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FÉRIA BEZIERS : BODEGA DU CERCLE POPULAIRE

Publie le lundi 4 août 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

FÉRIA BÉZIERS 2008
TOUS LES SOIRS
BODEGA JOSEPH LAZARE
cercle populaire toujours vraiment et radicalement à gauche...
2, rue Voltaire
(par la rue Victor Hugo)

TAPAS - BAR – DINER

mercredi 13 août : PAELLA
jeudi 14 août : FIDEOA
vendredi 15 août : CHILI CON CARNE
samedi 16 août : MOULES FARCIES
dimanche 17 août : PAELLA


menu 10 €

plat, fromage, dessert, pain et vin

Messages

  • UNE FÉRIA ? comment peut on ? comment avoir le courage de faire

    souffrir un animal ? c’est dans un pré sa place en totale liberté et en paix

    ça , c’est du même tonneau que les JO et sports de compétition ,sports

    de combat ,courses de chevaux ,combats de chiens ,coqs ,et j’en passe et

    des meilleurs = FRIC

    A ÉRADIQUER DE LA SURFACE DE LA TERRE

  • Toujours vraiment et radicalement à gauche...mais sans conscience. Drôles de cocos !
    Enfin, pas si drôles que ça. En fait, typiques de la confusion de notre époque si merveilleuse.

  • Une feria : n’est pas cette fête durant laquelle l’on sacrifie de nombreux taureaux, en excitant leur instinct de défense, en les faisant lentement souffrir, sous les cris et les moqueries du public ?

    • src="http://www.anticorrida.com/html/boutique/cartes/sine12.jpg">

    • Oui et alors J des P !! "La souffrance animale est partout" : c’est ce que rabachent ceux qui ne supportent pas que l’on argumente sur le sadisme des corridas et la souffrance des taureaux surtout pour le Fric, pour justifier la persistance de cette fête rituelle de plus en plus dépassée, de sang et de mort pour laquelle les spectateurs ont payé afin de se "délecter"et qui exhacerbe et entretien l’instinct de violence et de domination du plus fort sur le plus faible.

      Mais mille sabords !!!! C’est pas parce que le voisin frappe sa femme régulièrement que je dois faire de même avec la mienne, et que je dois construire en plus des gradins autour pour que les gens se régalent du spectacle en admirant ma soi-disant puissance et pour faire du FRIC !!!

      On ne peut pas justifier une cruauté, une violence à tel et tel endroit en décrivant la cruauté et la violence qui existe ailleurs.(qu’elle soit humaine ou animale d’ailleurs)

      D’ailleurs, les mêmes qui ricanent et se moquent des anti-corridas en parlant des autres souffrances animales, ricanent et se moquent des associations de défense des animaux, qui n’acceptent pas plus, fondamentalement, d’ailleurs la souffrance humaine.

      Mais cette dernière fort heureusement et tant mieux, n’est pas en peine de défenseurs.
      Il y a 10 fois plus d’associations de défense humanitaire que d’associations de défenses animales, qui n’ont jamais eu pour but d’ailleurs, d’appeler à abandonner les causes sociales et humanitaires, l’un n’empêchant pas l’autre on se tue chaque fois à le répéter, en vain, aux gens de mauvaise foi qui pullulent dans ce bas monde.

      D’autre part, s’il est vrai qu’il y a beaucoup à dire et à changer sur les pratiques d’élevages,soumises à la loi du Fric maximum, comme tout le reste, elles sont le prolongement de la mise en place structurelle d’organisation sociétale et de moyens pour nourrir la population qui est comme on le sait omnivore depuis la nuit des temps.

      Et le débat entre végétariens et omnivores est un autre débat, très intéressant aussi, puisque rentrent en jeux les considérations sur la santé mais aussi l’équilibre et l’harmonisation de la production agricole et de l’élevage avec les besoins de la population (la faim dans le monde en particulier) et l’équilibre écologique de la nature que nous devons protéger pour le bien de tous.

      La corrida est un cas particulier, qui touche aux rituels culturels certes, mais qui dit culturel ne dit pas forcément que son expression est louable et bénéfique à ceux qui l’exercent et encore moins à ceux qui le subissent et donc, le mot culturel n’est pas synonyme d’intouchable ni d’immuable. (Voir l’excision, l’infibulation, les femmes au coup de girafe tenu par des anneaux, la condition féminine dans le monde etc, etc, mais sur le plan social en occident cette soumission infériorisation de la femme se traduit par des salaires inférieurs, des maltraitances conjugales, des insultes à l’assemblée ou par internet sur des fils de discussions ou autre.

      C’est la même racine culturelle de rapports de dominations, ce persistant et pernicieux atavisme de l’homme plus que de la femme sans doute, même si certaines ont une autre façon de dominer, (mais ça c’est encore un autre sujet), et la domination sociale de l’homme sur la femme a aussi été démontré par Marx et Engels si je ne m’abuse non ?.

      La corrida procède de cette racine, mais, Contrairement aux sinistres pratiques d’élevage derrière le rideau, la corrida thêatralise dans des habits de lumière et en musique, dans une mise en scène dramatique très étudiée et met en spectacle (lucratif pour certains) le plaisir "sacré" pervers et sadique de dominer en s’octroyant le droit, à la face du monde, et avec les encouragements du public de torturer lentement si possible et à mort un être vivant "culturellement" à sa merci, dans un combat inégal où l’homme aura mis toutes les chances de son côté pour en sortir victorieux.

