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Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins
Publie le samedi 26 avril 2008 par Open-Publishing16 commentaires
Votre-Sante
26-04-2008
Par Pierre CORNILLOT
Le journal Le Monde en date du 13/14 avril dernier consacre dans sa page 8 une colonne à sa rubrique pharmacie sous le « L’impact des visiteurs médicaux sur les dépenses de santé est limité ». Le corps de l’article est fort intéressant à plus d’un titre. Le lecteur sera par exemple ravi de savoir que les laboratoires pharmaceutiques consacrent 3 milliards d’euros par an à assurer la promotion des médicaments auprès des médecins établis en cabinet. Comme ces dépenses sont intégralement répercutées dans le prix de vente, nous sommes heureux d’apprendre que notre chère Sécu participe à la promotion commerciale de tous ces médicaments.

Sur les 1000 médecins passés au « microscope » informatique de leurs prescriptions, 25% limitent le nombre des visiteurs médicaux (agents commerciaux des laboratoires) reçus à environ 50 par an, alors qu’un médecin sur deux en reçoit 7 à 8 par semaine, soit environ 350 par an et que 15% en recoivent plus de 500. En dehors du temps passé à écouter le baratin commercial teinté évidemment d’arguments de meilleure efficacité et de moindres effets secondaires indésirables, on imagine aisément les pressions auxquelles sont soumis ces médecins. Le résultat ne se fait pas attendre en matière de prescriptions : les médecins soumis aux lavages répétés de cerveau de la part des visiteurs médicaux ont un éventail de prescription différent de celui des médecins « résistants ». Ils prescrivent en trois mois, 360 médicaments différents dont 57% ont été mis sur le marché après 2001 alors que pour les « indécrottables », la liste se limite à 311 dont seulement 52% ont été commercialisés après 2001.
L’incidence sur le coût de l’ordonnance est étudiée : celle des mauvaises têtes à 54 séances de visiteurs médicaux par an est d’un coût moyen de 31,1 euros, alors que celle des bons élèves s’établit en moyenne à 35,1 euros. Je laisse au journaliste du Monde la responsabilité de ses propos « Le surcroît de dépenses engendré par les médecins ouverts aux visiteurs reste toutefois limité » pour faire observer que 4 euros de différence, rapportés aux 31 euros du coût de l’ordonnance représentent 13% de mieux, c’est-à-dire une petite marge supplémentaire dont le monde de la finance est si friand. On ne peut donc qu’être surpris de la discrétion du journaliste… Mais le plus intéressant est à venir, car l’étude rapportée dans Le Monde émanait d’un organisme leader mondial des bases de données médicales et pharmaceutiques, la Cegedim. Poussé par une curiosité insatiable, je suis donc parti à la recherche d’informations sur cette société d’étude des marchés médicaux. Bonne pioche dans Google…
La Cegedim (Centre de Gestion, de Documentation, d’Informatique et de Marketing) a été créé en 1969 à l’initiative de Jean-Claude Labrune, par plusieurs laboratoires pharmaceutiques dans le but de mettre en commun ressources informatiques et ressources documentaires. Très vite, Mr Labrune oriente ses activités vers la création d’un fichier de médecins et la collecte d’informations destinées aux services marketing et vente des laboratoires pharmaceutiques.
Progressivement et rapidement se met en place un système d’interconnexion informatique entre des médecins volontaires qui autorisent l’accès à leur fichier malades sous la « garantie » illusoire de l’anonymisation des données. Ce sont plusieurs milliers de médecins qui tombent dans le piège en échange d’une installation informatique à domicile leur permettant de gérer leurs dossiers. En fait, ces données sont reprises directement par la Cegedim qui en tire une foule d’information qui seront ensuite revendues aux laboratoires, aux assureurs et même à différents groupes médicaux. Cette exploitation scandaleuse fera l’objet de différentes interventions auprès de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté) qui rendra un avis de sainte nitouche en reconnaissant toutefois que seuls 1292 médecins sur les 4000 de la base de données de la Cegedim se sont fait connaître auprès de la CNIL comme ils en avaient l’obligation… Du reste, ladite Cegedim s’est fait décerner en 2001 par Big Brother Awards France, le prix Orwell de la catégorie entreprise, produits et réseaux, qui « récompense » les atteintes les plus nocives à la vie privée…
En fait il lui était reproché de revendre aux laboratoires sous couvert d’études statistiques ou épidémiologiques, des données « siphonnées » dans les fichiers des médecins avec leur consentement. A la suite des remous provoqués par différents articles parus à l’époque dans Libération en février 1999 et en mai 2001, il semble que la société impliquée ait cherché à se blanchir tout en conservant les mêmes objectifs : mettre sous surveillance le milieu médical et le milieu hospitalier afin de fournir aux laboratoires et aux assureurs un maximum d’informations sur les patients et sur les prescriptions médicales et leur permettre de valider et d’affiner leurs politiques commerciales. On est loin de la vision idyllique du vieux pharmacien d’officine promu au grade de conseiller en santé par les campagnes promotionnelles de l’industrie. Surtout quand on sait que la Cegedim contrôle l’activité d’un nombre croissant de visiteurs médicaux, eux-mêmes pris dans une stratégie de commercialisation à outrance. Soyons honnête, Big Brother n’est pas loin.
