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Municipales à Paris : le coup de force gauchiste

Publie le mardi 30 octobre 2007 par Open-Publishing
8 commentaires

Sur le site parisien du pcf, on découvre ces jours ci, avec effarement un nouveau nom, celui de Ian Brossat.

Les participants aux récentes réunions de section découvriront avec plaisir les mots suivants : "

Ian Brossat, porte-parole des communistes parisiens
Après discussion dans les sections, le comité départemental du 24 octobre a désigné Ian comme porte-parole des communistes aux élections municipales...."

Stupeur evidemment, de découvrir ici un nouvel adhérent, dont le nom n’a pas été evoqué ni dans les exécutifs, ni en assemblées des sections parisiennes.

Qui est Ian Brossat ?

Ce militant PCF de la dernière heure, récent candidat PCF pour les dernières législatives dans le 14e, semble faire l’objet d’un soin tout particulier. Si la conférence de presse nous apprend que le bilan des communistes lors de la dernière mandature est laconiquement "bon", on constatera que l’hagiographie longue et minutieuse de Ian Brossat semble en fait avoir été le seul objet de cette conférence de presse.

Sans commentaire.

On apprend ainsi que ce jeune agrégé, dont aucun colleur d’affiche du 14e ne se souvient avoir croisé, a comme titre de gloire, d’avoir des parents gauchistes. Beau Cv, en effet. Celà justifie t il en soi une conférence de presse, j’en doute.

Triste période.

A l’heure où chacun tente non pas de redefinir un programme à gauche dans cette période pré impérial, mais de trouver la posture dans le vent, tant d’effort pour valoriser non pas un programme communiste mais un candidat, dont semble t il le seul fait de gloire a été d’écarter la jeune femme élue PCF du 14e est étonnant.

Creusons alors plus loin l’examen de cette candidature au poste de porte parole. Porte parole, poste étrange s’il en est, fait du prince par excellence, echappant à toute élection, donc responsabilité, les prédecesseurs sont multiples.

Si le candidat Brossat est prompt à mettre à l’index ces parisiens protégés dans leur périf, cette candidature sent bon l’ouvriérisme et le misérabiliste.

Les électeur de la rue Daguerre apprécieront.

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Messages

  • Combien d’adhérent de dernière heure ? Est ce pour faire comme Clémentine AUTAIN ? Nous sommes obliger d’accepter des candidats autoploclamé ? ou avons nous la posibilité d’exprimé notre choix, comme dans un parti démocratique ?
    PARIS n’ait pas la France mais tout de meme. Nous avons besoin d’un plus grand nombre de participant, mais pas pour faire n’importe quoi.

  • Quand est-ce que la fédé annonce la liste des candidats. Les arrondissemements ont choisis les candidats , et pas un mot là dessus.

    Cet mauvais article est révelateur d’un réel malaise.

    • j’ai adhéré au PCF en 1997. j’avais 19 ans. et dans ma cellule Daguerre du 14ème arrondissement militait déjà Ian Brossat, qui devait en avoir 17 à l’époque ! si tous les adhérents de la dernière heure pouvaient adhérer si jeunes, le parti ne s’en porterait pas plus mal. et en dix ans de militantisme, je ne crois pas que l’on puisse lui faire la moindre leçon d’arrivisme ! il a juste fait son taf’ de militant, et notamment relancé la section du 14ème qui était morte. il est à la direction de la fédé de paris depuis des années, au CN du parti, alors le comparer à un gauchiste venu de nulle part, il faudrait arrêter !
      Pierre-François Koechlin

  • Ian Brossat est adhérent du PCF depuis 1997. C’est un vrai militant. Il a été désigné porte parole par les instances démocratiques du Parti et si on n’en a pas parlé dans ta section dis nous laquelle c’est et adresse toi à ton secrétaire. Quant à la jeune femme élue du 14ème, elle n’a plus aucun contact avec sa section et ne paie pas ses cotisations à la fédération.

