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Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari
Publie le jeudi 5 mars 2009 par Open-Publishing13 commentaires
Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari. Ils l’auront leur paix mondiale malgré les injustices socio-économiques qui ne cesseront de croître. La paix malgré l’injustice semble être leur but. Dans les dernières années du vingtième siècle, ces derniers avaient senti la pression de la rue pour un monde plus juste. On n’a qu’à penser à Seattle, Gênes, Québec.
Cependant, et grâce en grande partie aux événements restés nébuleux du 11 septembre 2001, l’élite riche mondiale capitaliste a pu justifier des mesures sécuritaires permettant la survie des structures qui lui sont si avantageuses.
Les grands perdants ont été les pauvres et les miséreux de la planète qui ne verront jamais leur sort s’améliorer. Au contraire, avec la crise économique actuelle, ils seront les premiers à pâtir.
Et qui sortira gagnants de la crise ? Encore les mêmes élites évidemment.
Mais de mettre la faute seulement sur les élites riches pour le sort des plus démunis serait une erreur. Les classes moyennes n’ont cessé depuis 2001 à donner leurs votes aux représentants de ces élites dans le cadre démocratique des élections en occident. Ces classes moyennes ont eu plusieurs chances de voter "autrement" mais se sont obstinément refusées à le faire.
Eux aussi portent la responsabilité de bien des vies brisées en ayant voulu protéger, eux aussi, leur statut social.
Car qui peut me nommer un seul dirigeant en occident qui n’est pas le représentant de l’élite riche capitaliste ?
Messages
1. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 16:36
Les évènements du 11 septembre sont restés nébuleux pour celles et ceux qui ont bien voulu conserver leurs œillères et regarder ailleurs. Pour les autres l’essentiel du scénario est connu et depuis un bon moment déjà. Mais il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, ce doit être la même chose pour les aveugles. Au fait la croissance française devrait être de 1,2% en 2009 car la crise est derrière nous.
1. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 16:44, par Gnafron
Donc, la crise, on l’a dans le dos
2. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 16:48, par charlelem
1,2% de croissance. C’est bô le kapilatisme et quand je pense qu’y’en’a des qui veulent faire la révolution.
2. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 17:06
La lutte des classes sous d’autres formes ? :
Les armées du Sud
5 mars 2009 — L’article du Washington Times du 3 mars produit un choc, sans aucun doute à cause de ce qu’il décrit des conditions de “militarisation” de ce qui est de plus en plus identifiable comme une “guerre” sur la frontière Sud des USA et au Mexique même.
Le choc principal pour l’information spectaculaire, c’est l’information exclusive sur laquelle le journal fait son “accroche”, qui est l’estimation du Pentagone que l’“armée” des cartels de drogue, les soi disant “foot soldiers”, atteint 100.000 hommes. L’armée mexicaine compte, elle, 130.000 hommes.
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Rappelez-vous “Black Jack” Pershing
Le reportage du Washington Times est impressionnant. Bien sûr, il se place dans un ensemble de nouvelles qui montrent moins la gravité de la situation, – la situation est grave au moins depuis 2005-2006, – que la prise de conscience de cette gravité de la situation par les divers pouvoirs US, – par conséquent, la perception d’une aggravation. Tout cela est couronné, presque d’une façon sarcastique et ingénument (?) diabolique par la déclaration de Bush en décembre, mentionnée dans le texte du Washington Times, où le président-sortant annonce qu’il laisse à son successeur une bombe à retardement avec le Mexique, – une de plus, dira-t-on, de bombe à retardement, car de ce point de vue GW Bush en fut prodigue. Cette prise de conscience de la crise mexicaine est ainsi normale et logique ; la présidence Bush a consisté à poursuivre des chimères extraordinaires en créant des crises folles qui ont contribué à mettre en charpie la puissance US, en laissant proliférer tant d’autres crises, les vraies celles-là, sans rien faire pour les combattre. Le Mexique et la frontière Sud sont un beau cadeau fait à Obama.
La précipitation observée aujourd’hui, qui transparaît dans le texte du Washington Times, de toutes les agences et services possibles de la communauté de sécurité nationale US au chevet de la crise mexicaine, ou mexicano-américaniste pour faire plus riche et plus juste, n’est pas du meilleur augure. C’est la garantie d’avance du désordre, de la concurrence, du refus de la coordination, du chacun pour soi, comme c’est toujours le cas avec les Etats-Unis. CIA, FBI, Pentagone, ATF, police des frontières, Etats avec leurs Gardes Nationales, tous vont avoir un rôle à jouer, vont réclamer de le jouer, etc. Il est possible qu’Obama soit conduit, dans les premiers mois, à installer un coordinateur de toutes ces interventions, – et on lui souhaite bonne chance, au coordinateur ; ou bien sera-ce un général étoilé du Pentagone, une sorte de Petraeus de la frontière Sud, devenu commandant en chef de théâtre… Ce qui nous importe évidemment, c’est moins les spécificités de la lutte (drogue, criminalité, etc.) que les effets de cette lutte sur la situation générale US, parce que la situation US est aujourd’hui l’enjeu central de notre temps.