Un conseil, n’attrapez pas la chair de poule. Un coup de froid et il va falloir vous soigner !
Billet express de Pierre CORNILLOT
http://www.votre-sante.com/suite.php?dateedit=1209194860
http://internationalnews.over-blog.com/article-19064062.html
Messages
1. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 11:39, par onizuka
c’est clair que bcp de médecins sont de mèche avec les lobbys pharmaceutiques dont ils relaient les produits...c’est dégueulasse aprce que, en effet, on est en droit de se poser des questions quand aux bénéfice qu’en tire le patient (nul), la sécu (déficit), tandis que le médecins se fait payer des voyages, des restos, des golfs, etc par ces grandes compagnies...
1. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 12:45
Attention aux amalgames populistes , médecins égals escrocs etc.. surtout avec un article venant du monde , c’est bien d’aller fouiller un peu plus loin !
Les enjeux sont énormes sur la santé ,avec l’école c’est un des plus gros marché que le capital a dans son collimateur !
Il faut certes éviter les situations scabreuses ,mais l’histoire des medecins qui partent jouer au golf etc.. c’est du pipeau !
De moins en moins d’étudiant veulent être medecins , la situation de penurie s’aggrave , alors, très riches et pénards les professionnels de santé ?
Combien ça coute, quelles conséquences pour la santé public, les contrôles tatillons que subissent les généralistes depuis quelques années !
Le gros problème de la secu ce sont les recettes ,chômage, bas salaire etc... Le monde, spécialiste de la desinformation et comme relai de l’idéologie dominante fait tout pour faire écran de fumé !
Nous avons besoin d’un veritable débat sur notre protection sociale , pas de faux scoops spectacularisés !
boris
2. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 13:29, par Anti-Lobbys
Le Point N°1834 08/11/2007
Laboratoires pharmaceutiques - Médecins sous influence
Jean-Michel Decugis, Christophe Labbé et Olivia Recasens
"Lorsqu’il rédige son ordonnance, votre médecin écrit-il sous la dictée des laboratoires pharmaceutiques ? D’après le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, achevé en septembre et qui vient seulement d’être rendu public, la réponse est plutôt oui (1). Pour guider les choix des 60 000 médecins généralistes français, l’industrie pharmaceutique débourse chaque année 2,8 milliards d’euros, plus de 12 % de son chiffre d’affaires. En moyenne, un généraliste voit défiler tous les ans dans son cabinet 330 visiteurs médicaux.
Un rouleau compresseur dont les médecins « sous-estiment l’influence », et qui peut avoir des conséquences préjudiciables pour les patients. L’Igas rappelle ainsi les conclusions de l’étude réalisée par Prescrire , la seule revue médicale indépendante : 70 % des visiteurs médicaux « oublient » de mentionner spontanément les contre-indications et autres effets indésirables du produit. Pis, dans 10 % des cas, ils lui prêtent des vertus thérapeutiques qu’il n’a pas. Comme le souligne le rapport, 19 % des médecins reçoivent plus de 40 visiteurs médicaux par mois, et ce sont ceux-là « qui prescrivent le plus » tout en se sentant « les mieux informés ». De gros prescripteurs qui contribuent à « diffuser largement des innovations dont la supériorité clinique n’est pas avérée, au détriment de produits éprouvés ». L’Igas prône une reprise en main par les pouvoirs publics de l’information délivrée aux médecins. Poussée de fièvre chez les industriels du médicament, qui dénoncent un rapport « très partial »
1. « L’information des médecins généralistes sur le médicament ».
3. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 13:54
C’est aussi la revue prescrire qui annonçait par une campagne médiatique que le dépistage généralisé du cancer du sein n’était fiable voir médiocre que 25 % de cancers trouvés n’étaient pas graves !