      Tant que certains communistes inconscients approuveront et seront complices de ces pratiques en se gargarisant du mot passe partout "culturel", en confondant le contenant et le contenu, le sens profond et les apparences, la beauté et la laideur des gestes et des intentions qui les sous-tendent, en méprisant ou ignorant volontairement l’évolution absolument nécessaire des mentalités vers un monde sans domination et sans violence en commençant par notre vie quotidienne et nos moeurs chaque fois qu’on veut bien en prendre conscience et qu’on le peut, je crois sincèrement qu’on n’est pas sorti de l’auberge, car la racine "ancestrale individuelle et atavique" de toutes les dominations est à prendre en compte autant que la domination de la classe capitaliste contre le peuple et son noyau de résistance pour des changements révolutionnaires, la classe ouvrière.

      Dans le cas contraire, il n’y a pas à s’étonner que nous reproduisions à peu près les mêmes scénarios de privilèges, de domination et d’exploitation d’une classe de profiteurs, d’un groupe plus malin, d’une élite compétente, ou autre groupe minoritaire dominant sur la classe prolétarienne et sur des millions et des milliards d’individus.

      Que la droite et les sociaux démocrates Roccard et compagnie soient contradictoires dans leurs paroles et dans leurs actes ne m’étonne pas, c’est dans l’ordre des choses, et c’est un bien piètre argument pour un Rite millénaire bien dépassé, mais que les communistes pataugent dans la même mélasse que les autres en se justifiant par des amalgames douteux, en mettant tout dans le même sac et affirmant avoir raison, ça ça me désole et m’insupporte gravement.

      M des R

    • Non, Communiste n’égale pas beauf pro-corrida, pour ma part, j’ai assisté en 1971 à une "novillada" en Andalousie : 6 taureaux exécutés... J’avais beaucoup lu sur la tauromachie, Hemingway, Blasco Ibanez, et d’autres sur cette longue tradition espagnole et le "petit monde" qui l’entoure. J’en ai retenu les gestes cruels l’odeur fade et écœurante du sang répandu et je n’ai plus jamais assisté à ce spectacle aussi frelaté, aussi pourri que le sport de "haut niveau".
      Ce combat anti-corrida n’est pas l’essentiel de ma vie et la présence de Rocard parmi les "anti", me fait penser à un Néron qui n’hésita pas à baisser le pouce sur des vies aujourd’hui déstructurées, sur des vies jetées dans la rue, piétinées au travail et dans leur entourage, sur des vies dont certaines appellent au secours, sacrifiées sur l’autel de sa politique "social"-libérale. Rocard, un vieux crocodile déguisé en "animaliste". JdesP

    • Cher camarade J des P,

      Je suis persuadée qu’au fond nous sommes d’accord.

      Non bien sûr tous les communistes ne prennent pas fait et cause POUR les corridas, mais qu’il y en ait encore une partie qui le fasse ne me rassure pas pour l’avenir du PC et des mentalités individuelles dont l’évolution incombe aussi, EN PARTIE en tout cas, à chaque individu en toute conscience. Et c’est possible, maintenant, sans attendre demain.

      Cela montre bien que cette question touche bien à l’intime de l’individu, à sa sensibilité ou non à TOUT le VIVANT par la conscience qu’il a que "tout ce vivant" participe à sa propre harmonie et à son évolution et mérite PROTECTION, RESPECT, et pourquoi pas AMOUR, puisque c’est l’Homme le Maître du monde. (Mais attention à la Classe sociale bien sûr et à la Classe d’Hommes qui prend la barre, car individuellement parlant des cons y en a partout). A moins que l’on considère que le terme AMOUR dans le sens UNIVERSEL ne fasse pas partie de la REVOLUTION !

      Les raisonnements qui se focalisent uniquement sur le genre Humain (par, pour, et en fonction de l’Homme), en négligeant ou méprisant les autres souffrances et donc les autres combats, sous prétexte que Marx a basé sa théorie sur la condition humaine et la lutte spécifiquement sociale et politique (déterminantes certes, pour une organisation sociétale qui permette le partage équitable, et le progès social et humain, et la sauvegarde de la planète) contre le criminel égoïsme et l’avidité démesurée des tenants du système capitaliste, oublient ce qui fait justement la grandeur de l’être Humain TOTAL, lui qui n’est que poussière au sein de l’Univers infini : l’Ouverture de sa Conscience au Lien Solidaire avec non seulement les autres Hommes, mais avec tout ce qui est Vivant et avec l’Univers dans sa vie de tous les jours.

      A l’étape de crise planétaire et d’alerte totale écologique, espèces animales et humaine où nous en sommes, tout est à sauver en même temps, en n’oubliant pas évidemment que le combat le plus essentiel est celui de remettre ce monde à l’endroit et d’abolir le système capitaliste afin que chaque conquête des travailleurs ne soit pas INDEFINIMENT reconfisquée demain, comme cela se passe depuis toujours dans ce système capitaliste bien verrouillé.

      Le combat anti-corrida n’est pas l’essentiel, mais il participe à l’évolution des consciences y compris en ce qui concerne LA PART de responsabilité de chaque individu, dans la qualité de ses rapports au quotidien avec les autres et avec le reste de la planète.

      Comme il est effectivement difficile pour chacun de tout faire en même temps, la vie elle même équilibre simplement les choses en laissant libre chacun de participer ou pas à un ou plusieurs combats, en fonction de son histoire personnelle, de son énergie disponible ou de sa sensibilité. C’est aussi simple que cela, et il semble bien dérisoire de passer son temps à critiquer tel ou tel combat sous prétexte que d’autres seraient plus importants, alors que ce sont des vases communicants s’agissant de l’évolution des mentalités et de la conscience humaine. Et sachant que un combat n’empêche pas l’autre. (rabâchons, rabâchons .... il finira peut-être un jour par en rester quelque chose).

      Sinon, Est-ce qu’on devrait critiquer les luttes sociales catégorielles sous prétexte qu’il y en a d’autres qui ne se font pas le même jour.

      M des R .... de flamenco Olé !!