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Liberté de la presse : Rassemblement à l’appel de l’Humanité Lundi 11 avril à 18h

Publie le dimanche 10 avril 2005 par Open-Publishing

Rassemblement à l’appel de l’Humanité Lundi 11 avril à 18h Devant l’ambassade d’Algérie à Paris 50, rue de Lisbonne - 75008 Paris (Métro Courcelles)

Pour protester contre les atteintes à la liberté de la presse en Algérie
Pour la libération des journalistes emprisonnés, la reparution des journaux interdits, la relaxe des journalistes du Matin jugés mardi 12 avril à Alger, dont Hassane Zerrouky, journaliste à l’Humanité

Des menaces judiciaires pèsent actuellement sur d’anciens journalistes du journal algérien Le Matin, parmi lesquels se trouve un journaliste de l’Humanité, Hassane Zerrouky. Le procès, dont le jugement sera rendu mardi 12 avril, concerne également Mohamed Benchicou, directeur du Matin qui purge déjà une peine de deux ans de prison, Youssef Rezzoug, rédacteur en chef, Yasmine Ferroukhi et Abla Chérif, journalistes.

Ils sont tous menacés d’une peine de six mois de prison ferme et d’amendes au montant considérable. Quant au journal Le Matin, il est suspendu de publication depuis huit mois. En 2002, ces journalistes ont révélé l’existence de malversations financières dans l’affectation de marchés publics de la téléphonie mobile en Algérie.

Ce procès n’est pas un cas isolé. Le Matin n’est pas le seul journal harcelé juridiquement. En 2001, la réforme du Code pénal algérien a durcit les délits de presse. Depuis cette date, la presse indépendante algérienne est totalement paralysée et mise sous pression. De nombreux titres, comme El Khabar, El Watan, Le Soir d’Algérie ou Liberté, sont poursuivis devant les tribunaux pour avoir usé de leur droit d’informer. Des procès en diffamation ou pour « outrage » à telle ou telle institution de la République algérienne se multiplient. Depuis quelques mois, il ne se passe pas une semaine sans que des journalistes algériens soient traduits devant la justice.

Cette situation remet profondément en cause le droit à la liberté d’expression, à la liberté de la presse. La répression de la presse en Algérie s’ajoute à l’aggravation des atteintes à la liberté de la presse dans le monde. Nous devons nous mobiliser pour que de tels agissements prennent fin et pour demander ensemble la relaxe de Hassane Zerrouky et de ses collègues.

C’est pourquoi nous vous invitons à participer à ce rassemblement devant l’Ambassade d’Algérie, lundi 11 avril à 18h. Étant donné l’urgence de l’initiative, nous vous invitons également à faire circuler cette information par téléphone ou par mail autour de vous le plus largement possible.