Pour écrire cela ou le laisser publier dans une revue de "conseils" pour prescriptions , il faut être complètement irresponsable !
4. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 14:09, par Anti-Lobbys
"Dépistage mammographique des cancers du sein
La revue Prescrire 1er octobre 2007 Rev Prescrire 2007 ; 27 (288) : 758-762.
Revoir également : "Dépistage mammographique des cancers du sein une balance bénéfices-risques peu favorable " : Communiqué de presse de La revue Prescrire Numéro 272, mai 2006
Une dizaine d’essais comparatifs randomisés, sur environ 530 000 femmes, ont évalué le dépistage du cancer du sein par mammographies dans la population générale. La plupart sont de fiabilité médiocre, en raison de problèmes de méthode. Aucun essai n’a cherché à montrer un effet du dépistage sur la mortalité totale"
suite :
http://www.esculape.com/cqfd/sein_k_depistage_prescrire_2007_01.html
5. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 14:23
je continue parce que cela me gave !
De gros prescripteurs qui contribuent à « diffuser largement des innovations dont la supériorité clinique n’est pas avérée, au détriment de produits éprouvés »
On sait que la secu sous la nouvelle gouvernance de l’état veut absolument faire des économies sur les médicaments !
il veulent absolument nous obliger à prendre des génériques avec, ce qui est scandaleux, la mesure anti-pauvres, tiers payant ou génériques
Des médicaments tombés dans le domaine public ont pour eux l’expérience du temps c’est exact, mais pour d’autres traitements les dernières générations de medicament sont plus efficaces , mieux tolérés par les malades , plus pratiques , diabète, asthme, maladie cardio vasculaire etc..
C’est pourquoi les malades bien souvent souhaitaient conserver leur médicament prescrit par leur médecin (colloque singulier) , les malades deviennent généralement experts de leur maladie !
Il faut arrêter de prendre les gens, les malades pour des billes.
Ces mêmes experts de l’IGAS et de prescrire, nous disaient que certains médicaments étaient inefficaces voir dangereux, mais ils sont presque tous sont passés en automédication et en vente libre , avec la bataille des magasins Leclerc afin de récupérer le marché !
Si des medicaments sont inefficaces et dangereux pourquoi sont-ils encore en vente ?
Que prescrire les supers zoros, lance une campagne de pétition, devant cette aberration,
chiche , je signe !
6. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 14:55, par Anti-Lobbys
The Laws of the Pharmaceutical Industry
Dr. Rath, Dr Rath Health Foundation, 2003
Source : Advanced Health Plan www.advancedhealthplan.com
Traduction : Évolution QuébecLes lois de l’industrie pharmaceutique
Les principes importants gouvernants les "affaires" pharmaceutiques.
Il n’est pas dans l’intérêt financier de l’industrie pharmaceutique de prévenir les maladies courantes - la maintenance et l’expansion des maladies est une pré-condition à la croissance financière de cette industrie.
* L’industrie pharmaceutique est une industrie d’investissement dirigée par les profits de ses actionnaires. Améliorer la santé humaine n’est pas la ligne directrice de cette économie.
* L’industrie de l’investissement pharmaceutique a été artificiellement créée et stratégiquement développée sur une période d’un siècle entier, par les mêmes groupes d’investissement qui contrôlent globalement les industries pétrochimiques et chimiques.
* Les énormes profits de l’industrie pharmaceutique sont basés sur la mise sous brevets des nouveaux médicaments. Ces brevets permettent essentiellement aux manufacturiers de médicaments de définir de façon arbitraire les profits pour leurs produits.
* Le "marché" de l’industrie pharmaceutique est le corps humain - mais seulement tant et aussi longtemps que le corps est porteur de maladies. Ainsi, maintenir et faire progresser les maladies est une pré-condition à la croissance de l’industrie pharmaceutique.
* Une stratégie clé pour accomplir ce but est le développement de médicaments qui ne font que masquer les symptômes tout en évitant la guérison ou l’élimination des maladies. Ceci explique pourquoi la plupart des médicaments sous prescriptions mis sur le marché de nos jours n’ont pas d’efficacité prouvée mais simplement des symptômes cibles.
* Pour étendre davantage leur marché pharmaceutique, les compagnies de médicaments sont continuellement à la recherche de novelles applications (posologies) pour l’utilisation de médicaments qu’ils commercialisent déjà. Par exemple, les pilules pour la douleur Aspirine de Bayer sont maintenant consommées par 50 millions de citoyens Américains en santé, sous l’illusion que cela préviendra les attaques cardiaques.
