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Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !
Publie le dimanche 12 juillet 2009 par Open-Publishing9 commentaires
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1936. L’été des premiers congés payés...
Les congés payés, ça n’est pas tombé du ciel !
Le gouvernement du Front populaire a établi en quelques semaines les traits essentiels de la législation sociale contemporaine que le gouvernement sarkozy est en train de massacrer !
Les partis du front populaire remportent les élections législatives d’avril-mai 1936.
Des grèves spontanées éclatent alors et se généralisent à tout le pays dans une atmosphère
de fête et d’espérance . Dans ce climat, le gouvernement de Léon Blum favorise
la signature entre le patronat et les syndicats des Accords Matignon (7 juin 1936).
Les mesures les plus importantes sont l’établissement des conventions collectives,
l’élection de délégués-ouvriers et des augmentations de salaires .
L’Assemblée votera ensuite la loi des Congés payés. et celle sur la semaine de 40 heures,
2 mesures qui ont changé la vie de nombreux salariés et sont devenus l’emblème de l’éphémère
gouvernement du Front populaire .
L’été 36 voit ainsi des milliers de travailleurs prendre le chemin des vacances,
grâce à l’« organisation des loisirs et des sports », mise en place par Léo Lagrange.
Ainsi, le « billet populaire de congé annuel » permet à quelque 550 000 personnes en 1936,
puis à 907 000 en 1937, de pouvoir voyager et de découvrir pour la première fois
la montagne ou la mer.
Ainsi est née une petite révolution qui a changé la vie des
travailleurs. Les routes se couvrent alors de tacots, de motos, de vélos, de tandems...
Un immense souffle d’espoir enthousiasme la classe ouvrière.
C’était ce qu’on appela si joliment "L’EMBELLIE "
Depuis les luttes ouvrières ont amélioré ces acquis. Les congés sont passés de quinze jours
à trois puis quatre semaines auxquelles s’est ajoutée une semaine d’hiver.
Et pourtant aujourd’hui, un enfant sur trois ne part pas en vacances et 40 % des familles
en sont exclues.
A quand la mort programmée de la cinquième semaine de congés payés ? Il ne faudrait pas trop titiller notre bourreau du travail pour qu’il décide qu’en effet, on pourrait aussi bien travailler deux semaines de plus et n’en garder que trois pour les vacances ...Pensz y ! "Travaillez plus" et "travaillez plus longtemps" sont les uniques leitmotivs du discours socio-économique sarkozien.
Pendant que M. J. attire les foules et les journalistes, le sale boulot de régression
sociale et démocratique continue.
Il est temps que Marianne nous débarrasse de celui qui a osé se prétendre "l’héritier de Jaurès".Nicolas est pitoyable, et, dans son massacre, il est bien plus proche de ceux qui ont assassiné Jaures, le pacifiste, que du grand homme.
Pensez y pendant vos vacances !!!Souvenez vous comme Marianne etait jolie...AVANT...
Et profitez bien de vos congés payés, durement acquis, mais peut-être périssables...Qui sait ?
Les Français, la plupart, ont l’esprit en vacance … Notre ayatollah, pardon, président Sarko, lui va profiter , en douce, de la période estivale pour faire adopter ses décrets et ses lois impopulaires…
Rouleau-compresseur écrasant - tel Attila - les derniers acquis sociaux :rien ne doit repousser !
Bronzez braves gens …Et dormez tranquille : sarko veille…et le réveil sera douloureux
Aujourd’hui il s’en prend aux congés de maladie, congés parentaux, congés de maternité …Et demain ? Les congés payé ???
Allez, un petit scénario catastrophe de ce qui pourrait de passer pendant vos vacances :
– Passage à la semaine de 50 heures.
– Le Monde, Marianne, Libération, Le Canard Enchaîné et Charlie Hebdo interdits en kiosque.
– Le droit de vote est supprimé pour ceux qui gagnent moins de 15 000 euros pas mois.
– L’impôt sur les revenus modérés double par décret et vous serez contraints de travailler pendant vos prochaines vacances pour pouvoir payer.
– L’Église de Scientologie devient religion d’État. Bigard en est le nouveau pape.
– Construction de cent-cinquante nouvelles prisons modèle par le groupe Bouygues.
– Nicolas Sarkozy légalise l’esclavage des sans-papiers.
– Le SMIC est supprimé et l’âge de la retraite repoussé à 87 ans et demi.
– Nicolas Sarkozy s’auto-proclame empereur des Français et son gouvernement déménage à Versailles.
