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La propagande sale du Oui et ses contradictions

Publie le mardi 17 mai 2005 par Open-Publishing
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"Il faut ratifier ce texte car, pour la première fois, il dessine l’Europe que nous voulons : une Europe politique et sociale. »
(Bertrand Delanoë et Dominique Strauss-Kahn, Le Monde, 3.7.04)

« Sur le social, il n’y a pas grand-chose, mais ce pas grand-chose n’est pas à négliger. »
(Elisabeth Guigou, AFP, 24/06/04)


« Ainsi, après avoir placé au premier rang de ses priorités la généralisation du vote à la majorité qualifiée - gage d’efficacité dans une Europe élargie -, le gouvernement français a facilement renoncé à cette exigence en acceptant de manière passive le maintien de l’unanimité pour la politique étrangère, la fiscalité et le budget.(...)
Le maintien de l’unanimité en matière fiscale fait courir le risque de dumping, entraînant des délocalisations d’entreprises et affectant gravement la situation de l’emploi. »
(Bertrand Delanoë et Dominique Strauss-Kahn, Le Monde, 03/07/2004)

« L’adoption de la Constitution européenne donnera naissance à une Europe ambitieuse qui fera résolument le choix d’une harmonisation sociale par le haut, c’est-à-dire le refus du dumping social. »
(Jacques Chirac à la Sorbonne, 26.04.05)


« Ce qui devrait nous rendre méfiant vis-à-vis des arguments du non, c’est leur pureté. Il est contre tout ce qui est mal : les OGM, la misère, la perte d’identité, le chômage, l’injustice, la disparition des valeurs, l’impérialisme américain, la dictature des marchés -toutes choses qui n’ont rien à voir, une fois de plus, avec l’adoption d’une Constitution européenne. »
(Philippe Val, Charlie Hebdo, 6/06/05)


« Ceux qui sont, au sein du Parti socialiste, contre le marché et contre la concurrence, ils sont pour quoi ? Ils sont pour quelque chose de plus dirigiste que la Chine communiste d’aujourd’hui ? »
(Alain Duhamel, RTL, 15.11.04)


« Ce qui n’était pas prévu, c’est que les peuples puissent refuser ce que proposent les gouvernements. »
(Michel Rocard, International Herald Tribune, 28.7.92)


« Le rôle d’un dirigeant politique de gauche, ce n’est pas de suivre ce qu’est le mouvement d’humeur, ce n’est pas d’être derrière tous les fantasmes populistes, ce n’est pas d’enfourcher tous les chevaux souverainistes, au prétexte qu’ils seraient parfois, c’est vrai, partagés par l’opinion. »
(François Hollande, Le Grand Jury RTL-Le Monde, 22.11.04)


« Le non va consister à flatter les passions qui font une France réactive, conservatrice, étatiste, égalitariste, passions négatives et réactives, passions qui nous isolent et sur lesquelles on ne peut guère construire que du ressentiment. »
(François Éwald, Les Échos, 5.10.04)


« Il y a eu deux événements importants cette semaine qui expliquent pourquoi l’Europe est une nécessité absolue quand on est républicain. L’un est Auschwitz, l’horreur, l’abomination. Une Europe pour dire plus jamais ça, pour être un rempart contre la barbarie. L’autre fait qui est tourné vers le futur, c’est le nouvel Airbus. [...]
En juin prochain, on votera pour ou contre l’Europe, point final. »
(Jack Lang, TF1, 25.1.05)


« Si seuls les quatre-cinquièmes des États ont ratifié le traité dans un délai de deux ans, le Conseil européen se saisit de la question. Cela signifie que, si leur masse critique est suffisante, les États qui auront ratifié le traité iront de l’avant.
Ils [...] se réuniront le lendemain pour approuver la nouvelle Constitution. Ceux qui pensent que rien ne se passera en cas d’échec se trompent. Nous avons trop investi dans cette Constitution pour accepter son échec. »
(Inigo Mendez de Vigo, député européen, Le Monde , 5.1.05)


« Les partisans du Non ont distillé dans les cerveaux le poison du mensonge. »
(Jack Lang, Le Parisien, 18.04.05)


« On doit dire sans relâche aux français que ce texte est un rempart contre les grands mamouths financiers, militaires et politiques qui gouvernent, que c’est une victoire de la gauche européenne acquise aux dépens de la conception anglo-saxonne de l’Europe. »
(Jack Lang, in Marianne 23.04.05)

« Certes, il ne faut pas être hypocrite, cette Constitution européenne est loin de ressembler à un chef-d’oeuvre, comme on pouvait d’ailleurs le pressentir depuis longtemps. Ses défauts et ses insuffisances sont éclatants et notoires : déficit social, passivité économique, espace trop réduit et entraves trop nombreuses aux décisions à la majorité, clause de révision (essentielle pour améliorer ultérieurement le texte) d’une lourdeur aberrante. Cette Constitution européenne porte la marque britannique, n’assume pas le modèle social européen, craint le fédéralisme et ressemble plus, au bout du compte, à un traité diplomatique ingénieux qu’à une Constitution ambitieuse. »
(Alain Duhamel, Libération, 30/06/2004)