* Une autre stratégie clé pour étendre les marchés pharmaceutiques est de causer de nouvelles maladies avec les médicaments. Tout en masquant simplement les symptômes à court terme, la plupart des médicaments pris par des millions de personnes de nos jours causent une multitude de nouvelles maladies qui résultent de leurs effets secondaires à long terme, d’ailleurs connus. Par exemple, tous les médicaments réduisant le taux de cholestérol actuellement sur le marché sont reconnus pour augmenter le risque de développement du cancer - mais seulement après que le patient ait consommé le médicament pendant plusieurs années.
* Les effets secondaires connus et mortels des médicaments sous prescriptions sont la quatrième cause principale de décès dans le monde industrialisé, surpassés seulement par le nombre de décès dus à des crises cardiaques, des cancers, et des embolies (Journal de l’Association Médicale Américaine, 15 avril 1998). Ce fait n’est pas surprenant non plus, puisque les brevets sur les médicaments sont émis d’emblée pour les nouvelles molécules synthétiques. Toutes les molécules synthétiques ont besoin d’être détoxifiées et éliminées du corps, un phénomène qui échoue fréquemment et résulte en une épidémie d’effets secondaires sévères et mortels.
* Alors que la promotion et l’expansion des maladies fait augmenter le marché de l’industrie de l’investissement pharmaceutique - la prévention et le traitement des maladies à la racine diminuent la rentabilité à long terme ; par conséquent, ces derniers sont évités ou même souvent obstrués par cette industrie.
* Pire encore, l’éradication des maladies est dans sa nature même incompatible avec, et diamétralement opposée, aux intérêts de l’industrie de l’investissement pharmaceutique. L’éradication de maladies maintenant considérées comme des marchés pharmaceutiques détruirait des investissements de milliards de dollars et éliminerait éventuellement cette industrie entière.
* Les vitamines et d’autres thérapies de santé naturelles et efficaces qui optimisent le métabolisme cellulaire menacent les "affaires" que l’industrie pharmaceutique fait avec les maladies puisqu’elles ciblent la cause cellulaire de la plupart des maladies communes d’aujourd’hui - et ces substances naturelles ne peuvent être brevetées.
* Au cours des plus de cent ans d’existence de l’industrie pharmaceutique, les vitamines et les autres éléments nutritifs essentiels, avec des fonctions définies comme co-facteurs du métabolisme cellulaire, ont été les plus solides compétiteurs et la plus grande menace au succès à long terme de l’industrie de l’investissement pharmaceutique.
* Les vitamines et d’autres thérapies de santé naturelles qui préviennent efficacement les maladies sont incompatibles avec la nature même des "affaires des maladies".
* Pour protéger les développements stratégiques de son entreprise d’investissement contre les menaces des thérapies naturelles, efficaces, et non brevetables, l’industrie pharmaceutique a - au cours d’une siècle entier - utilisé les méthodes les moins scrupuleuses, telles que :
o Rétention d’informations de santé qui auraient pu sauver la vie à des millions de gens. Il est simplement inacceptable qu’aujourd’hui si peu de gens savent que le corps humain ne peut pas produire de vitamine C et de Lysine, deux molécules clé pour la stabilité des tissus connectifs et la prévention des maladies.
o Discréditer les thérapies naturelles. La façon la plus commune est à travers les campagnes de relations publiques globales, organisées par le cartel pharmaceutique, qui répandent des mensonges sur les soi-disant effets secondaires des substances naturelles - des molécules qui ont été utilisées par la nature depuis des millénaires.
o Bannir par la loi la dissémination d’informations sur les thérapies de santé naturelles. À cette fin, l’industrie pharmaceutique a placé ses lobbyistes dans des positions politiques clés dans les marchés principaux et les nations en tête des exportations de médicaments.
* Les "affaires" pharmaceutiques sont la pire arnaque et fraude commerciale dans l’histoire humaine. Le produit "la santé" promis par les compagnies de médicaments n’est pas livré à des millions de patients. À la place, les "produits" les plus souvent livrés sont l’opposé : de nouvelles maladies et des morts fréquentes.
