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Les forces vives du pays se mobilisent
pour le NON
Trop c’est trop ! après la distribution dans tous les foyers de la propagande partial qui doit tout à l’ UMP en faveur du “ oui ”, d’une adresse aux lycéens, des deniers de l’Etat seront consacrés à une propagande “non libre et faussée ”. Tout cette armada médiatique et étatique a une influence auprès des électeurs et électrices qui n’ont pas encore fait leur choix.
Pourtant le NON résiste et se redresse.
La mobilisation est du côté des 25-35 ans (55 %) des ouvriers (63 %), des employé-e-s (59 %), des électeurs et électrices de gauche (60 %). Il faut dire que tous ces gens-là s’intéressent, s’imposent dans les débats, discutent, argumentent autour d’eux à partir de leur expérience, de leur vécu.
Au fil des jours, ils et elles font le lien entre l’actualité politique et le contenu du projet de constitution : directive sur le temps de travail qui est entrain de se décider à Bruxelles : le patronat aura le pouvoir d’imposer des semaines de travail allant de 48 h à 65 heures ! les délocalisations : les travailleurs-euses auront la “ liberté ” de travailler en Roumanie pour un salaire de 130 euros ; le pouvoir donne à l’OMC qui libère le marché pour une concurrence libre et non faussée, fer de lance du projet ; le travail gratuit du lundi de la Pentecôte ... tous les jours des décisions politiques et économiques ont des conséquences sur le travail, la vie de ces hommes et de ces femmes, l’avenir de la jeunesse. Et ça ne passe pas.
Ceux d’en face avaient parié sur leur désintérêt, leur incapacité à comprendre des articles d’un tel traité. Ils pensaient pouvoir encore s’appuyer sur la pédagogie de la fatalité et du renoncement qui a fait tant de mal au peuple. Mais des forces politiques à gauche, des mouvements associatifs et syndicaux, des citoyens n’ont pas laissé faire, une campagne de vérité et d’espoir s’est imposée pour permettre aux citoyens-nes de faire irruption dans le débat et cette dynamique là a de l’avenir !
C’est ce vote de résistance et d’espoir qu’il faut gagner jusqu’au 29 mai ; il y a encore de la marge, faisons vivre la contre-offensive du NON jusqu’à sa victoire pour que ce dimanche-là le NON déborde dans les urnes.