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M.P. Vieu (PCF) : « La gauche doit regagner Tarbes ! »

Publie le lundi 24 septembre 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

« Les municipales 2008 s’engagent et leur débat ne peut être réduit à un affrontement de personnes et d’écuries électorales. La gestion d’une ville n’est pas une affaire comptable mais politique.

Depuis 2001 la majorité de droite s’est investie dans un paraître qui cache mal un ultralibéralisme économique ruinant l’emploi et la solidarité locale. Il est urgent de battre Gérard Trémège !

Cela appelle à rassembler toute la gauche, être clair sur les conditions de ce rassemblement !

Les communistes s’opposent à toute alliance avec le centre. La gauche ne fera pas la différence par des appels de pied à P. Lagonelle, adjoint au maire sortant. Elle gagnera par son projet et la dynamique crée autour ; Chacun doit prendre ses responsabilités dans ce sens. Je commence.

Le PCF qui de 1977 à 2001 a dirigé la ville, reste la deuxième force de gauche à Tarbes. C’est important mais pas suffisant pour conduire la liste de gauche. La décision du PS local de travailler à l’union conjuguée à la personnalité de Jean Glavany, autorise à penser qu’il est le mieux placé pour emporter cette victoire. On m’a fait opposer ce choix à celui de Chantal Robin-Rodrigo.

Je ne discute pas son apport à la liste, mais son ambiguïté et celle du PRG concernant l’ouverture au centre hypothéquerait si elle en était le leader, la présence de mon Parti. Pour les communistes il est aussi important que l’extrême gauche et aux alter malgré leurs divergences avec le PS, s’engagent pour l’union autour d’un programme de progrès pour Tarbes.

Il faut passer aux actes ; vite initier des assises débouchant sur le projet 2008 pour Tarbes et la liste « ouverte » qui le portera Dès les prochains jours, la gauche tarbaise doit se rencontrer pour cela ! »

La République des Pyrénées du 22 septembre 2007

http://www.pyrenees.com/

Messages

  • Souviens-toi d’ARLES.

    Dans cette ville en 2002, les communiste dès le premier tour sont allés à l’election seuls et ils on gagnés la ville sur le PS.Je partage une partie des arguments de la LOUVE sur les municipales. Je n’approuve pas la position de MGB en ce qui concerne sa proposition de faire tout de suite des listes communes partout avec le PS.

    Les cocos de TARBES décideront, mais si j’en faisais parti je refuserais toute alliance avec lee PS s’il veut conduire la liste, et je n’appellerais pas à voter pour sa liste au second tour. Cela je le dirais dès à présent. On ne peut plus s’allier sans conditions avec le PS dont une bonne partie des dirigeants ne câche même plus leur accord avec SARKO : le triste ROCARD, la bétise au frond de boeuf, qui dit ne pas pouvoir sentir les antilibéraux , DELANOE qui proclame qu’il faut avoir le courage de s’attaquer aux retraites( à combien s’élévera la sienne ?), HOLLANDE qui veut revenir sur les 35 H, VALS MONDEBOURG ect.
    Nous allons perdre le peu de crédibilité qui nous reste si nous renouvellons ses alliances sans principe ?

    L. BOURSON militant à LEVALLOIS

  • souviens-toi d’Aubervilliers, c’est la liste communiste qui a eu plus de voix que la liste gauche menée par un communiste unitaire avec le PS comme boulet...

    Certaines alliances si elles vont jusqu’à nous déservir peuvent aussi être fatales à la gauche.

    vive un maire communiste à Tarbes pas un maire gauche caviar.

    Salut fraternel.

    Le Renard Rouge

    • Un maire communiste ok, mais pour quel projet pour la ville , et avec la garantie qu’un travail collectif une fois élu, sera effectué par (la)(le) maire avec l’ensemble des citoyens et l’équipe municipale !
      Combien de petit(e)s despotes avons nous-connu, pas de nom, mais un bon nombre de villes communistes ont chuté aussi, par manque de démocratie ,avec le copinage, la mégalomanie.
      ,la notabilité......voir des comportements caractériels .

