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Coordination Pour un Autre Cinéma : Le PROGRAMME complet

Publie le lundi 25 octobre 2004 par Open-Publishing

• Mardi 28 septembre à 19h30 : LA REVUE DOCUMENTAIRES

« GREVES A FRANCE3 » de Thierry NOUEL - © 2004 - 3h10 - AGAT FILMS et film personnel

• LA MIRE AMERE (1ère partie - 1997- 1 h 41 mn)
Pendant 10 jours, la chaîne de télévision France3 est en grève. À l’issue des négociations un protocole d’accord est signé entre les syndicats et la direction. Victoire ou défaite ? Y a-t-il eu « trahison », ou les syndicats ont-ils « sauvé les meubles » ?
Cette première partie propose, à partir de ce conflit social emblématique, une réflexion sur le mandat syndical et la représentation, sur la médiatisation et la désinformation, et finalement sur la démocratie.

• ON A RAISON DE S’INQUIETER (2ème partie - 2002 - 1 h 29)
A nouveau, grève à France3 pendant 22 jours. Le conflit porte sur les salaires, mais aussi sur la défense d’un service public que menace une privatisation larvée. Lorsque la direction oppose un mur aux revendications, comment défendre les valeurs de cette télévision qui filmait « à hauteur d’homme » ? Que reste-t-il de la solidarité et de la rigueur éthique ? Comment éviter que l’information ne glisse dans le spectaculaire et le « divertissement », comme ailleurs ? La grève se termine dans un immense silence médiatique...
Un gréviste déclare alors : « Nous avons été un test ! ». Mais pour qui ce test a-t-il été concluant ?

DÉBAT : LA DEMOCRATIE ET LA REPRESENTATION EN QUESTION : le syndicalisme du défi à la défiance ?
Invités pressentis : Thierry NOUEL (réalisateur), Aline PAILLER (journaliste), Patrick CHAMPAGNE (sociologue)

Mardi 26 octobre à 20h : RIV’NORD ET RAPSODE

« L’ILE AUX FLEURS » de Jorge FURTADO - Brésil 1989 - 12 mn - ?
Une tomate est plantée, récoltée, vendue avant de finir à la décharge de l’Ile aux Fleurs parmi les porcs, les femmes et les enfants. Alors la différence entre les tomates, les porcs et les êtres humains devient claire.

« VILLA FLORES » de Marina GALIMBERTI - 2001 - 26 mn - RAPSODE
Une expérience réussie d’économie populaire et participative dans une coopérative de traitement de déchets à Villa Flores, bidonville de Porto Alegre au Brésil. Depuis une dizaine d’années, la municipalité de Porto Alegre soutient des initiatives d’économie sociale et solidaire, et met en place, en concertation avec les citoyens, différents outils, comme le programme "Etiqueta Popular" (pépinière d’entreprises de commerce équitable) ou la pratique du budget participatif.

« TRAVAILLER (+ OU -) AUTREMENT » de Patrick LAROCHE - 2003 - 52 mn - Collectif RIV’NORD
Quatre cas d’économie sociale à Saint-Denis et l’Ile-Saint-Denis : « Alices », « Andines », « Coups de mains » et « Femmes actives ». Quatre formes inégalement engagées d’une approche équitable du travail et des échanges avec des entreprises qui tentent de vivre le rapport au travail, à la production, au commerce, autrement que selon les sacro-saintes lois du Marché. Une réflexion artisanale pour construire des alternatives à la mondialisation libérale.

DEBAT : Partout, des femmes et des hommes refusent le désastre économique organisé par le capitalisme mondial et inventent, d’ores et déjà, des façons de vivre qui transforment les utopies sociales en réalité présente. Ils participent à la construction d’une véritable démocratie, porteuse de libertés, et dessinent, par la création de ces poches de résistances, l’humanité de demain. Ces nouvelles pratiques ouvrent-elles en effet le champ des possibles ?
Invités : Marina GALIMBERTI (réalisatrice), Patrick LAROCHE (réalisateur), Michel BESSON (coordinateur de la coopérative ouvrière de commerce équitable « ANDINES », à l’Ile-Saint-Denis, et directeur de « MINGA », association de promotion du commerce équitable), Sylvia PEREZ VICTORIA (représentante de « La ligne d’horizon », association des Amis de François PARTANT) Jacques RANCIÈRE ( historien des utopies du XIX siècle, spécialiste des pratiques d’autogestion et d’auto-organisation du travail, sous réserve).