« Parfois, le oui simpliste est plus efficace que le non complexe ... et réciproquement. »
(Jean-Pierre Raffarin, in Marianne, 9.4.05)


« Si la France vote non, nous serons privés de Jeux Olympiques. »
(Jack Lang, RTL, in Marianne, 9.4.05)


« Si vous votez "non" au référendum on s’expose à un risque de guerre. »
(Pierre Lellouche, dans l’émission "tout le monde en parle" sur france 2, 26.04.05)


« Les partisans du non sont des réactionnaires, des néo-conservateurs, des néo-communistes, des néo-cons qui tentent de vous persuader que voter non au traité est une bonne chose ! »
(Denis MacShane, Ministre britanique des Affaires Européennes, in Mariane, 16.04.05)


« Le débat interne au PS sur le projet de Constitution européenne doit être serein et maîtrisé, conscient que [son] rôle consiste à ce que le débat ait lieu dans le respect des personnes. »
(François Hollande, à Lommes, le 11 septembre 2004)


« La maladie politiquement transmissible anti-européenne a franchi la Manche et a infecté des responsables du Parti socialiste français. »
(Denis MacShane, Ministre britanique des Affaires Européennes, Le Monde, 26.03.05)


« Les camarades qui ont pris partie pour le non, devront rendre des comptes, et leur attitude sera condamnée politiquement. »
(François Hollande, Radio J, in Marianne, 23.04.05)


« Une pollution, une mystification et un mensonge, le choix du néant, une piscine sans eau, de l’agitation d’analphabètes. »
(Michel Rocard, Le Journal du Dimanche, in Marianne, 19.02.05)


« Pour garantir la victoire du oui, il faudrait que Chirac annonce qu’en cas de victoire du non, il sera obligé de se représenter. »
(Ernest-Antoine Seillière, Le Nouvel Obs, 14.04.05)


« Personnellement, je suis opposé à tout référendum. C’est un mauvais instrument parce qu’on lie tout à tout, dans un référendum. Il y a deux formes de démocraties. Il y a les démocraties directes et les démocraties représentatives. Moi je suis partisan de la démocratie représentative et les référendums n’ont pas de place dans cette forme de démocratie (...) Les élus ont été élus pour décider, je ne crois pas à la démocratie directe. »
(Frits Bolkestein, Le Figaro, 7.04.05)


« "C’est très facile : dans la langue de mon pays, mon nom ne se prononce pas comme Frankenstein, mais plutôt comme Einstein. »
(Frits Bolkestein, France Inter, 7.04.05)


« "... envisageons simplement les dangers que la démocratie fait courir à une grande ambition. Ils sont considérables et, de plus en plus, les dirigeants des pays modernes, s’ils veulent gouverner de façon efficace, devront trouver les moyens de contourner la démocratie. »
(Stéphane Denis, chroniqueur au Figaro, Le Figaro, 20.04.05)


Le Oui par les jeunes UDF de la Somme
Léger, délicat, argumenté.

http://lemesle.free.fr/nomablog/jouir.jpg

http://lemesle.free.fr/nomablog/trop_bonne.jpg


Alain Lamassoure (UMP) : « Mais non c’est pas compliqué, la partie I et II sont faciles à lire, comme notre Constitution... La partie III, c’est affaire de spécialistes. Je compare ça, tiens, au fonctionnement d’une voiture. Pour conduire la voiture il faut simplement le permis, après quand on soulève le capot, il y a le moteur et là, c’est l’affaire du garagiste » (France Inter, 11.2.05).


Roselyne Bachelot : « Ce qu’il convient de souligner c’est les deux premières parties de la Constitution » (France Inter, 22.3.05).


Dominique Voynet : « Les socialistes ont décidé de ne pas faire campagne avec François Bayrou, par exemple. Moi, je n’ai aucun état d’âme et je ferai campagne avec ceux qui sont capables de soutenir le “oui”. » (11.2.05 au micro de RTL)


Jean-Luc Bennahmias : « Si on me propose un meeting avec un UDF, je ne dirai pas non » (Les Échos, 7.3.05).


« Chaque conflit social, chaque accès de grogne d’une catégorie professionnelle porte en germe le refus - voire la haine - de l’Europe » (éditorial du Monde, 2.3.05).


Dominique Reynié : « Le traité, moi je le considère comme parfait » (conférence à Nanterre, 15.2.05).


« L’Unice [patronat européen] est satisfaite que le traité constitutionnel n’accroisse pas les compétences de l’Union européenne dans le domaine social » (texte interne de L’Unice, cité par L’Humanité, 19.3.05)


Laurent Joffrin : « Cette Constitution est un moindre mal. Et il vaut mieux voter pour un moindre mal que pour un mal » (France Inter, 12.3.05).


