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Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles
Publie le dimanche 13 août 2006 par Open-Publishing6 commentaires

de ANGELO BARACCA, PAOLA MANDUCA, MONICA ZOPPE
De nombreux témoignages ont désormais été recueillis par des hôpitaux, témoins, artificiers, journalistes, soulevant des doutes très graves sur certains épisodes de l’offensive israélienne actuelle au Liban et à Gaza. En plus de la dispersion d’uranium appauvri, et des dommages écologiques importants dus aux carburants et substances chimiques répandus suite des bombardements d’usines et de dépôts, les récits et les images qui montrent "des symptômes étranges et inconnus" suscitent une préoccupation particulière.
On parle de corps dont les tissus sont nécrosés mais qui n’ont pas de blessures apparentes ; de corps apparemment "rapetissés" ; de blessés dont les jambes à moitié emportées continuent à se nécroser malgré l’amputation, et qui meurent ; des cas ont été décrits de blessures internes comme celles provoquées par une explosion, mais sans traces d’éclats ; ou bien de cadavres noircis alors qu’ils ne sont pas brûlés, ou d’autres qui avaient été apparemment blessés mais ne semblent pas avoir saigné...
Tout cela suggère la possibilité que des armes nouvelles aient été utilisées : des armes à énergie directe, des agents chimiques et biologiques, en une sorte d’expérimentation macabre de guerre future dans laquelle on ne respecte rien : ni règles internationales (de la convention de Genève aux traités sur les armes chimiques et biologiques), ni réfugiés, ni hôpitaux et Croix-Rouge, sans parler des civils et de leur avenir, de leurs enfants, de l’environnement, tellement empoisonné qu’y vivre sera une condamnation.
Bien que les problèmes pour les peuples palestinien et libanais soient nombreux et immédiats, ces observations ne doivent pas laisser indifférents. Plusieurs appels ont déjà été adressés à et par des experts et chercheurs scientifiques pour faire toute la lumière sur ces événements. Nous avons décidé de répondre à ces appels, en mettant à disposition nos expériences, connaissances et compétences scientifiques.
Nous sommes en train de nous organiser pour apporter un soutien aux institutions sanitaires libanaises et palestiniennes qui demandent une aide et des vérifications. Nous examinons tous les témoignages et les preuves déjà recueillis, avec d’autres experts, pour formuler des hypothèses d’enquête qui puissent être soumises à vérification. Nous demandons une intervention des institutions scientifiques qui nous représentent, et qui ont le devoir d’être vigilants et d’intervenir dans des cas comme celui-ci.
Nous soutenons la requête provenant de plusieurs parties, et en particulier des médecins des zones du conflit, pour que l’ONU constitue une commission internationale et indépendante des gouvernements pour vérifier sur le terrain les accusations d’usage d’armes de nouveau type, et de destruction de masse, par Israël dans le conflit actuel. Nous demandons avec force que soient immédiatement déclenchées des procédures pour garantir que les échantillons biologiques prélevés sur les victimes soient préservés dans les conditions adéquates pour être examinés scientifiquement.
Nous demandons ainsi que cette commission internationale ait accès à toutes les sources disponibles, qu’elle soit opérationelle et respecte les procédures de contrôle croisé par différents laboratoires qui sont la règle dans la « science civile », portant ainsi l’affaire devant les autorités compétentes, y compris le tribunal pour les droits de l’homme, et les cours de justice internationale.
De notre côté, nous nous réunirons le 25 août pour donner une forme opérationnelle permettant l’examen de tous les éléments disponibles jusque là, et élargir le groupe de travail à d’autres experts. En tant que personnes, en tant que chercheuses et chercheurs, nous mettons à disposition tout ce que nous pouvons pour arriver à la connaissance des faits, convaincus que la justice, l’équité et la convivialité pacifique entre les peuples ne peuvent être atteints que dans le respect des règles que la communauté internationale s’est données jusqu’à présent, en ce qui concerne les comportements des parties en conflit. Nous en demandons la vérification.
Nous nous adressons à tous les chercheurs et chercheuses afin qu’ils contribuent à ce travail en apportant leurs compétences scientifiques et leur aide concrète. En particulier, les toxicologues, chimistes, pharmaciens, anatomopathologistes et médecins experts en brûlures et traumas sont invités à envoyer leur email à l’adresse que nous avons créée dan cet objectif : nuovearmi@gmail.com .
http://www.ilmanifesto.it/Quotidian...
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio, merci à Ariane Monneron, médecin ( CNRS) pour son aide dans la terminologie médicale et scientifique.(Palestine13)
Messages
1. > Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles, 13 août 2006, 17:43
Ce que vous laissez entendre fait froid dans le dos et en même temps, je pense, n’étonnera que ceux qui ne veulent pas voir !!