* La survie de l’industrie pharmaceutique est dépendante de l’élimination de toute méthode de thérapie naturelle efficace. Ces thérapies naturelles et non brevetables sont devenues le traitement choisi par des millions de gens en dépit des oppositions économiques, politiques et médiatiques combinées de la plus grande industrie d’investissement au monde."
http://www.loribel.com/sante/articles/lois-industrie-pharmaceutique.html
7. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 15:08, par Anti-Lobbys
Extrait de "Médecins sous influences " http://www.monde-diplomatique.fr/2004/01/WINCKLER/10693
Par le DR Martin Winckler
"En faculté de médecine, l’enseignement de la pharmacologie et de la thérapeutique est inexistant ou inadapté et on n’apprend pas aux étudiants la lecture critique des articles scientifiques. Cette lacune majeure de la formation initiale fait le jeu d’une industrie pharmaceutique dont l’influence sur le corps médical français (4) est phénoménale. Livrés à eux-mêmes, les jeunes praticiens deviennent une proie facile : les revues professionnelles sont presque toutes, peu ou prou, financées et contrôlées par l’industrie. L’exception la justement réputée revue Prescrire devrait faire partie des lectures obligatoires de tout médecin en formation, mais nombre de médecins hospitaliers, eux aussi manipulés par l’industrie, ignorent ce précieux outil.
Face à des visiteurs médicaux rompus à la séduction, à la flatterie, à la culpabilisation, à la corruption déguisée, les médecins dénués d’esprit critique se retrouvent bien désarmés et croient assurer leur formation continue en participant aux symposiums et aux congrès financés par les laboratoires pharmaceutiques. C’est ainsi que la France est devenue le premier consommateur au monde de tranquillisants et d’antidépresseurs et que, chaque année, les prescriptions inadaptées se soldent par 140 000 hospitalisations pour accident médicamenteux, dont 9 % de décès (5)."
8. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 20:35
ONIsuka est le drol de service
9. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 22:03, par bipède
Tout ce que tu écris est parfaitement juste et c’est l’essentiel. Ce que dit le médecin dans mon autre post le confirme.
Une activité de création de maladies à soigner avec un maximum de profits, c’est la raison la plus évidente du "trou" de la sécu, et la raison pour laquelle il ne peut que s’aggraver : est impossible de résorber une inflation alimentée en continu. C’est comme vouloir remplir un récipient percé.
Il sera très facile de résorber le "trou" mythique de la sécu dès que le peuple décidera qu’il ne veut plus être mystifié et qu’on change de récipient.
On doit aussi signaler le rôle joué par l’Ordre des médecins, qui a radié des vrais médecins qui, en respect de leur déontologie, ont refusé de pratiquer des vaccinations, conscients de leur danger. De plus en plus de parents recherchent désespérément comment faire pour ne pas soumettre leurs enfants à la vaccination obligatoire.
C’est aussi ce lobby qui s’oppose à la reconnaissance (et au remboursement) des médecines alternatives, au point que récemment la formation des ostéopathes a été vidée d’une partie importante de son contenu : justement les médecines alternatives sont celles qui permettent aux gens de se libérer des médicaments dans la plupart des affections. Et donc de se libérer des dépenses en escalade.
Un multitude d’opérations chirurgicales et leurs suites peuvent par exemple être évitées grâce à un ostéopathe compétent, parfois en une seule séance. Les bébés devraient tous être examinés par un ostéopathe après la naissance : on éviterait la plupart des douleurs ensuite.
Même sans aucun remboursement, dans la plupart des cas on est largement gagnant en sortant du système officiel, quand on a compris qu’il bipèden’est pas un système de santé.
Il y a plein d’articles sur Agoravox. 2 Extraits au hasard :
"Aux États-Unis, la réponse est claire. Là-bas, le Gardasil® est commercialisé par Merck qui espère retirer au moins 2 milliards de dollars des ventes, surtout s’il devient obligatoire pour l’admission des enfants à l’école comme il en est fortement question aux États-Unis. Il a bien besoin de cette somme pour faire face aux nombreux procès intentés contre l’un de ces autres produit, le Vioxx® et compenser ainsi les pertes dues à ce médicament qui fut qualifié de « remarquable », tout comme ce nouveau vaccin actuel.
Le laboratoire a financé une campagne de promotion très agressive avec l’aide de lobbyistes professionnels et d’une organisation agréée par le gouvernement, Women in Government, un groupe de femmes législateurs.