    • Je me demandais ce que cachait ce texte.Merçi au camarades du 14eme d’avoir mis les pendules à l’heure au provincial que je suis.

      Tous les "staliniens" ne sont pas parti ?

      Jean Claude Goujat

      PCF Landes

    • "Il faut savoir quitter la table
      Lorsque l’amour est desservi
      Sans s’accrocher l’air pitoyable" !

      Le seul débat pour le moment , doit être combien d’élu(e)s pcf à paris ! Nous avions , je crois 5 Ajoints et pas à des petits postes , plus les élu(e)s d’arrondissements , combien après discussion ?

      A juste 5 élu(e)s cocos , il faut faire des listes pur jus , pas la peine d’être ridicule et de servir de faucille de décoration , faudrait être complêtement marteau !

      Boris

    • A la dernière conférence de section du PCF pour le 33ème congrès, une majorité de 53 contre 17 s’est prononcé contre la ligne d’abandon de la direction du Parti et a reconduit sa direction avec comme secrétaire Jean Calvary et membre du Comité de section Camille Marques, tous deux étant les élus communistes du 14ème.

      La fédération de Paris a choisi d’ignorer ce résultat et de nommer arbitrairement Ian Brossat secrétaire, d’on ne sait trop quoi. En effet, le groupe hétéroclite, appelé section, regroupe des adepte de la ligne du groupe dirigeant du PCF mais aussi des ex militants d’extrême gauche, écolos ou PS. Il a éclaté au moment des collectifs antilibéraux, devant l’opposition acharnée des "pièces rapportées" à la candidature de MGBuffet (voir le site du Collectif du 14ème s’il existe toujours).

      Ian Brossat, imposé de même comme candidat dans la 11ème circonscription aux législatives a obtenu l’un des trois seuls résultats en retrait sur 2002 à Paris.

      La pratique des coups de forces permanents est un signe de faiblesse. La direction du PCF-Paris craint la confrontation avec ses adhérents, maintenant sur les municipales. Elle se précipite pour caser ses membres, quitte à se déconsidérer et à laisser Delanoë réduire le nombre d’élus PCF de moitié. Tant pis pour ceux qui ne s’assoieront pas au jeu des chaises musicales.

      Les militants communistes du 14ème comme d’ailleurs ne doivent plus, même par découragement, laisser faire. Le PCF a beaucoup d’autres choses à apporter pour les travailleurs parisiens !

    • http://pcf-paris14.over-blog.org/article-2308695.html

      Congrès départemental de Paris, 17 mars 2006

      Point d’ordre de Camille Marques :

      Chers camarades,

      Notre congrès départemental commence. Il est indispensable de vous alerter d’évènements très graves qui sont survenus dans notre section du 14ème. Nous ne pouvons pas commencer les travaux de notre congrès, en tout cas absolument pas adopter de décisions dans l’état actuel des choses.

      Nous avons tenu notre assemblée générale de section le 25 février. Elle a été convoquée, conformément aux statuts en vigueur du Parti par Jean Calvary, notre secrétaire de section, par ailleurs élu communiste de l’arrondissement. Tous les camarades ont été convoqués. Un riche débat contradictoire a eu lieu. L’assemblée, à une grande majorité, exactement 52 délégués sur 63 présents, provenant de la quasi-totalité des cellules, a souverainement rejeté la base commune proposée par le CN.

      Une majorité a statutairement décidé (je n’étais personnellement pas d’accord) de ne pas désigner de délégués au congrès départemental. La direction de section a été reconduite à l’unanimité des votants.

      Pourtant, un petit groupe, s’est permis de « convoquer » une réunion parallèle, improprement dénommée « conférence de section » pour le 11 mars. Ils étaient néanmoins présents à notre assemblée du 25 février, reconnaissant ainsi sa légitimité et sa légalité et lors de laquelle leur initiative fractionnelle a été dénoncée sans ambiguïté à partir des statuts. Mais voyant qu’il était en petite minorité, ils ont préféré déserter la salle avant les votes, avec la caution injustifiable de Gérard Mazet présent alors qu’il n’était pas invité et qu’il n’est pas membre de la section.

