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Communiqué du Comité de soutien à l’ancien permanent l’UL CFDT Brest.

Publie le lundi 9 mars 2009 par Open-Publishing
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Le Télégramme de Brest
Titrait le 6/mars/2009 :

Justice : La CFDT poursuit l’un de ses anciens permanentsLe

Comité de soutien réagit vivement

Alors que les salariés vivent aujourd’hui des moments terribles, pourquoi les dirigeants de l’Union Locale CFDT de Brest mettent-ils une partie de leur énergie et de l’argent des adhérents à poursuivre en justice l’un de ses anciens permanents ? L’affaire doit être grave ! Elle arrive bientôt devant le tribunal correctionnel, la vérité va enfin apparaître et l’on verra que ces poursuites sont une honte pour le syndicalisme.

L’article de vendredi a relaté les faits : les responsables de la CFDT lui reproche la gestion frauduleuse d’un compte et, à titre d’exemple, un retrait en espèces de 112 930 francs (quelque 17 000€) à son bénéfice en 2000. L’affaire a toujours été présentée ainsi aux adhérents et militants et pourquoi mettraient-ils en doute la parole de leurs responsables ?

Depuis le début, pourtant, des adhérents et militants ont du mal à croire cette version. Ils cherchent à savoir le vrai, au nom de la présomption d’innocence, parce que ce permanent est un militant dans l’âme, reconnu par tous… et parce qu’il n’était pas l’unique gestionnaire de ce compte litigieux ! Un autre gestionnaire est d’ailleurs, toujours aujourd’hui, responsable CFDT !

Ces fameux 17 000 € soi-disant détournés sont très clairement 25% des salaires dus par leur armement aux 15 marins lettons, lithuaniens et russes abandonnés sur le navire « Victor ».

Cette somme provenait d’un accord entre le Ministère des Transports, le propriétaire espagnol de la cargaison de blé que transportait le navire et le permanent de la CFDT. L’État qui était caution et a finalement payé, non seulement n’a pas porté plainte, mais l’Administrateur des Affaires Maritimes s’est montré satisfait de la manière dont le permanent avait traité ce dossier et il le fait savoir encore aujourd’hui.

Vendredi, dans le Télégramme, Patrick Jagaille feint de ne pas savoir où la somme est passée alors qu’il le sait très bien. Autant la presse locale que la CFDT, tout le monde, à l’époque, a largement salué ces versements, par le permanent de la CFDT. « A bord du Victor, les marins comptent scrupuleusement leurs billets ... » notait la presse le 10 juin 2000.

L’origine de l’« affaire » est donc claire depuis longtemps. On aurait dû en rester là. Mais les dirigeants CFDT ont refusé la commission interne d’audit des comptes et laissé l’enquête judiciaire gonfler le dossier jusqu’à l’extrême. Cette enquête a fouillé les comptes personnels et familiaux de l’ancien permanent, exigé de celui-ci des justificatifs de tout sur plusieurs années, y compris de dépenses faites par les plaignants eux-mêmes et même des frais de gestion bancaire du compte ! Le voilà jeté en pâture, broyé par le soupçon, contraint de se ruiner pour sa défense. Les militants CFDT qui le soutiennent se demandent pourquoi leur organisation s’est acharnée ainsi contre l’un de ses meilleurs syndicalistes ? Pourquoi ? Oui, pourquoi ? Tous les salariés qui se reconnaissent dans la CFDT ont droit à des explications.

Alors que les salariés vivent aujourd’hui des moments terribles, pourquoi les dirigeants de l’Union Locale CFDT de Brest mettent-ils une partie de leur énergie et de l’argent des adhérents à poursuivre en justice l’un de ses anciens permanents ? L’affaire doit être grave ! Elle arrive bientôt devant le tribunal correctionnel, la vérité va enfin apparaître et l’on verra que ces poursuites sont une honte pour le syndicalisme.

L’article de vendredi a relaté les faits : les responsables de la CFDT lui reproche la gestion frauduleuse d’un compte et, à titre d’exemple, un retrait en espèces de 112 930 francs (quelque 17 000€) à son bénéfice en 2000. L’affaire a toujours été présentée ainsi aux adhérents et militants et pourquoi mettraient-ils en doute la parole de leurs responsables ?

Depuis le début, pourtant, des adhérents et militants ont du mal à croire cette version. Ils cherchent à savoir le vrai, au nom de la présomption d’innocence, parce que ce permanent est un militant dans l’âme, reconnu par tous… et parce qu’il n’était pas l’unique gestionnaire de ce compte litigieux ! Un autre gestionnaire est d’ailleurs, toujours aujourd’hui, responsable CFDT !

Ces fameux 17 000 € soi-disant détournés sont très clairement 25% des salaires dus par leur armement aux 15 marins lettons, lithuaniens et russes abandonnés sur le navire « Victor ».