Déjà, 80 % des États ont demandé que ce vaccin soit exigé par les instances de santé officielles pour l’entrée à l’école, et une vingtaine d’États étudient les modalités de cette obligation." http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19418
"Les dirigeants de deux grands laboratoires, GlaxoSmithKline (GSK) et Sanofi Pasteur MSD, viennent d’être mis en examen par la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy, du pôle santé publique du tribunal de Paris. Ils sont poursuivis “pour tromperie aggravée sur les contrôles, les risques et les qualités substantielles d’un produit ayant pour conséquence de le rendre dangereux pour la santé de l’homme”." http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37077
2. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 15:58, par bipède
Attaques régulières des médecins généralistes par le PPA, qui permettent de retourner le citoyen contre son propre médecin (généralement ça prépare une nouvelle attaque des pouvoirs "publics" contre les généralistes, qui paraîtra justifiée au peuple)... toujours diviser pour régner.
Ca permet de continuer à masquer par exemple ça :
http://cdcp.free.fr
La croisée des chemins Paris
Lettre ouverte du Docteur S. à ses confrères
En cette fin du XXe siècle notre profession est en bien triste posture. Les pouvoirs publics cherchent à châtrer les médecins. Cette mutilation a pour but d’asservir, de rendre obéissant. Elle doit nous enlever à nous médecins notre courage et notre force morale. Quoi de mieux que de nous faire enfreindre le code de déontologie ?
Évoquons les articles fondamentaux du code de déontologie :
L’article 9 qui stipule que le médecin est libre de ses prescriptions,
l’article 10 qui précise qu’il ne peut aliéner son indépendance professionnelle,
l’article 18 qui lui interdit de faire courir à son patient un risque injustifié,
l’article 19 qui impose les études biologiques adéquates et une surveillance stricte avant l’usage d’une thérapeutique nouvelle,
l’article 30 qui interdit le charlatanisme et la proposition d’un remède ou d’un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé,
l’article 36 qui oblige le médecin à élaborer son diagnostic avec le plus grand soin en y consacrant le temps nécessaire et en s’aidant dans toute la mesure du possible des méthodes scientifiques les plus appropriées...
Il faut aux Pouvoirs Publics édicter des lois qui vont à l’encontre de ce code. Et obliger tout médecin à les appliquer. Non seulement par la force, par l’intimidation, par le bluff mais aussi par le conditionnement, les médias, les publicités. Il leur faut créer un paradoxe, entre une obligation venant de l’extérieur, et notre sens moral le plus profond.
Mieux encore, faire en sorte, par conditionnement interposé, que nous allions au-delà encore des obligations légales Alors, à l’encontre de ce code de déontologie, de ces soins consciencieux que nous rêvons de donner à tous nos patients, l’État nous contraint au CHARLATANISME. Avec des traitements soi-disant préventifs, standards, souvent effroyablement dangereux, presque toujours totalement inefficaces (exemple, usage parfaitement "standard" du fluor ... merveilleuse façon de générer encore des profits.)
Il y a pire encore. Ce sont les VACCINATIONS, érigées au rang de religion. Mais qui donc en fac, peut se permettre de discuter l’infaillibilité de la religion vaccinale ? Le conditionnement subi par nous tous, médecins et usagers, est tel que plus personne ne le peut aujourd’hui, sinon les grands et les vrais savants, ou les sages.
OUVRONS DONC LES YEUX ET LES OREILLES :
COMMENT NE PAS S’ÉTONNER DE L’OBLIGATION DU B.C.G., DATANT DE 1950, OÙ - COÏNCIDENCE TROUBLANTE, LE PRÉSIDENT DU SÉNAT ÉTAIT LE PDG DE L’INSTITUT PASTEUR ?
. Pourtant, cette année là, L’INUTILITÉ DE LA VACCINATION ANTITUBERCULEUSE ÉTAIT SCIENTIFIQUEMENT ET IMMUNOLOGIQUEMENT DÉMONTRÉE, et depuis, tous les grands patrons de pneumologie ne cessent d’en réclamer l’abandon.
L’hypersensibilité retardée générée par ce vaccin empêche tout diagnostic précoce de la maladie, Si elle s’enclenche. Elle favorise dans ce cas une « caséification liquide » qui majore considérablement la gravité de la maladie et sa contamination.
Comment ne pas s’étonner de cette campagne d’aujourd’hui contre l’hépatite B ?
UNE HÉPATITE QUI GUÉRIT PARFAITEMENT EN QUELQUES SEMAINES AVEC CERTAINES PLANTES (CHARDON-MARIE, DESMODIUM), COMME AVEC L’HOMÉOPATHIE.