François Hollande : « On peut dire aujourd’hui que le projet de directive est arrêté et abandonné » (cité par Politis, 31.3.05).
Jean-Claude Juncker, président de l’Union européenne : « La directive ne sera pas retirée » (Cité par Politis, 31.3.05).


Danuta Hübner, commissaire européenne à la politique régionale : « Ce que nous devons faire, au contraire, c’est faciliter les délocalisations au sein de l’Europe » (citée par Le Monde, 11.2.05).


Jean-Marie Colombani : « En d’autres termes, sans ces délocalisations à l’intérieur de l’Europe, les secteurs concernés risqueraient de tout perdre » (« Constitution européenne : comment réfuter les arguments du non », Challenges, 17.3.05).


François Bayrou, en réunion publique : « Je vous le dis de toutes mes fibres [si le non l’emporte], il pleuvra plus de quarante jours ! » (Le Monde, 31.3.05).


Jérôme Jaffré, directeur d’institut de sondage : « Les Français souhaitent répondre à la question posée : Est-ce que la France veut participer au premier rang à la construction européenne ? [...] C’est l’Europe qu’on assassine si on vote “non” » (France Culture, 5.3.05) « Mercredi, José Manuel Barroso impulsera une orientation plus favorable aux milieux d’affaires. [...] Les objectifs de l’Union relatifs à la politique sociale et environnementale deviendront moins pressants » (Financial Times, 1.02.05)


Luc Ferry : « Jacques [Julliard] et moi-même sommes partisans du “oui”. On a évidemment le droit d’être partisans du “non”. [...] Le “non” cristallise tous les mécontentements. On a là une fédération des grincheux de toute sorte si je puis dire. » (LCI, 19.2.05)


Daniel-Cohn-Bendit : « Pourquoi je vote Giscard » : « Toutes les libéralisations ne doivent pas être rejetées de manière dogmatique. Pourquoi s’opposer à celle du marché de l’énergie ? » (L’Expansion novembre 2003)


Claude Imbert : le “non”, c’est « le dechaînement médiocre des intérêts corporatistes ». « Ne laissons pas le subalterne et la chienlit démagogique envahir l’horizon ! » (Le Point, 31.3.05)


Christophe Barbier : « Le “non” se nourrit de la colère, le “oui” de la raison » (L’Express, 21.3.05)


Jean-Marie Colombani : « On voit bien que les arguments du “non” sont des arguments simples - voilà : non à ci ! non à ça ! - et que les arguments du “oui” font plus appel à la réflexion » (France Culture, 26.3.05)


Dominique Strauss-Kahn : « Les arguments du non sont les plus faciles et les plus populistes » (RTL, 20.3.05)


Martine Aubry : le “non”, « c’est du populisme, c’est ce qui a conduit l’Italie d’autrefois à ce que l’on sait ».


Jack Lang : c’est « un délit de démocratie » (cité par Le Figaro, 1.4.05)


Michel Rocard a expliqué au Journal du dimanche que le “non” et ses partisans représentaient « une pollution, une mystification et un mensonge, le choix du néant, une piscine sans eau, de l’agitation d’analphabètes » ; ceux du “oui” incarnent en revanche « la France moderne, jeune et dynamique »
(cité par Marianne, 19.2.05)


Jacques Chirac a été catégorique le 3 mai sur France 2 "On ne peut pas être européen et voter non !"
(Pour souvenir, en 1985, quand Chirac disait non à l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans l’Europe, il était pro-européen).


Choisie à la suite d’un concours lancé en 1999, la devise adoptée pour l’Union européenne c’est "Unie dans la diversité" . En cas de victoire du non en France ou en Hollande, la devise se changerait alors pour "Désunie dans la diversité" ???


Giscard, à propos dr la "Constitution" européenne (Journal Du Dimanche, 8 mai) ; "Non non, il ne faut pas la lire en entier."


Giscard, en déplacement à Angers (Le Monde, 6 mai) "C’est une bonne idée d’avoir choisi le referendum, à condition que la réponse soit oui."

Source : NOMABLOG ( http://nomasis.com/nomablog/index.php/p1 ) et le Canard Enchaîné

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Messages

  • Et si vous vous étiez trompés ? Si l’échec du Traité constitutionnel européen était le triomphe du marché sur la politique, de la consommation sur la citoyenneté ? Aujourd’hui, une semaine après le "non" mêlant fascsites et gauche bienpensante(50/50), êtes-vous aussi assurés d’avoir tout bon ? Et les défenseurs du "oui" comme moi, sont-ils tous à la solde du MEDEF ? Ou bien est-ce vous qui travaillez pour le MEDEF et en plus : GRATUITEMENT ? A l’heure où la Grande-Bretagne se réjouit, avec vous, de la fin du TCE, comment vivez-vous cela ?
    Je compte sur votre esprit critique et votre libre-arbitre pour ne rien masquer.
    Bien à vous,
    Dominique Reynié