Flambée généralisée de la prévalence de l’autisme dans le monde !

Au cours des deux dernières décennies, la fréquence de l’autisme a beaucoup augmenté aux Etats-Unis, passant de un enfant sur 2000 à un sur 166. Le lien entre autisme et mercure, un composé neurotoxique est depuis longtemps discuté. Le thimérosal, un agent de conservation à base de mercure contenu dans certains vaccins infantiles, est ainsi, entre autres éléments, mis en cause.

Pour n’en citer qu’une, déjà en 2005 une étude de chercheurs texans avait mis en évidence une corrélation troublante entre taux de mercure dans l’environnement et prévalence de l’autisme.
Raymond Palmer et ses collègues chercheurs de l’Université du Texas se sont intéressés aux rejets du métal dans l’eau ou l’air (centrales électriques, exploitations minières, etc.).
Ils ont analysé les données de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) concernant la pollution au mercure de 254 comités du Texas en 2001 et les ont comparé au nombre d’enfants autistes suivant un programme d’éducation spécialisée dans 1200 académies de l’Etat. L’étude reprise dans le journal Health & Place associe, de manière statistiquement significative, chaque demi tonne (453 kg exactement, soit mille livres) de mercure relâché dans la nature à une augmentation de 43% des services d’éducation spécialisée et de 61% du taux d’autisme.
Une équipe de l’Institut MIND de l’Université de Californie-Davis a déjà entamé l’évaluation, chez des patients autistes, des niveaux de différents métaux toxiques comme le mercure, le cadmium et le plomb, pour les comparer à ceux d’enfants non atteints. Résultats à paraître.

Bien au fait de la problématique, de nombreux parents refusent de faire vacciner leurs enfants contre les infections infantiles ce qui aurait contribué à une hausse de cas de rougeole aux Etats-Unis et dans certains pays européens selon les centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies. Par cette affirmative bien trempée, y-a-t-il volonté de culpabilisation de parents "trop prudents" où est-ce que le risque éventuel en vaut la chandelle ?

Une étude récente de chercheurs de l’Université Columbia à New York publiée dans Public Library of Science a reproduit dans les même les conditions une étude du docteur Andrew Wakefield au Royal Free Hospital en Grande Bretagne en 1998, publiée dans le Lancet, qui démontrait un lien etre autisme et vaccination.
"Nous n’avons trouvé aucun lien entre le moment de la vaccination et l’apparition de problèmes intestinaux ou d’autisme", prétnd le Dr Mady Horni de l’Université Columbia, l’un des auteurs de l’étude.

Reste que le constat de l’accroissement foudroyant de la prévalence de l’’autisme dans le monde est bien réelle. A ce rythme, il se trouvera bien une étude pour en apporter la preuve contraire.
Assurément ce sera nier l’évidence.
Reste, en quelque sorte, à déterminer quelle entité aurait intérêt à nier l’évidence ?....