Une hépatite B qui ne donne de forme chronique dans nos pays que UNE fois sur MILLE... Cette forme chronique se compliquant de cancer du foie ou de cirrhose dans les 15 ans qu’une fois sur CENT...- Ce qui signifie qu’il n’y a pas un seul cancer du foie ni une seule cirrhose par an en France consécutive à cette maladie.
Et CE FAMEUX VACCIN PAR GÉNIE GÉNÉTIQUE, VA GÉNÉRER DES CENTAINES ET DES CENTAINES DE CANCERS DU FOIE, ET PROBABLEMENT FAIRE FLAMBER LE NOMBRE DE CAS D’HÉPATITE B en France.
° ET LE VACCIN CONTRE LA GRIPPE... LE BATTAGE PUBLICITAIRE EST FABULEUX, ET IL DOIT L’ÊTRE POUR FAIRE OUBLIER SA TOTALE INEFFICACITÉ, ET LES DANGERS QU’IL FAIT COURIR... PARKINSON, PARALYSIES DE GUILLAIN ET BARRÉ, DÉMENCES, TREMBLEMENTS, etc... Il suffit de revenir à l’exemple américain de 1976.
. Et les morts subites suite au TETRACOQ Mérieux ou DTCOQPOLIO de Pasteur ? Qui d’entre nous ne se souvient pas, au fond de son inconscient, de ces drames mis en lumière en 1986... Avec la conclusion des experts SEIZE MOIS après - reconnaissant pour le moins la co-responsabilité du vaccin dans ces décès -, alors que l’État avait recommandé la reprise de la vaccination 8 jours seulement après la reconnaissance officielle des drames, 15 ou 16 mois avant les résultats de l’enquête...
Et le vaccin contre la poliomyélite, cet enfant terrible des vaccinalistes ! Savons-nous regarder les chiffres fournis par l’OMS, qui prouvent de façon évidente la totale inefficacité de la politique vaccinale. Savons-nous que sur les 9714 cas dénombrés sur la planète en 1993, 7000 sont probablement directement liés à la vaccination, indépendamment de toute maladie « sauvage » ?
N’avons-nous pas trop vite oublié les mésaventures de ce vaccin, véritable « Gaston Lagaffe » ? La première souche de vaccin SALK était contaminée par le virus SV40 responsable de cancers chez certaines espèces animales.
La souche SABIN elle était contaminée par le virus STLV3 (Le Monde 17-7-1985), qui semble être un précurseur immédiat du virus du SIDA. Elle a d’ailleurs été retirée subrepticement du marché ces dernières années, sans tambours ni trompettes !
Mais quand donc allons-nous regarder d’abord le patient en face, AVANT DE POSER AVEUGLÉMENT L’INDICATION D’UN ACTE TOXIQUE, DANGEREUX, STANDARD, OBLIGATOIRE AU NOM DE LA LOI ?
QUAND DONC ALLONS-NOUS ACCEPTER DE VOIR L’ÉTAT PITOYABLE DE CES ENFANTS INONDÉS DE VACCINS LA PREMIÈRE ANNÉE DE LEUR VIE, ET VICTIMES DE RHINO-PHARYNGITE, BRONCHIOLITES, SINUSITES, OTITES et autres tracasseries jour après jour pendant des années...
Tout simplement parce qu’avant un an, pendant la plus impressionnante poussée de croissance de toute la vie de l’ÊTRE HUMAIN (pendant les 9 ou 10 premiers mois de sa vie, un enfant passe en moyenne de 3 à 9 kg et il grandit de 4 à 5 cm par mois), on aura inoculé à ce « patient » ô combien patient DIX NEUF VACCINATIONS ! ( 1 B.C.G., 3 Pentacoq, 1 ROR).
QUEL MÉDECIN SÉRIEUX PEUT AUJOURD’HUI CROIRE À L’INNOCUITÉ D’UN TEL TABLEAU D’HORREURS, d’un tel « charlatanisme aveugle au nom de la loi » ? D’autant que les doses de miasmes et autres toxines sont strictement les mêmes que pour l’adulte qui pèse 70 ou 80 kg.
Il faut nous réveiller
Ne nous faisons plus châtrer par ces pratiques mystico-charlatanesques, retrouvons notre sens moral, relisons notre Code de Déontologie ! Réfléchissons ! Reprenons donc l’habitude de peser soigneusement toute indication à un acte médical quel qu’il soit, individuellement, en fonction des besoins réels de chacun de nos patients, indépendamment de toute pression, politique ou médiatique. En s’entourant de tous les bilans cliniques, biologiques, immunologiques, et radiologiques nécessaires pour poser l’indication et surveiller l’éventuelle efficacité ensuite.