– Dissolution de la CNIL, du CSA, de la CPAM, de la Banque de France et de l’Éducation Nationale.
– La SNCF, la RATP et Airbus Industrie sont vendus au groupe Lagardère pour un euro symbolique.
– La Grande Bibliothèque de France est rasée pour construire une caserne de la Légion Étrangère. (Les archives nationales, jugées inutiles, sont brûlées.)
– Suppression définitive des prud’hommes, des conseils généraux et régionaux.
– La peine de mort (rétablie vite fait !) est prononcée à l’encontre d’un SDF qui campait devant Élysée .
– Suppression définitive du suffrage universel. Les Maires nommés par décret.
– Interdiction des partis politiques, des syndicats et des associations à but non lucratif.
– Un radar tous les 10 kilomètres. Un policier pour mille habitants. La délation enfin rémunérée.
– Augmentation du budget du ministère de la guerre de 600%.
– Campagne de recolonisation de l’Afrique.
…………………………………………………………………………
Bon ! ok ! j’arrête là ! Mais lui, le roi sarko, nul ne sait ou il s’arrêtera
puisque les français laissent faire…
Rien ne sert de gémir, il suffirait d’agir !
Une petite note de poésie pour finir ?
OK :Ode à Marianne !
Devant les rallyes photos des catalogues, j’habille cher et pas beau,
Marianne à le vague à l’âme.
Elle se souvient de ces flammes qui ont consumé les cœurs, brûlé les robes des dames de la cour.
Pour elle, ils ont couvert de couleurs le lys blanc du roi des vautours.
Ah ! Marianne, tu étais l’amante des hommes épris d’égalité.
Mais tes idées, tes manières d’adolescente ne convenait pas aux intérêts privés.
Le monde t’a aimé Marianne, organisé la fronde pour te gagner.
Mais à se reposer sur nos lauriers nous n’avons pas vu les ombres s’avancer.
Que s’est-il passé Marianne ?
Comment ont-ils réussi ?
Fallait-il qu’ils soient sans âme, puissants, confiants dans leurs abris.
Nous étions jeunes Marianne, trop inexpérimentés aussi.
Mais la roue tourne Marianne...
Et l’on voit parfois des morts revenir à la vie !
.................................................
On finit en chantant ?
"Dieu ! Mais que Marianne était jolie
Quand elle marchait dans les rues de Paris
En chantant à pleine voix :
"Ça ira ça ira... toute la vie."
Dieu ! Mais que Marianne était jolie
Quand elle embrassait le cœur de Paris
En criant dessus les toits :
"Ça ira ! Ca ira ! Toute la vie."
Messages
1. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 12 juillet 2009, 22:48
Les journaux cités peuvent bien disparaître des kiosques, tant qu’on me laisse Siné Hebdo et mes revues porno...
1. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 13 juillet 2009, 11:12
Des journaux qui relaient la voie de son maitre
2. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 12 juillet 2009, 23:55
Ce serait vraiment très, très étonnant. Mais il ne faut pas attendre une improbable interdiction pour se passer de lire ce torchon de Cour et lui préférer Siné Hebdo.
3. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 13 juillet 2009, 01:12
Et ça serait encore plus étonnant de voir le Monde interdit. Le Monde qui soutient le coup d’Etat aux Honduras, qui méprise le mouvement universitaire... Le Monde, c’est un exemple rare de réactionnarisme caché !
4. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 13 juillet 2009, 07:40
Libération, ce serait aussi très étonnant ! C’est tellement utile d’avoir un "journal d’opposition" comme celui-là...
Mais on m’a dit sur Bellaciao que ce canard-là, au moins, c’était de la vraie info contrairement à l’Huma...
La politique-fiction de l’auteur de l’article est très caricaturale. Il n’y a pourtant pas besoin de chercher très loin les signes d’une déliquescence de la République.
Tiens ce vendeur de l’Huma sur les marchés harcelé par les tribunaux ou ce prof de philo qui a osé crié "Sarkozy, je te vois" et cet autre "Casse toi pauv’con" eux aussi traînés en justice ou encore ce jeune à qui ce proviseur intime l’ordre de signer un engagement de ne pas manifester dans l’établissement pour passer en terminale et encore ce roitelet qui nous sert de président qui choisit Versailles (tout un symbole) pour s’exprimer devant le parlement...
Sine Hebdo, pourquoi pas, mais vous avez essayé l’Huma ?