      Ce groupe fractionnel a ensuite maintenu sa réunion du 11 mars. Il a prétendu alors élire et désigner une délégation, évidemment bidon, au congrès départemental des candidatures bidon au conseil départemental, une candidature tout aussi bidon au comité national également un comité de section bidon, et un secrétaire de section complètement bidon !

      Le secrétaire de section c’est Jean Calvary ! Que représentent ces putschistes ? Au mieux, une partie de la vingtaine de voix obtenues par le texte de la direction nationale au vote des 3 et 4 février. L’attitude de ce groupuscule est évidemment inadmissible. Jean Calvary l’a dénoncé auprès des adhérents, comme moi-même au Conseil départemental du 14 mars. Il s’agit ni plus ni moins d’une pitoyable tentative d’exclusion d’une structure du Parti, de la structure « historique » du PCF dans le 14ème à nouveau soutenue par Gérard Mazet.

      Aucun communiste ne peut la cautionner. Nous ne laisserons pas faire le putsch ! Mais dans l’immédiat, notre congrès est concerné. Cette infraction majeure à la vie démocratique de notre parti menace en effet la sérénité et la régularité de ses travaux, disqualifie ses décisions. Nous ne pouvons admettre la présence de soi-disant délégués d’une section bidon.

      J’ajoute que les membres du groupe fractionnel bénéficient, en tant que représentants supposés de leurs cellules de notre local rue du Château, du duplicopieur, où ils peuvent imprimer leurs tracts aux frais de la section. Pourtant pas un sou de leurs cotisations ne revient à la trésorerie de section.
      Aucune part des cotisations versées à l’ADF, même provenant de camarades démocrates qui ne sont pas membres du groupe fractionnel et qui reconnaissent et appuient la direction de section et Jean Calvary, ne revient non plus à notre trésorerie. A l’inverse, l’ensemble des charges, importantes, notamment celles liées à nos locaux sont assumées par notre trésorerie avec les cotisations qu’elle perçoit directement. Pour l’instant, la direction départementale sortante, toujours par la voix de Gérard Mazet, prétend défendre l’indéfendable et reconnaître la délégation « putschiste » du 14ème. Que je sache, c’est aux communistes, aux adhérents du Parti de désigner statutairement (articles 7.1, 8 et 10) ses délégués et non à la direction de choisir les congressistes à sa convenance !

      J’ai alerté la Commission nationale de « transparence » et sa présidente Brigitte Dionnet pour lui demander de faire respecter les statuts. Je n’ai pas de réponse de sa part pour l’instant. Mais j’espère que nous sommes capables, en communistes responsables, de les faire respecter ce soir.
      En invalidant la prétendue délégation du 14ème. En invalidant ses candidatures au Conseil Départemental. En invalidant sa candidature au Conseil National.

      Ce point d’ordre n’est pas une question de procédure mais soulève une question politique. Pas plus à Paris qu’ailleurs, les communistes ne se laisseront écarter de leur parti. Dans le 14ème, nous avons combattu l’ouverture du capital d’Air France, de France Telecom, l’éclatement de la SNCF avec la création du RFF, même lorsque ces mesures étaient prises par la « gauche plurielle » et un ministre « communiste ». Cette expérience a mené le PCF à 3,37%, souvenons-nous en ! Nous refusons de poursuivre dans la voie de la Mutation-liquidation de notre Parti. Nous ne nous laisserons pas priver de notre outil politique historique, le PCF, que des milliers de camarades ont quittés par dégoût des choix de leur propre direction. Les communistes doivent remettre leur parti à sa place, fiers de l’histoire de leur Parti : dans les luttes, dans la lutte des classes. C’est ce que les salariés, les jeunes attendent de nous.

      Nous avons gagné le 29 mai, nous gagnerons encore.