Je ne suis pas un scientifique et je ne peux que vous encourager à persevérer. Je pense que vous aurez bien du mal à arriver au bout de votre enquête.
Courage !!
2. > Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles, 13 août 2006, 21:12
ISRAEL REMPORTE UNE MEDAILLE D’ OR AUX CHAMPIONNATS ... D’ EUROPE !
Ah bon : Israël c’est en Europe maintenant.
APRES L’ECRASEMENT DU LIBAN, ILS SERONT INVITES DANS LA C.E.E ?
Ben faîtes comme chez vous puisque toute question indiscrète est une offense au peuple élu.
1. > Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles, 13 août 2006, 23:33
C’est un début et j’espère que sincèrement vous arriverez à vos fins....... mais
comme Israel(sponsorisée par les USA) a toujours raison, je doute de l’écoute
que vous aurez, car en définitive, il ne s’agit que de palestiniens et de libanais !!!!
BigDjai
3. > Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles, 13 août 2006, 22:35
Je suis Israël : j’ai investi une terre sans peuple pour le bien d’un peuple sans terre.
Ceux qui fortuitement s’y trouvaient, n’avaient aucun droit d’y être, et mon peuple, en rasant 480 villages palestiniens ainsi que leur histoire, leur a montré qu’il fallait qu’ils partent ou qu’ils meurent.
Je suis Israël : certains des miens ont commis des crimes innommables et sont par la suite devenus premiers ministres. En 1948, Menahem Begin avait massacré les habitants de Deir Yassin (100 victimes), incluant hommes, femmes et enfants. En 1953, Sharon dirigea la tuerie des habitants de Qibya et en 1982, il s’arrangea pour que mes alliés massacrent 2000 personnes dans les camps de Sabra et Chatila.
Je suis Israël : conçu en 1948 à partir de 78 % de la terre de la Palestine, dépossédant ses habitants et les remplaçant par des juifs venant d’Europe et d’autres régions du monde. Alors que les natifs de cette terre depuis des dizaines de siècles ne sont pas autorisés à y revenir, des juifs, de par le monde, y sont invités.
Je suis Israël : en 1967, j’ai avalé ce qui restait des terres de la Palestine et j’ai assujetti leurs habitants à un régime militaire humiliant, contrôlant chaque aspect de leur vie quotidienne (...)
Je suis Israël : j’ai le pouvoir de contrôler la politique américaine. Mon comité de relations publiques américano-israéliennes peut faire ou défaire le politicien de son choix et, comme vous pouvez le constater ils se font de la concurrence pour me plaire. Toutes les forces du monde sont impuissantes contre moi et celles-ci incluent les Nations unies puisque j’ai le veto américain pour empêcher que l’on condamne mes crimes de guerre. Ainsi que Sharon l’a dit à l’époque : « Nous contrôlons l’Amérique » (...)
Je suis Israël : et vous les Palestiniens, vous voulez négocier la paix ? je suis plus fin que vous, je négocierai, mais je ne vous laisserai que vos municipalités pendant que je contrôle vos frontières, votre eau, votre espace aérien. Alors que nous négocions, j’investirai vos collines que je peuplerai de mes colons dont les plus extrémistes armés jusqu’aux dents (...)
Je suis Israël : la quatrième puissance militaire du monde, possesseur d’armes nucléaires. Vos enfants osent-ils s’ériger contre mon oppression avec leurs pierres ? En 17 mois j’ai tué 900 des vôtres et blessé 17.000, pour la plupart des civils, et j’ai le mandat nécessaire pour continuer, puisque la communauté internationale demeure silencieuse.
Je suis Israël : et vous voulez la liberté ? J’ai des balles, des chars et des missiles, des Apaches et des F16 pour vous anéantir. J’ai mis vos villes sous siège, j’ai confisqué vos terres, déraciné vos arbres, démoli vos habitations, et vous demandez toujours la liberté ? Vous n’aurez ni la paix ni la liberté parce que je suis Israël.
1. > Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles, 14 août 2006, 12:18
Comme le disait si bien La FONTAINE : " Que vous soyez puissants ou misérables, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs"
Plus récemment, BISMARCK disait : "La force prime le droit".
Rien n’a changé depuis...Pardon si : l’hypocrisie du monde "civilisé" occidental, ardent défenseur des droits de l’homme...
4. > Liban et à Gaza : commission internationale sur les armes nouvelles, 13 août 2006, 23:20
J’espère bien que cette guerre-là, contre la dissimulation et le mensonge, vous la gagnerez.
Que tous les chercheurs, spécialistes de ces questions, concourent à faire éclater la vérité au grand jour. C’est trop grave ce qu’Israël vient de faire, avec les USA comme super-conseillers en armement. Ils ont des comptes à rendre aux victimes innocentes.