Par ailleurs, la crise est parfaitement une affaire de notre temps et ne peut, elle non plus, se ramener à un problème de drogue ou de criminalité, ou de malaise économique et social. Il y a tout cela et il y a beaucoup plus. La crise mexicaine est une crise d’identité provoquée par la globalisation, le libre-échange avec les USA, un président faible et sans légitimité (voir son élection de 2006), bien entendu ultra-libéral, avec une politique économique de fabrication de la misère et de faveur pour les pouvoirs d’argent, une extension de la criminalité organisée, l’insécurité, – le programme classique et habituel du genre, colporté par le système en folie. Il n’y a plus d’identité mexicaine et, comme les paysans afghans avec l’opium, nombre de Mexicains préfèrent, sous la terreur de gangs contre lesquels le gouvernement ne peut pas grand’chose, coopérer avec les bandits. Aux USA, dans la partie Sud du pays, il n’est pas assuré que la situation soit meilleure ; et la corruption, les affaires avec les bandits (les ventes d’armes aux gangs, dans les Etats US où les armes sont en vente libre), les agressions et les incursions vont bon train. Là aussi, la crise de l’identité bat son plein, avec le mélange des communautés, les intérêts particuliers, etc.
Tout cela a vécu jusqu’ici plus ou moins dissimulé mais on ne peut indéfiniment tenir à distance le bouillon en ébullition avec le couvercle de la marmite. D’ailleurs, le couvercle, GW, est parti ; Obama a le privilège douteux de faire apparaître au grand jour, par sa seule présence et l’image qu’il véhicule, toutes les crises qu’on tenait à peu près à distance. Celle du Mexique de la frontière Sud n’est pas la moins intéressante ni la moins explosive. Comme on le comprend bien, c’est la rencontre terrible de toutes les crises et de toutes les catégories de crise, de la “guerre de quatrième génération” (G4G) au chaos social intérieur, au banditisme érigé en menace géopolitique majeure : l’extérieur et l’intérieur, et le Nord et le Sud pour les USA eux-mêmes, l’idéologie extérieure (globalisation) et ses conséquences intérieures (immigration, déstabilisation, criminalisation), les questions d’identité et de légitimité, l’effondrement de toute structure régalienne, la poussée déstructurante vers l’extérieur qui revient vers l’intérieur, etc., – tout cela, bien sûr, pour les USA. En ce sens, bien entendu, cette crise mexicaine-là n’est semblable à aucune autre de ce pays bouillonnant qui colle aux USA ; elle rassemble au point de fusion de la frontière des USA vers le monde extérieur, – car c’est bien cela qu’est la frontière Sud, – de tous les problèmes arrivés à maturation depuis la fin de la Guerre froide. C’est le point où les USA rencontrent ROW. C’est le point où l’équilibre intérieur de la Grande république est confrontée directement aux conséquences machinées pendant des décennies de ses ambitions extérieures.
Nous rappelons souvent qu’en 1983-1984, durant une autre période de tension mexicaine, la communauté de sécurité nationale des USA avait commencé à calculer ce qu’il en coûterait si la situation au Mexique atteignait un stade révolutionnaire. Le Pentagone avait prévu qu’il faudrait déployer 500.000 hommes sur la frontière, pour faire face et contenir un flot d’immigration poussé par les événements intérieurs mexicains, que la CIA évaluait à plus de 20 millions de personne en six mois. La situation n’est pas similaire, elle est pire dans tous les cas ; mais ce rappel sert à fixer les esprits sur l’ordre de grandeur des interventions US, si la crise passait à un stade incontrôlable et directement menaçant. Cela doit être à l’esprit, au moment où la puissance militaire US est elle-même en pleine crise, et bien incapable de constituer un corps de bataille de 500.000 hommes.
Il pourrait sembler que s’ouvre, majestueuse, la crise mexicaine des USA. Maintenant que tout le monde se trouve concerné de manière publique et publicitaire, de la CIA au FBI, du Pentagone à la police des frontières, on pourra de plus en plus difficilement passer sous silence les informations du front comme on a fait jusqu’ici, écarter toute publicité des nouvelles de la bataille comme on fiche les poussières sous le tapis. La grande question qui va se poser aussitôt est bien celle-ci : les troubles mexicains sont-ils une crise extérieure aux USA ou bien sont-ils une crise intérieure des USA ? Les deux à la fois ?