L’ÉTAT NE PEUT RIEN CONTRE NOUS, SI NOUS LE VOULONS BIEN. Aucune obligation vaccinale légale, quelle que soit la situation, n’est imparable.
IL SUFFIT DE NE PLUS AVOIR PEUR, et de retrouver notre conscience professionnelle. Nous sommes les SEULS à avoir le droit de poser l’indication d’un acte thérapeutique, qu’il soit préventif ou curatif, en toutes circonstances.
L’état, en se mêlant de ce qui ne le regarde pas, est passible de poursuites pour exercice illégal de la médecine !
Source :
Extrait du courrier d’ALIS N°8,
Association Liberté Information Santé
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Voir aussi :
http://www.onnouscachetout.com/themes/medecine/vaccins-mensonges.php
Voir aussi le dossier vaccins sur Agoravox... mais c’est pas tout
3. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 19:36, par onizuka
83.***.239.***, il y a certainement des médicaments nouveaux (protégés par des brevets efficaces), mais il est clair qu’il faut que les patients utilisent les génériques quand il y en a...il n’y a qu’à voir l’efficacité qu’ont eu les politiques visant à fabriquer des traitements anti-vih par le brésil par exemple...bcp de malades peuvent être traités, à des coûts plusieurs centaines de fois moindre...
1. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 20:38
unisikatoufairetoutdireetnimportequoi TROL de service
2. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 26 avril 2008, 22:01
Vous confondez génériques et copies d’ailleurs la confusion est voulue par les ultras libéraux qui veulent dérèglementer le marché du médicament en France ( encore très contrôlé, prix, autorisation de mise sur le marché) pour aller vers une dérive anglo-saxonne !
Les génériques sont des médicaments tombés dans le domaine public (après 25 ans), et les copies des medicaments encore sous brevet mais souvent fabriqués par les pays émergents pour traiter les maladies comme le sida, malaria etc..
La différence est énorme , un medicament tombé dans le domaine public pourraient voir son prix baisser de 30 % sans qu’il soit récupéré par un generiqueur genre Teva labo israélien 1er generiqueur au monde , il suffit d’une décision du ministre de la santé !
Les generiqueurs n’ont aucun frais de recherche et développement , juste des frais de pub , de fabrication , et de marges arrières pour les répartiteurs !
On comprend la bataille pour la distribution en super marché !
Les copies sont très utiles pour les pays qui ne peuvent pas se payer le medicaments hors de prix , mais à la condition que ce soit pour leur consommation intérieur , si c’est pour l’export, c’est à mon avis, de la concurrence déloyale ultra liberale , faible cout de main d’oeuvre , pas de normes sociales , contre la pollution etc..
200 000 emplois dépendent de cette industrie en France , et bien sur aussi notre indépendance medicale, face aux virus , être à la merci des usa par exemple serait une catastrophe !
En France l’industrie pharmaceutique a pour origine la biologie comme la médecine chinoise , pas de la chimie comme en Allemagne , d’ailleurs Hitler voulait recuperer , ce savoir faire en 1939 !
Le medicament , c’est du sérieux, il ne faut pas se laisser berner par les sectes !
4. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 27 avril 2008, 10:47, par Floune
Bonjour, pour d’autres informations sur les relations glauques de l’industrie pharmaceutique avec "ses partenaires", voir sur http://spartaclop.free.fr
1. Le monde glauque des rapports entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, 27 avril 2008, 12:07
Essayons de rester sur le débat pour une fois qu’il existe , bravo bellaciao car celui-ci est verrouillé partout !
Il nous faut une industrie pharmaceutique ,la question est, qui gère et pour quel but ?
Sur les génériques c’est vrai que les gens avec de bonnes intentions se sont fait avoir avec la fable du médicament citoyen et moins cher .
Alors que derrière ce projet, il y la casse d’une industrie avec des salariés sous statuts et des profits faramineux à faire pour les actionnaires qui investissent à la fois dans l’industrie traditionnelle et dans les labos génériqueurs !
Il y q aussi le danger des medicaments pour pauvres et retraités ( concept du medicament essentiel) pris en charge par la solidarité nationale , il faut bien éviter les épidémies et les autres déremboursés par la secu, les assurance privées santé complémentaires se chargeant de ceux qui ont les moyens de payer !
Comment dépasser ce paradoxe, faire une critique de cette industrie indispensable et proposer des solutions alternatives afin qu’elle devienne un bien commun ?