      Boris

  • Faut qu’on m’explique là ...J’ai du rater une marche...sinon, tout l’escalier complet...

    Tarbes a été coco jusqu’en 2001 ( pourquoi a t il finalement "passé la main" ??) , mais ... pour "lutter contre la droite" (ce qui ne veut rien dire et n’a jamais constitué un programme en soi...).... il est donc ....urgent de donner la tête de liste "à gauche" au PS à Jean GLAVANY (!!!??) aux municipales ?!!!!!

    Waow.

    Là j’ai pris une leçon de rhétorique politique du tonnerre...

    Mais après tout si les militant-e-s de Tarbes sont majoritairement d’accord ,convaincus, au fond d’eux mêmes, bien sûr , ça change tout , "vox populi , vox dei" comme disait l’autre... et la realpolitik ça existe aussi...

    Mais ...

    ...La désespérance est une maladie contagieuse ; le désespoir des militants une maladie collective ; souvent, la responsabilité des "chefs" est énorme, et il suffit parfois de "presque rien" (un-e militant-e qui dise "non" et il y en a un paquet ici donc il doit bien y en avoir à Tarbes) pour que ce désespoir soit chassé et que revienne la "niaque", collective également.

    Oui Arles, Aubervilliers, la liste autonome PCF (poussée par Dartigolles) aux régionales de 2004 en pyrénées atlantiques, etc etc et bien d’autres exemples qui pris au cas par cas, nous enseigneraient sûrement beaucoup !...

    Enfin, en l’occurrence, je me garderais bien de porter un jugement sur la carte et la sociologie politiques de la ville de Tarbes , que je ne connais pas - j’espère juste que c’est un choix militant que celui de cette union ab initio et pas un "machin" imposé d’en haut pour une négociation d’édiles, sachant que dans le principe je suis plutôt favorable à des listes communistes au premier tour (et pas juste pour "faire joli" mais parce que c’est un pilier axiologique pour la suite de notre refondation je pense).

    Mais quand même, j’ai un doute... qu’on laisse la tête de liste au PS alors que la ville a été communiste pendant plus de 20 ans... ça me dépasse...

    La Louve

    • Il me semble que Pierre Forgues élu PS de Lanemezan était venu sur Tarbes pour piquer la ville aux cocos ! Mais depuis , Arsenal disparu , Hugue Tool idem, Alstom n’a plus d’H etc... Tarbes satellite de Toulouse, ville elle même en difficulté, sa jeunesse fout le camp, reste les anciens, les miliaires et les rmistes ! Le maire "coco", je crois, avais même vendu du terrain pour construire un hôpital privé qui fait concurence à l’hôpital publique , trouvait débile la réouverture de la ligne de chemin de fer, vers l’Espagne . Il pensait l’avenir au tourisme d’affaire pour tarbes, le pauvre. Heureusement, il reste les fameux haricots ( maintenant en appellation contrôlée) qui sont supers bons dans un cassoulet , ou une garbure !

      Tout un symbole des années 90 de la perte des valeurs de resistance de certains élus, PCF .Si je me trompe, je ferais un mea culpa !

      Boris

    • Glavany a préparé dans les Hautes Pyrénées du côté de MAUBOURGUET, en concertaton avec la Direction de la Poste les restructurations à venir, et il a fait partie de tous les gouvernements privatiseurs de Services Publics : c’est un social-libéral.
      Notre Camarade VIEUX n’est pas difficile sur la définition de "Gauche" et cela ne m’étonnerait pas que cette décision, pardon proposition vienne "d’en haut". Un voisin du 64 JdesP

    • La liste autonome régionale ( dans une élection à forte abstentions) "poussée par Dartigolles" (faux), fut une décision collective des Communistes par laquelle nous avons voulu entre autres, donner un coup d’arrêt aux compromissions avec un PS dominateur et droitier. même si j’avais connu les résultats à l’avance , je recommencerais encore aujourd’hui à défendre cette "ligne" qui a clarifié nos rapports avec le PS pour qui nous ne sommes qu’une force d’appoint dans le meilleur des cas. JdesP

    • Ceci dit : "le PCF doit regagner Tarbes, à moins qu’il ait désespéré les Tarbais ?

