Accueil > Comment le gvt socialiste espagnol rassure les marchés ?

Comment le gvt socialiste espagnol rassure les marchés ?

Publie le mercredi 1er décembre 2010 par Open-Publishing

Demain l’Espagne doit emprunter et se présenter sur le marché des obligations.

"José Luis Rodriguez Zapatero, le chef du gouvernement espagnol, en prélude à l’émission de demain, vient d’annoncer un nouveau train de mesures : la fin d’une allocation chômage de 426 euros mensuels pour les chômeurs en fin de droits, la privatisation partielle de la loterie nationale et des aéroports, ainsi qu’une baisse d’impôts pour les PME. "

(Repris d’un billet de François LECLERC sur le blog de Paul JORION
Confirmé par les dépêches.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=18949)


Il est remarquable que ce type de mesure soit prise par un prétendu socialiste.
En tant que Patron du FMI, le futur Président Strauss-Kahn est certainement en phase avec cette politique .

Mais que signifie l’attitude des dirigeants européens de tous bords qui ne sont tout de même pas idiots ?

A peu près ceci :

Nous savons qu’en saignant les peuples d’Europe nous allons directement vers l’aggravation de la crise en provoquant une longue récession.
Nous acceptons la destruction de nos industries et la paupérisation généralisée avec l’élimination des droits sociaux.

Nos intérêts passent avant tout !
Nous appartenons, quelle que soit notre étiquette à la classe dominante et il nous importe d’abord de sauver NOS Banques.
Quant à nos investissements, ils ne se situent pas forcément dans la zone Euro et nous y reviendrons lorsque les salaires auront suffisamment baissé.

Y-a-t-il un membre du PS ou un de ses futurs alliés électoraux pour dire que je me trompe ?

PS. Çà n’a apparemment rien à voir mais il est touchant de voir l’unanimité des condamnations de droite et de gauche à l’égard de Wikileaks .

D’après ces gens-là, la transparence serait d’essence totalitaire.
Même s’il peut y avoir manipulation, ce qui est reproché à Wikileaks, c’est de ne pas laisser les puissants jouer tranquillement dans le dos des peuples et dire ce qu’ils ont envie de faire savoir et seulement ça.