• Mardi 2 novembre à 20h : SONS ET IMAGES
(Festival des ECRANS DOCUMENTAIRES)

Yelli est travailleur clandestin en Italie. Le reste de la famille vit sans moyen au Sénégal. Le réalisateur, qui seul peut voyager librement, est au centre d ’un échange de lettres filmées dont il est à la fois l’initiateur et le messager, et ce dispositif apparaît comme l’expression la plus juste de sa place et de son point de vue, car il lui permet d’expérimenter ce qui lui semble essentiel dans l’acte de filmer : relier ce qui est séparé...

DEBAT : EXILS, MIGRATIONS...
Invités pressentis : François Christophe (sous réserve), Didier Husson, délégué général du festival Les Ecrans Documentaires (liste non close).

• Mardi 23 novembre à 20h : VOIR&AGIR

« LE REPOS DU FAKIR » de Gilles PATTE et Stéphane ARGILET - 2000 ? - 6mn - CANAL MARCHES
Face à d’agressives mutations de l’aménagement urbain, un sans-logis tente de s’installer pour dormir dans la rue, dans le métro, etc.

« EN VIE » d’Emmanuel POUTTE - 2000 - 3 x 26 mn - LUX FUGIT FILM
"Je ne veux pas de cette société, ni du bonheur qu’elle me propose. Je suis parti à la rencontre de ceux qui n’acceptent pas le totalitarisme néo-libéral et qui ne se résignent pas à la doctrine du profit et rien d’autre".
À travers le portrait de quelques personnes qui ont eu le courage de rompre avec la frénésie de la consommation et un modèle de vie tout tracé par une société qui ne les satisfaisait pas, le film invite à une réflexion sur la résistance possible à ce nouveau totalitarisme qui étouffe, éteint, comprime, amollit les volontés : celui des logiques commerciales et économiques. Il montre comment des réseaux de solidarité se sont constitués, par l’action concrète de jeunes militants qui ont su renouer avec les luttes de leurs aînés en les prolongeant, hors des partis politiques traditionnels, selon d’autres formes et sur d’autres bases : portraits de Marie-Luce, (militante au quotidien dans le nord de la France), d’une coopérative agricole en Belgique et d’un collectif de jeunes agitateurs pour les droits sociaux. Ce film témoigne d’une transformation en profondeur des formes de l’engagement.

DEBAT : LES NOUVELLES FORMES D’ENGAGEMENT
Invités pressentis : Jean-claude AMARA (Droits devant !!), R.A.P. (Résistance à l’Agression
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• Mardi 30 novembre à 20h : LA CATHODE

« De l’espace du possible à la Troisième rive » : il y a une dizaine d’années le réalisateur Roland Moreau participait à une expérience de squat artistique comme chanteur et cinéaste. Il nous présente deux épisodes de cette aventure, avec un film essai qui montre comment imaginaire et expérience s’articulent dans sa perception du réel.

« L’Espace du possible » de Roland MOREAU - 1995 - 25 mn - EXTERIEURS FILMS
L’équipe de l’Atelier 61 occupe un local industriel du 10° arrondissement de Paris, laissé à l’abandon et transformé en espace de création artistique. Cet outil de travail accueille tous les mois plus de 30 compagnies, réunit plus de 600 adhérents et emploie quatre salariés. Ce film témoigne de leur travail et de l’esprit qui les anime.

« La Troisième rive » de Roland MOREAU - 2001 - 50 mn - La CATHODE
La nécessité pour les artistes d’avoir un lieu où travailler est vitale, mais hors des circuits culturels subventionnés ou commerciaux, que faire ?
« La troisème rive », ce sont ceux qui rament à contre-courant dans un conte africain, et c’est également le nom du lieu artistique que nous fait découvrir ce documentaire, situé dans une usine .
Ce film, est la suite de "L’Espace du possible", et nous raconte l’itinéraire de Badia et Denis Robert qui, en l’espace de quelques années, sont passés d’une installation précaire dans un squat à une installation légale dans une usine. Badia et Denis, qui pratiquent leur art plus qu’ils ne le théorisent, s’interrogent sur la place de l’artiste dans la cité et le rapport entre norme et marge.

Film surprise !

DEBAT : LES LIEUX DE L’ALTERNATIVE
Invités pressentis : Alain FHIMA (" Goumen Bis"), Denis ROBERT ("la Troisième rive"),
Laurent DANCHIN (critique d’art), le BARBIZON, « Les Electrons Libres »