    • Marie Pierre VIEU (secrétaire fédérale du PCF, vice-présidente du conseil
      régional Midi Pyrénées) a adressé une « lettre ouverte aux tarbais et aux
      forces de gauche » au sujet des prochaines élections municipales…

      Voici la réponse de la Ligue Communiste Révolutionnaire 65.

      1/ Sans vouloir sous-estimer l’importance des élections, il nous semble évident que, en ce dernier trimestre 2007, l’urgence des urgences est d’organiser les luttes. En effet, face à l’offensive capitaliste du gouvernement SARKOZY-FILLON, la première préoccupation du mouvement ouvrier, politique, syndical, associatif, devrait être de développer la défense et d’organiser la contre attaque du monde du travail sur le terrain des luttes, des manifestations de rue, des grèves, coordonnées et généralisées. Défendre la protection sociale, les retraites, les salaires, le service public, impliquerait, par exemple, de préparer une manifestation nationale dès octobre, dans l’unité la plus large.

      2/ Pour nous le débat sur les échéances électorales ne peut avoir lieu que dans ce cadre. Les différents échelons institutionnels de l’État ne peuvent être occupés qu’à condition de servir de point d‘appui pour soutenir concrètement les luttes, changer de société, rompre avec le capitalisme. Or, les municipalités de gauche -et les intercommunalités, et les conseils généraux, et les conseils régionaux, et les gouvernements de « gauche plurielle »- n’ont pas rempli ce rôle. Au contraire elles ont privatisé des services (eau…), subventionné des entreprises privées (même quand elles licenciaient et faisaient des profits), et n’ont pas soutenu les luttes. Cela est du à l’orientation politique des principaux partis de gauche (PS et PRG) qui prétendent que l’horizon du capitalisme est indépassable, que la lutte des classes n’existe plus, que le gouvernement de Sarkozy à tort seulement sur « la méthode » et sur « les rythmes », donc qu’il à raison sur le fond. Il ne s’agit pas de « certaines orientations sociales libérales du PS et du PRG », comme le dit Marie Pierre Vieu, mais d’une acceptation complète, du système capitaliste et impérialiste. D’ailleurs, le seul bilan que les dirigeants du PS et du PRG tirent de la dernière séquence électorale, c’est que « il faut moderniser », « s’adapter », « accepter la mondialisation », « en finir avec les archaïsmes de la lutte des classes, de la défense des acquis et des services publics », en clair, virer encore plus à droite ! Malheureusement, le PCF et les Verts acceptent de s’allier au PS, dans ce cadre, alors qu’il faut construire une alternative : une nouvelle représentation politique du monde du travail.

      3/ C’est pourquoi le rassemblement ne peut se faire que sur une orientation politique anticapitaliste. Il n’y a que dans ce cadre que des élus pourraient être des relais efficaces des luttes des salariés et des opprimés, autour d’un programme de mesures d’urgence contre l’offensive patronale, en opposition déterminée à la politique gouvernementale et à l’extrême droite, dans l’indépendance vis à vis du PS impliquant le refus de participer à tout exécutif social libéral.
      C’est pourquoi aux élections municipales de 2008, nous présenterons des listes anticapitalistes, de défense des intérêts du plus grand nombre, des travailleurs, des chômeurs…
      Nous nous adressons à toutes celles et tous ceux qui partagent ce projet et leur proposons de travailler, avec nous, à sa réalisation.