TRANSDEV),
Pierre Zecchini (3 SUISSES INTERNATIONAL),
Georges Vanneuville (SA VANNEUVILLE et Fils),
Antoine Zacharias (VINCI),
Frédéric Chaput (WILDCAT SA),
Daniel Saada (Groupe ZENITHOPTIMEDIA)
.../...

LES ENTREPRISES ET LE REFERENDUM CONSTITUTIONNEL
Pour un nombre sans cesse croissant d’entreprises et pour leurs salariés,
l’Europe est devenue l’espace où se définissent leurs stratégies et où se
joue leur avenir. En effet la « mondialisation » des entreprises n’est pas
un phénomène homogène : même pour les plus grandes d’entre elles, celles
qui réalisent plus des deux- tiers voire des trois-quarts de leur activité
hors du territoire national, l’Europe reste encore le marché principal.

Ceci est plus vrai encore pour les entreprises moyennes pour lesquelles
mondialisation veut surtout dire européanisation. C’est la raison pour
laquelle ces entreprises, qui constituent l’ossature de notre économie,
s’inquiètent du tour pris par le débat sur le référendum constitutionnel
et ont décidé de s’exprimer. Elles ont besoin, pour elles-mêmes, pour leurs
salariés, et pour les salariés du très grand nombre d’entreprises, souvent
très petites, qui dépendent d’elles pour leur activité, d’une Europe
unifiée, d’une Europe forte et d’une France influente en Europe.

La France traverse certes une crise d’identité. Elle doit à la fois
moderniser ses systèmes publics et renforcer ses efforts de lutte contre
le chômage et l’exclusion. En dépit de ces difficultés, elle reste l’un
des pays du monde où le niveau, la qualité et l’espérance de vie sont
les plus élevés. Ses atouts pour l’avenir sont innombrables, tant en
termes de dynamisme économique que de potentiel intellectuel et
d’infrastructures publiques. Le sens de la solidarité et le goût
d’entreprendre sont les deux piliers de la prospérité passée, présente et
future de notre pays.

Le projet Européen, qui n’est ni ultra-libéral ni collectiviste, est le
meilleur projet pour notre avenir. C’est un projet ambitieux, généreux,
dynamique et humaniste. Il est porteur de paix et de progrès pour
l’ensemble des Français comme pour l’ensemble des Européens. La France
commettrait une grave erreur en contrariant la construction européenne
pour cause de malaise existentiel ou de difficultés conjoncturelles. C’est
à l’intérieur de l’Europe qu’elle s’est hissée depuis cinquante ans parmi
les pays les plus prospères du monde, et c’est à l’intérieur de l’Europe
que réside pour elle le meilleur futur possible, dans un juste équilibre
entre dynamisme et protection, entre modernité et tradition, entre
épanouissement culturel et enrichissement matériel.

Les entreprises, source essentielle de toute création de richesse et
d’emplois, sont un élément essentiel de cet équilibre.

C’est l’intégration progressive de l’espace économique européen qui a
permis de constituer des groupes français de taille mondiale car ils ont
bénéficié d’un marché intérieur équivalent à celui auquel sont adossées
depuis longtemps les entreprises américaines. C’est l’existence de ce
marché qui permettra à des entreprises, aujourd’hui moyennes, d’accéder à
la dimension mondiale. Dans ces conditions, l’élargissement aux pays d’Europe
orientale ne doit pas être perçu comme un risque mais comme la chance
d’intégrer dans l’Europe des marchés en forte croissance potentielle
compte tenu du retard économique de ces pays.

L’exemple fourni par l’Espagne, le Portugal et l’Irlande est, de ce point
de vue, très instructif : pays à bas salaires à l’origine, ils sont vite
devenus des clients à haut pouvoir d’achat.

L’Europe elle-même doit être forte dans le monde. Ce n’est pas une Europe
faible qui aurait pu obliger les Etats-Unis à renoncer aux privilèges
fiscaux considérables dont bénéficiaient les entreprises américaines
exportatrices, qui aurait pu faire reculer Microsoft, qui pourra faire
valoir les droits d’Airbus face à Boeing ou calmer les ardeurs
exportatrices de la Chine.

Les entreprises européennes et leurs salariés ont besoin d’être défendus
efficacement dans les organismes de régulation internationaux, notamment à
l’OMC, face aux blocs nord-américain et asiatique.
Les entreprises françaises et leurs salariés ont besoin d’une France
influente en Europe.