Cette somme provenait d’un accord entre le Ministère des Transports, le propriétaire espagnol de la cargaison de blé que transportait le navire et le permanent de la CFDT. L’État qui était caution et a finalement payé, non seulement n’a pas porté plainte, mais l’Administrateur des Affaires Maritimes s’est montré satisfait de la manière dont le permanent avait traité ce dossier et il le fait savoir encore aujourd’hui.

Vendredi, dans le Télégramme, Patrick Jagaille feint de ne pas savoir où la somme est passée alors qu’il le sait très bien. Autant la presse locale que la CFDT, tout le monde, à l’époque, a largement salué ces versements, par le permanent de la CFDT. « A bord du Victor, les marins comptent scrupuleusement leurs billets ... » notait la presse le 10 juin 2000.

L’origine de l’« affaire » est donc claire depuis longtemps. On aurait dû en rester là. Mais les dirigeants CFDT ont refusé la commission interne d’audit des comptes et laissé l’enquête judiciaire gonfler le dossier jusqu’à l’extrême. Cette enquête a fouillé les comptes personnels et familiaux de l’ancien permanent, exigé de celui-ci des justificatifs de tout sur plusieurs années, y compris de dépenses faites par les plaignants eux-mêmes et même des frais de gestion bancaire du compte ! Le voilà jeté en pâture, broyé par le soupçon, contraint de se ruiner pour sa défense. Les militants CFDT qui le soutiennent se demandent pourquoi leur organisation s’est acharnée ainsi contre l’un de ses meilleurs syndicalistes ? Pourquoi ? Oui, pourquoi ? Tous les salariés qui se reconnaissent dans la CFDT ont droit à des explications.

Le comité de soutien

Blog : http://adherents-cfdt-et-democratie...
Mel : comite.soutien.militant.cfdt@gmail.com


L’article en question et reproduit depuis Le Télégramme de Brest
Du 6/mars/2009

Justice : La CFDT poursuit l’un de ses anciens permanents

En 2005, la section du pays de Brest avait déposé une plainte pour abus de confiance. Le jugement interviendra à la fin du mois d’avril.
En ce moment, les syndicats fréquentent assidument le tribunal de grande instance brestois. FO en justice pour un tract diffusé qu’elle juge « injurieux » à son encontre, a attaqué l’un des ex-permanents du pays de Brest.

A l’époque, la CFDT locale avait déposé une plainte pour abus de confiance et recel d’abus de confiance, qui a abouti à une mise en examen de l’intéressé au printemps de l’année passée. Et à un passage de l’affaire en correctionnelle, programmé dans un premier temps fin janvier, mais renvoyé au vendredi 24 avril prochain. Ceci pour un problème de disponibilité des avocats des deux camps, M Ronan Appéré pour la partie civile, M Yann Choucq en défense.

Le prévenu, âgé d’une cinquantaine d’années, assurait notamment le suivi des marins, généralement étrangers « abandonnés » dans la cité du Ponant. Ces professionnels n’étaient plus payés par leur armateur. La CFDT leur venait en aide, par le versement des salaires par exemple, avec l’argent qui transitait par un compte bancaire spécifique, ouvert un jour de mai 1998. D’où son surnom, le compte « marin ».

Une somme de 17000 euros en question.

Sauf qu’à son départ, en 2004 et après presque dix ans de « bons et loyaux services », le syndicaliste « n’a pas fourni les pièces comptables justificatives des opérations qu’il a réalisées lui-même », critique Patrick Jagaille, le responsable de la CFDT du pays de Brest, qui y voit là le « seul préjudice » pour son organisation.

Dans la ligne de mire surtout, une somme de quelque 17000 euros créditée, en 2000, sur le « compte marin », puis qui s’était envolée sans aucune trace écrite. En fait, il s’agirait des salaires versés à des matelots du « Victor », un cargo letton alors immobilisé sur le port de commerce. Le numéraire émanait du gouvernement.

« Pas un professionnel de la comptabilité »

M. Choucq veut bien reconnaitre que son client « n’était pas un professionnel de la comptabilité », mais il ne comprend pas qu’il soit aujourd‘hui le seul à être incriminé : « Deux autres personnes avaient apporté leur signature pour ouvrir le compte ». Pour le conseil, les débats pourraient s’élargir au « caractère occulte de la gestion des fonds des syndicats », à son « opacité ». Le tout dans un climat de « tensions entre différents courants au sein même de la CFDT ». Reste que le prévenu paie toujours sa cotisation.

Aurélien Douillard


Extrait du BULB N° 21-2000, journal interne de la CFDT du pays de Brest

le 26 mai 2000

LE VICTOR RESTERA A QUAI…
…mais les marins rentreront à la maison, avec leur salaire !
La mobilisation de la population, …..etc etc
L’article fini ainsi.

Le premier chèque des salaires (25%, soit 120000 ff*) est arrivé cette nuit à Brest.

* soit environ 18 292 euros.

Lien vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x8...

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