David Rieff nous rappelle la révolution mexicaine des années 1910, Zapata, Villa, le désordre mexicain au Sud des USA ; il aurait pu aussi parler de 1916-1917 et de l’expédition US qui, sous la direction du général “Black Jack” Pershing, avant que Pershing soit nommé en France, s’enfonça dans le Mexique, vers le Sud, pour tenter d’y capturer Zapata. Pershing revint bredouille, incapable de dompter le désordre mexicain. Piètre souvenir et tout petit avant-goût des possibles mécomptes à venir.
http://www.dedefensa.org/article-les_armees_du_sud_05_03_2009.html
3. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 17:16
Faut arrêter de planer, les mecs...
" ....l’activité reculera cette année de 1,5%, notamment en raison du fort ralentissement international et de la frilosité des entreprises.
C’est sur ce chiffre qu’est basé toute la loi de finances rectificative.."
C’est les dingos de la croissance qui le disent, nos amis du Figaro.
4. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 17:20
Personne n’empêche la classe ouvrière de s’organiser autrement. Pour cela, il lui faut des fils volontaires, bien instruits et qui veuillent se mettre au service de sa/notre classe pour monter, en parallèle du libéralisme, une économie sociale, à base de coops, en intégrant des paysans qui pratiquent l’autosuffisance alimentaire de qualité bio, en faisant venir à nous des pêcheurs, des artisans, des petits patrons qui voient la vie autrement. C’est un travail qui demande du temps, mais justement la crise semble être en réalité une "bonne fée" pour nous, l’aiguillon qui nous manquait jusqu’à présent. Pour se sauver, en plus des luttes à la manière des Antillais, c’est un autre chemin qu’il faut prendre sans attendre le bon vouloir des imbéciles égoïstes qui ont la prétention de gérer nos vies. On a une force phénoménale à notre disposition, les Guadeloupéens se sont appuyés là-dessus pour mener à terme leurs revendications et c’est pas fini, ils comptent bien revoir tout en profondeur. Ca en dit long. J’en rêve !
1. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 7 mars 2009, 02:20, par rachid
je pense qu’il faut commencer a ne plus commenter sur internet et de créer de vrai actions , avec des cellules et des groupes autonomes , je ne suis pas anarchistes , mais la masse est le meilleur moyen de contrôle , donc il faut au départ créer une cellule et que de cette cellule feconde d’autre cellule effet de maillage , ne pas contrôle aucune d’elle , les laisser faire car sur la première base qui nous unis tous ,récupérer de la richesse au capital et ne plus etre esclave , nous pouvons gagner si nous laissons des groupes autonomes laisser gerer leurs actions de tout bord politique de toute ideologie , je surf beaucoup j’ai la conviction que cela peut fonctionner , il faut juste commencer par 30 groupes de 80 personnes , ce mouvement pourrait tres vite prendre de l’importance .
la chartre meme si il devrait pas en avoir , c’est qui que vous etes , vous qui voulez combattre injustice rejoignez notre mouvement autonome , c’est le vrai probleme injustice mondiale , plus personne ne la combat ,tout le monde pense que c’est inevetable et que c’est une chose normale .
5. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 17:22
Jérome, tu suis un chemin déjà très pratiqué avant toi, par toutes sortes de "penseurs" qui voyaient les contradictions horribles du capitalisme et le peu de tentatives de s’y opposer et concluaient que "la classe ouvrière doit être rayée de l’histoire", c’était un prétexte confortable pour finir par soutenir toutes sortes de mouvements spécifiques, féministes, écolos, noirs, truc machin, qui n’avaient pour seule ambition que de "faire pression" pour améliorer la situation relative de leur clientéle (ou plutôt de la frange la plus aisée de la cathégorie qu’il prétentaient défendre).
On peut citer ici : marcuse, gorz, foucault, lyotard et bien d’autres.
Et ils avaient tort, ils avaient tort car "les occasions de voter autrement" sont extrèment rares en fait, car la plupart des gens ont en fait compris que la sociale-démocratie et le stalinisme n’ont toujours été que des béquilles de la droite, que les "protests politics" comme on dit en anglais n’ont jamais voulus chager grand chose, ils votent pour ca par faute de mieux plus que par entousiasme.