L’espace social européen reste très hétérogène et les modèles sociaux
eux-mêmes sont significativement différents : le modèle anglo-saxon est
très éloigné du modèle d’Europe continentale et pour les pays d’Europe de
l’Est il est encore en voie d’élaboration. En matière sociale le point
d’équilibre n’est pas stabilisé et il se déplace en fonction de la
capacité de négociation des Etats. On a pu le constater une fois encore
avec la remise en cause de la directive sur les services. Les entreprises
françaises savent qu’elles doivent rester compétitives mais elles savent
aussi que pour le rester, elles doivent contribuer à la préservation du
modèle social français auquel sont attachés leurs salariés. Une France
amoindrie par un non au référendum pèsera moins dans sa volonté de faire
prévaloir un modèle européen qui intègre l’essentiel des valeurs sur
lesquelles s’est construite notre société.

Enfin, la France dispose d’atouts décisifs face à ses concurrents, mais
ils ont besoin de l’Europe pour exprimer pleinement leur puissance. On
sait, par exemple, l’enjeu que représente la recherche pour notre niveau
de vie et notre modèle social. Si nous voulons continuer à vendre du
travail cher au reste du monde nous devons le doper à la recherche et à
l’innovation. Or, nos meilleurs chercheurs, formés dans nos universités,
ne résistent plus au formidable pouvoir d’attraction des universités
américaines. Aucun pays européen considéré individuellement ne peut offrir à ses chercheurs l’environnement qui leur est nécessaire pour conduire leurs recherches.

Seule l’Europe peut définir et mettre en oeuvre la politique de recherche
qui nous permettra de rester compétitif.

Un non au référendum constitutionnel n’entraînera probablement pas des
conséquences négatives perceptibles dans l’immédiat. En revanche il
cassera la dynamique dont nous avons collectivement tiré un profit
considérable depuis quarante ans. Une équipe qui se recroqueville en
défense n’est pas assurée de ne pas encaisser de but mais elle est
certaine de ne pas en marquer.

http://www.institut-entreprise.fr/f...

parmi les signataires les PDG des numéros 2 et 3 des dix
entreprises françaises qui gagnent le plus : Michel Pébereau (BNP
PARIBAS) , auteur de l’initiative, et Lindsay Owen-Jones (L’OREAL) le
PDG le mieux payé de France : 6,6 millions d’euros en 2004 (550.000
euros par mois).

Figurent aussi parmi les signataires Charles Edelstenne (DASSAULT AVIATION), mélange pernicieux de l’industrie de l’armement et du contrôle oligopolique de mass media, SCHNEIDER ELECTRIC et PRICEWATERHOUSE-COOPERS.

PRICEWATERHOUSE-COOPERS a été mêlé aux scandales financiers type ENRON aux Etats Unis, a été accusé, comme audit de Gazprom en Russie, de faire
des audits faux et de cacher information aux investisseurs (Businees Week, 18 février 2002). La Security Exchange Commission (SEC) des Etats-Unis a enquêté sur six directeurs de PWC suspectés de délit d’initiés ( Marianne, 24-30 janvier 2000, p. 13).
..

En ce qui concerne SCHNEIDER ELECTRIC leader français de l’outillage
électrique, pousse ses sous traitants à la délocalisation, leur
expliquant que "Dans le contexte actuel où les maîtres mots sont
échanges et mondialisation, Schneider accélère son développement à
l¹international, afin de gagner en productivité. Vu que la France a
atteint un niveau de "prix plafond", les gisements de gains se trouvent
hors de nos frontières". Schneider propose donc à son sous traitant
l’aide d’un "cabinet de conseil spécialisé dans l’environnement des PME
industrielles et possédant des relais dans les pays émergents (Chine,
RoumanieS). Cette société vous offrira un prédiagnostic gratuit"

(Journal Libération, 24 avril 2004, p. 19).

Messages

  • j’ai lu votre article qui se veut le défenseur des petites entreprises et de leurs salariés.Je suis d’accord mais ce n’est pas avec ce traité constitutionnel qu’on les sauvera ! les tenants du non demandent, pour la plupart, l’HARMONISATION FISCALE . Justement pour éviter les délocalisations. Prenons l’exemple de la chine : on nous bassine parce que le textile chinois nous envahi en masse, mais la faute à qui ? ce sont les entreprises occidentales (américaines ou europeénnes) qui, pour des raisons de profit, sont allées s’implanter là bas . Par contre ces grandes sociétés n’ont pas voulu nous donner du travail, mais comptent bien sur nous pour acheter leur marchandise !!...il faut arreter de dire que si l’on vote NON, ce sera tres mauvais pour l’europe ou que nous,français, serons isolés. L’Angleterre qui dit non à l’euro (la monnaie), à shanghein, se trouve-t-elle isolée ?? L’europe ne peut se faire sans la France !! Si vous avez peur pour toutes ces petites entreprises, eh bien votez NON dimanche et si le non l’emporte unissons -nous pour obliger les politiques à aller dans le sens de l’INTERET GENERAL . TRAVAIL POUR TOUS et exigeons l’ HARMONISATION FISCALE si l’on veut conserver l’emploi.