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Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé...
Publie le dimanche 20 juin 2010 par Open-Publishing8 commentaires
"Quelles qu’avaient pu être avant la guerre leurs opinions, ils se batturent tous au fond pour la même idée de la liberté, la même idée de la civilisation..."
Discours officiel du 18 juin 2010.
Ce n’est certes pas la première faute de français du président des français, mais celle-ci, dans son contexte, est particulièrement réussie.
Comment l’électorat a-t-il pu donner le pouvoir présidentiel à une personne qui ne maîtrise pas le niveau de langue d’un élève moyen de l’école primaire ?
Une idée me vient : les enseignants pourraient utiliser ce discours pour expliquer aux élèves les difficultés de la conjugaison des verbes du troisième groupe au passé simple.
Sarkozy : bientôt simplement du passé.
Messages
1. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 13:49, par 49encolère
Tout simplement honteux, déshonorant, inqualifiable.
Démission en bloc de cette équipe de mafieux incultes.
1. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 14:49, par JBL
Tout à fait d’accord !
C’est la honte internationale avec ce Nain.
Perso, dès que je l’aperçois j’en ai la chair de poule !
J’ai jamais manifesté de ma vie, mais le 24 juin je m’arrange pour faire entendre ma voix à SAINTES ou à JONZAC parce que j’habite le trou du cul du monde et que dans ma ville c’est UMP à mort ! Je resquillerai le train si y faut mais je n’ai plus rien à perdre, n’ayant déjà plus rien : 0 € de ressources !
Et si y faut : ben on dormira sur place !!! Grève générale !
2. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 20:44, par Anjou
Jamais manifesté de ma vie ..... J’le crois pas !
2. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 18:00
La syntaxe aussi, elle est pas mal pour embrouiller les esprits : pour rester clair, il aurait fallu dire : Qu’elles qu’aient pu être leurs opinions avant la guerre, au fond, ils se sont battus pour la même idée de la liberté, la même civilisation".
Le fait d’immiscer, comme des coins dans du bois à refendre, les situations de temps ou d’espace dans l’idée du discours, enraille le cheminement logique de la compréhension de l’interlocuteur. Et c’est le prendre pour un c.n en se laissant supposer qu’il puisse comprendre un tel charabia !
Car ce langage prétendument classique, mais sans conjugaison valable, n’est que prétentieux, puritain et bordélique. Il ne peut plaire qu’à ceux qui n’ont PLUS de culture : et principalement de l’Histoire, dont ils se targuent pourtant d’en ressortir une analyse philosophie, rhétorique et dialectique pourtant sensiblement encarté dans l’expression du monde spectaculaire.
Et comme c’est exactement le langage du journaliste, bien peu d’entre eux relèvent ce genre de FAUTE : non pas seulement parce qu’ils ont la même démarche d’esprit, mais surtout parce qu’ils parlent eux-mêmes en employant cette forme de syntaxe. Le peuple s’y habitue et pour formuler ses propres idées, il ne sait plus comment faire : "ça veut dire quoi ce temps du passé évoqué au présent ? Qu’avais-je vécu qui dût être décrit ? Quelle influence ce passage sur le futur ?".
3. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 18:22, par momo11
Un ane reste un ane !Pardon pour les anes.....momo11
1. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 20:42, par Anjou
Cela n’empêche pas nos amis les ânes d’aimer se protéger du soleil et donc de porter un chapeau. Nos amis les ânes ont un accent, ça les rend très sympathiques ( je parle de ceux qui ont quatre pattes !)
4. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 20:46, par Anjou
Est-ce son scribe habituel qui lui a écrit ce torchon ?
5. Le Président, le passé simple : bientôt simplement du passé..., 20 juin 2010, 23:25, par NOPASARAN
Rien d’étonnant dans ce verbiage dans la bouche d’un nain, petit dans tous les domaines.
Un cornichon même baigné dans le vinaigre reste un cornichon.