En fait on vit une époque bien plus riche de possibilitées ques les années 60-70, car la majeure partie de la population laborieuse et des classes moyennes est sortie de la domination qu’ont pu exercer ces mouvements, alors, oui on tatonne et c’est pas toujours beau à voir, mais on y arrivera.
1. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 18:17
Et la crise vient renforcer l’idée que le capitalisme n’apportera pas non plus le bonheur à la classe ouvrière qui va comprendre sa douleur si ce n’est déjà fait.
Cette crise tombe à pic, pour trouver un autre chemin qui nous redonne des couleurs aux joues.
Ce sont des cahiers de doléances, comme en 1789, qu’il faudrait tenir dans chaque commune, département, région, pour s’appuyer dessus pour un changement radical si c’est le voeu de la majorité de la population. C’est la base qui devrait s’exprimer, parler, demander, exiger, et ses représentants s’exécuter. Ne disons plus que ce jour-là "les poules auront des dents", parce que c’est faisable.
2. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 5 mars 2009, 22:12
Gentille Carmelita, peux-tu me citer les droits sociaux en question, surtout les fondamentaux s’il y en a ?
Sur la Santé, le Travail, le Liberté et la Diversité d’expression, l’Enfance et l’Education laïque et universelle, l’Intégration des immigrés et réfugiés, la Démocratie politique réelle ?
Parce que moi, depuis le programme du CNR, je n’ai vu, et vécu, que des reculs.
Et ce programme du CNR ça n’est pas parce qu’il y avait "DES" mouvements plus ou moins visibles qu’i a été mené à bien,, mais bien parce qu’il n’y en avait qu’un seul qui rasemblait la majorité ; et que cette majorité avait vaincu par les armes le Nazisme. Et occasionnellement parce qu’elle ne les avait pas lâchées depuis longtemps.
Et si cette majorité était si combative c’était parce qu’elle avait compris qu’il y avait essentiellement "UN" ennemi et que c’était une question de vie ou de mort de s’en débarrasser ET DE L’ELIMINER du paysage social et politique.
Par tous les moyens.
Actuellement il y a toujours "UN" ennemi mortel pour cette majorité. Le Capitalisme outrancier, qui a nom aujourd’hui chez nous de "République" mais qui est simplement une Monarchie oligarchique totalitaire.
Mais les "organisations" qui sont censées expliquer aux victimes qu’il faut combattre impitotablement par "TOUS" les moyens leur expliquent qu’on pourra "arranger" les choses avec des élections truquées et de la poudre de perlimpinpin. et en faisant corps et en partageant avec ces ennemis qui sont actuellement en pleine merde.
Tu comprendra que la classe expoitée, qui est loin d’être idiote malgré ce que semblent en penser ses prétendus leaders, préfère aller à la pêche.
En attendant une explosion qui se fera quand même un jour en bien ou en mal.
Explosion qui se trouvera de toute façon d’autres leaders, toujours en bien ou en mal.
Alors, les Capitalistes n’ont certainement pas gané leur pari.
Donc les exploités faudra qu’ils se recréent des outils autrement performants que les zombies actuels qui mangent au râtelier du pouvoir.
G.L.
3. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 6 mars 2009, 00:39, par andreas
Franchement je ne sais pas ce qu’il va sortir de tout ça.
On sent tous quelque chose monter à peu près mais on ne peut pas dire ou prédire ce qu’il va se passer. Ce que l’on sait c’est que le capitalisme va très mal et ça c’est certain. De mon point de vue il ne s’agit que d’un problème de confiance dans le système mais aussi pour certains il s’agit de boycott de ce même système.
Les inégalités sociales sont là et ça aussi c’est incontestable. Les lois qui vont être votées ne vont pas améliorer la situation à l’évidence puisqu’elles vont "moderniser" notre pays, c’est-à-dire suivre le système états-unien celui là même qui est entrain de plonger.
Il faudrait, me semble-t-il, appuyer là où ça fait mal et informer par tous les moyens que le capitalisme ne peut être qu’ainsi : injuste, archaique et obsolète.
Je pense aussi que toutes les forces vraiment à gauche ont laissé passer une chance énorme : vous vous souvenez du livret A ? A l’époque en haut ça paniquait sec car ils craignaient le "bank run" (tout le monde retire son fric en même temps). Pour rassurer le bon peuple et bien ils ont martelé que le livret A est assuré par l’Etat. Et bien en informant le bon peuple que ceci est tout à fait faux car la caisse ne pouvait prendre tout en charge nous aurions pu créer une véritable confusion et défiance vis à vis de ce livret A. Au lieu de ça, et même si beaucoup on retiré leur trois francs six sous, le bon peuple persiste à se dire que l’Etat de toute façon assurera leur livret...occasion de manqué de mon point de vue. Dans le même temps Lucet recevez au JiTé de 13h un gaillard qui nous faisait l’apologie du livret A...mais surtout de son assurance certaine par cette fameuse caisse.