(Quant aux pornos, il faudra qu’on m’explique, en quoi ils peuvent faire avancer le schmilblick...)
http://www.humanite.fr/
Au hasard, l’Editorial du 10 juillet
L’air du temps
Au XVIe siècle, Étienne de la Boétie n’a que dix-huit ans quand il écrit son Discours de la servitude volontaire, nourri de sa connaissance de l’histoire et de ses lectures des auteurs grecs et latins. L’ouvrage est audacieux : « Soyez résolus à ne plus servir et vous serez libres », écrit-il. Plus loin il évoque ceux qui, « quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l’imaginent et la sentent en leur esprit et la savourent ». En 1793, l’article 35 de la Constitution de la république allait jusqu’au droit à l’insurrection : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Ce que l’on appelle aujourd’hui la désobéissance civile n’est pas une idée neuve. Mais c’est l’Américain David Thoreau qui invente le terme en 1849, dans un essai intitulé Résistance au gouvernement civil, écrit pour justifier son refus de payer une taxe destinée à financer la guerre au Mexique.
Mais nous sommes en démocratie ! Certes, mais il y a dans l’air du temps d’inquiétants fantômes et des dérives insidieuses. Que se passe-t-il en France, quand on arrête un enfant de huit ans pour un excès de vitesse en vélo ? Quand on en emmène deux autres, encore plus jeunes, au commissariat pour un vol présumé ? Quand on poursuit à Paris un vendeur de l’Humanité, aujourd’hui heureusement relaxé, quand un lycéen est sommé de s’engager par écrit à ne participer à aucune action collective, pour être admis à revenir dans son établissement l’an prochain ? Quand « Sarkozy je te vois » ou « Casse toi pauv ’con » sont passibles de poursuites ? Que se passe-t-il quand un magistrat à Bordeaux, neuf ans après les faits et alors qu’un non-lieu avait été requis, décide de traîner en justice les organisateurs d’une exposition à la qualité reconnue ? Que se passe-t-il quand un employé dénonce son collègue, comme dans la banque que nous évoquons ci-contre ? Quand un psychiatre est mis en cause ? Quand une assistante sociale décide, de son propre chef, d’avertir la police qu’un sans-papiers s’est présenté à elle. La Boétie disait encore que l’affaiblissement des libertés dans le coeur des hommes vient aussi de l’habitude.
Tous ces faits ont en commun qu’ils ne sont pas des attaques brutales contre les libertés. Il ne s’agit pas de violence d’État, de répression caractérisée. Mais ils ont ceci d’inquiétant, précisément, qu’ils sont quotidiens et que ceux qui en sont à l’origine n’ont reçu aucune consigne, aucun ordre, mais ont intégré, oui, disons le mot, une forme de servitude. Elle ne vient pas de rien. Cet air du temps vient des vilaines marmites des démagogies sécuritaires, de la chasse aux sans-papiers, des charges de police contre des manifestants, d’une certaine vision de l’ordre qui n’est pas autre que le maintien du désordre existant. Violemment inégalitaire, dur aux pauvres et aux plus démunis, aux immigrés, aux sans-droits, aux salariés.
La désobéissance affirme que la liberté est au coeur de l’homme. Qu’elle est l’esprit même de l’humanité, de la raison. Elle a eu ses heures éblouissantes et tragiques. Dans la résistance, dans la lutte contre les guerres coloniales. Elle a aujourd’hui des formes diverses dont les plus évidentes sont dans l’éducation nationale ou dans un réseau comme Éducation sans frontières. Elle ne se contredit pas avec des luttes plus larges, sociales et politiques pour de véritables changements, pour des majorités ouvrant de réelles alternatives à la politique actuelle. La démocratie n’est pas une figure de cire. Elle ne vit que dans l’action pour changer le cours des choses.
Maurice Ulrich
1. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 13 juillet 2009, 07:50
c’est qui "ON" ?
ce "ON" ne cacherait-il pas une attaque contre Bellaciao ? (que j’ai souvent vu soutenir l’huma, et certainement PAS LIBÉ !)
2. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 13 juillet 2009, 08:19
Une attaque ?
Non, juste une critique...
3. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 13 juillet 2009, 08:30
c’est qui "ON" ?
et où est-il écrit qu’il fait préférer Libé à L’huma ?
pffff...
5. Les congés, oyé, oyé… Fais gaffe à la rentrée !, 13 juillet 2009, 13:32
"En avant ... pour le grand bond en arrière"