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Gauche : le PCF face aux appétits socialistes

Publie le samedi 22 septembre 2007 par Open-Publishing
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Rue de Solférino, on lorgne sur plusieurs villes communistes. Et place du Colonel-Fabien, on met en avant la nécessité de l’union pour se protéger.

Au siège du PCF, la petite phrase de Bruno Le Roux, expert ès élections du Parti socialiste, a fait frémir : "Il y a des villes communistes où les socialistes ont des arguments à faire valoir en faveur de primaires."

Convaincu que les rapports de forces électoraux ont évolué en ce sens depuis 2001, le PS est donc prêt à venir disputer à son habituel allié plusieurs de ses 38 villes de 20 000 habitants, notamment en Seine-Saint-Denis.

"C’est une logique destructrice, estime Patrice Bessac, l’un des porte-parole du PCF, qui souligne, sibyllin, que "si le Parti communiste, dans de nombreux endroits, ne peut gagner sans le PS, la réciproque existe aussi".

Les deux partis ont donc entamé des négociations serrées, le PCF, toujours très marqué par le mauvais score de Marie-George Buffet à l’élection présidentielle, n’étant pas disposé à abandonner sans combattre une partie de ses forces locales.

Ainsi, selon Patrice Bessac, "il faut que le PS réfléchisse bien et que tous ceux qui montrent leurs muscles dans quelques villes reviennent à la raison. Et la raison, c’est l’union".

Le Bleu de Profession Politique du 19 septembre 2007

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