Comment voulez-vous lutter contre la propagande de télé sarko et journaux sarko si vous ne faites pas de la propagande ? C’est impossible. Voilà pourquoi il y a des choses simples à faire tel que saturer les forums et sites "d’information" autant qu’il est possible. Il m’arrive d’écouter Europe1 ou RTL et vous l’avez remarqué ceux qui passent à l’antenne tiennent le même discours. Toujours. La Révolution de mon point de vue c’est aussi de la propagande c’est-à-dire de l’information complète et en rapport avec nos idées. Il ne s’agit pas de mentir mais bien d’informer (exemple du livret).
En somme on ne doit plus rester entre nous, plus rester confidentiels et plus s’en tenir qu’aux manifs. Peu importe qu’elles soient nos opinions de gauche nous morflons tous en ce moment et nous ne pouvons pas nous en tenir qu’à cela.
Qui plus est nous avons la chance d’avoir Bellaciao comme plateforme commune alors celui qui a une info ou une réflexion l’a fait tourner et nous pouvons la répandre. Surtout que les modérateurs joue très bien son rôle (et ils ont du taff en ce moment...)
Je parle avec des gens qui ne savent rien mais rien du tout de choses très importantes et que moi j’ai pu lire sur Bellaciao. Ces gens là sont exceptionnels comme beaucoup mais ils ne peuvent s’en tenir qu’à leur télé et radio. Sur le net ils ne font que jouer et parfois passent par un site d’info...le même que celui de leur chaîne de télé ou de radio. Ils mangent la même chose donc.
Voilà pourquoi il faut taper dur dans la rue c’est certain mais aussi en terme de propagande (appeler ça comme vous voulez...).
Nous pourrions même peut-être nous organiser, au moins pour ce qui concerne notre sujet ?
Pour répondre à notre question, je suis certain que le peuple ne bougera pas s’il n’est pas bouger lui-même...
4. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 6 mars 2009, 11:46
On voit bien dans cet extrait du post précédent, ce qu’attend le peuple, c’est le rôle que doit jouer l’Etat, en tant que protecteur et arbitre ! Rien que ça prouve que les citoyens ne sont pas vraiment prêts pour vivre un ultra-libéralisme échevelé comme aux USA. Ca, c’est juste une lubie du Merdef et des politiques qui s’y collent comme des mouches à m. et qui appuient, manipulent, mentent pour nous imposer ce système dont le peuple ne veut pas, aujourd’hui plus que jamais, la crise en dit trop long. On repassera pour ce qui est du progrès, de la modernisation ! A d’autres !
5. Les capitalistes semblent avoir gagné leur pari, 6 mars 2009, 12:02
Et le LKP en Guadeloupe, c’est bien grâce à une organisation maîtrisée mais démocratique, ouverte, respectueuse de l’expression populaire, de la base, qui a pû voir le jour et montrer à tout le monde ce que peut signifier "force du peuple" ! C’est extraordinaire, rassurant quant à l’avenir de la classe ouvrière. Si elle veut, elle peut briser ses chaînes, c’est une histoire de confiance, de rester grouper et de résister à tous les mauvais coups venant du camp adverse. Eux ils ont le fric, mais sont minoritaires quand nous nous n’avons peut-être pas la fortune mais nous sommes extrêmement nombreux.
Et le pire, c’est que dans la stratégie de la droite capitaliste et du merdef, ils sont en train de casser la classe moyenne (trop d’impôts, plus aucune aide, non accès à l’université pour leurs enfants, chômage,...), qui va venir grossir les rangs de la classe en dessous, celle des smicards, des précaires et des chômeurs, renforçant par la même la puissance de la classe ouvrière. C’est vrai que je leur "donne" un tuyau, mais comme la dégringolade est irréversible, c’est nous mettre en position favorable pour en découdre avec le pouvoir. C’est une erreur politique et historique de ce pouvoir.
En Guadeloupe, comme en Martinique et partout dans les Dom-Tom, si l’union a pu se faire, c’est bien parce que dans les 50 % de jeunes chômeurs, il y a bon nombre de jeunes qui sont hautement qualifiés et pourtant laissés sur le carreau, au profit des "métros", au prétexte qu’ils sont "blancs". Il faut arrêter de prendre la classe ouvrière pour des nases, ils sont massivement instruits et bien formés pour comprendre ! Donc, les jeux ne sont pas encore faits !