Accueil > LES PARTISANS DU OUI SONT D’ARDENTS DEFENSEURS DE LA CONCURRENCE LIBRE ET (…)
LES PARTISANS DU OUI SONT D’ARDENTS DEFENSEURS DE LA CONCURRENCE LIBRE ET NON FAUSSEE
Publie le jeudi 12 mai 2005 par Open-Publishing2 commentaires

Le OUI défend la concurrence libre et non-faussée.
Les promoteurs du OUI défendent le principe d’une « concurrence libre et non faussée », « dont l’émergence remonterait à l’après-guerre », en soutenant que « la participation des grands trusts allemands à l’avènement du IIIème Reich conduit les Européens à refuser toute forme de monopole en Europe » !
En d’autres termes, ceux qui s’opposent à la libre concurrence seraient des partisans du totalitarisme ! Cette injure fait une fois de plus écho à la piteuse campagne cherchant à mêler le NON de gauche aux NONS populistes ! Mais surtout elle sous-entend que progressisme rime avec libéralisme !
Nos promoteurs du OUI oublient que pour les sociaux-démocrates du siècle dernier, dont ils se réclament encore (pour combien de temps ?), le développement capitalisme engendre inévitablement le contraire de la concurrence : le monopole. Les sociaux-démocrates allemands ignoraient en tout cas l’utopie d’une concurrence parfaite qui n’a jamais existé et qui est devenu le cache-sexe de privatisations et de fusions-acquisitions bien plus démesurées qu’au stade « impérialiste » du siècle dernier.
Aujourd’hui, les principales industries stratégiques (notamment les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) et les entreprises assurant des missions de service publics sont des activités de réseaux. Elles sont ce que les économistes nomment unanimement des monopoles naturels.
Le coût de l’installation et de l’entretien du réseau est tel que, la concurrence atomisée sur des bouts de réseau n’étant pas rentable, le contrôle de l’ensemble du réseau s’avère vital. Dès lors, l’ouverture à la concurrence n’est qu’un leurre, masquant de vastes transferts de droits de propriétés.
Une fois privatisées ou interdites d’aides publiques, les entreprises devant assurer une mission « d’intérêt général » devront à la fois combler les pertes inévitablement occasionnées par ces missions. Elles ouvriront leur capital pour lever des fonds propres et se prêteront à de vastes mouvements d’OPA et d’OPE donnant naissance à des monopoles privés supranationaux.
Voilà l’effet prévisible de la défense du principe de « concurrence non-faussée » ! Mais il est vrai que la privatisation d’EDF et la filialisation de France Télecom, de la Poste et de la SNCF étaient défendues il n’y a pas si longtemps par certains partisans du OUI de gauche !
Source "Non socialiste"
Messages
1. > LES PARTISANS DU OUI SONT D’ARDENTS DEFENSEURS DE LA CONCURRENCE LIBRE ET NON FAUSSEE, 13 mai 2005, 00:10
================================================================
Protegeons L’europe
Disons NON à la Constitution
================================================================
URGENT VIDEOS ET DOCUMENTS SUR LE TCE
http://ignoredby.free.fr/Media/Pol
http://eyeonly.free.fr/Media/Pol
================================================================
2. > LES PARTISANS DU OUI SONT D’ARDENTS DEFENSEURS DE LA CONCURRENCE LIBRE ET NON FAUSSEE, 13 mai 2005, 07:44
Les effets de la concurrence ? Il suffit de lorgner les lucarnes à décerveler pour se faire une idée...