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"NON, IL N’Y PAS A EU DE DETOURNEMENT DE FONDS"
Publie le lundi 4 mai 2009 par Open-Publishing2 commentaires
A Brest, la CFDT trahie par ses dirigeants
"NON, IL N’Y PAS A EU DE DETOURNEMENT DE FONDS"
Déclare Patrick Jagaille, le plaignant de la CFDT devant le Tribunal Correctionnel lors du procès à Brest ce 24 avril 2009
NON il n’y a pas eu de détournement de fonds, ni d’abus, il y a eu simplement de l’argent pour des actions de solidarité menées par l’ensemble de la CFDT
Alors que les salariés affrontent des moments terribles, les dirigeants de la CFDT brestoise ont décidé, eux, d’abattre un ancien permanent de l’Union locale, militant reconnu, en le poursuivant en justice. Vendredi 24 avril, celui-ci a dû s’expliquer pendant plus de six heures, devant le tribunal correctionnel, sur la gestion d’un compte « CFDT pays de Brest », utilisé par la CFDT de 1998 à 2004 pour les marins étrangers échoués à Brest.
Ce compte a été ouvert et géré par trois permanents de l’époque. L’accusé est l’un d’eux. Un des deux autres est sur le banc des accusateurs ! Les dépenses ont été faites au vu et au su de tous, notamment les versements aux marins. A la clôture du compte, 36 800,00 €uros (241 392,00 francs) ont été remis à l’union départementale CFDT et attestés par le commissaire aux comptes. Ces sommes y sont toujours. Malgré cela, l’accusé est sommé de présenter des justificatifs auxquels la CFDT, qui a attendu de porter plainte après son départ, est seule à avoir accès !
Pendant plus de quatre ans, le permanent, ainsi jeté en pâture, a pu retrouver des explications et preuves (paiement de matériels pour la CFDT, versements aux marins, versement au resto du cœur, etc …) : quelques 115 lignes comptables expliquant l’utilisation des 127 000 euros (!) prétendument détournés. A la fin de l’audience, le 24 avril, il ne restait que… 3 000 € (20 000 F) : sommes versées pour le paiement de tous les repas offerts aux marins, traducteurs et responsables CFDT de 1998 à 2004 dont les justificatifs papiers n’ont pas été produits mais qui sont bien inférieures aux sommes que le permanent a dépensé sans être remboursé. Le tribunal rendra sa décision le 19 juin. Nous lui faisons confiance.
Cette affaire aurait dû être réglée par une commission d’audit interne. Les dirigeants de la CFDT brestoise ont refusé. Elle n’est en fait qu’un règlement de comptes, qui trahit la CFDT et ses valeurs, et pour lequel des milliers d’euros versés par les adhérents ont été détournés de leur objet, la défense des salariés, pour finir dans les poches des avocats.
Beaucoup d’adhérents n’ont pas voulu prendre parti dans un débat qui ne pouvait que nuire à leur famille syndicale. Ils ont cru, naturellement, leurs responsables et ont été trompés. Il n’est pas trop tard pour défendre ce permanent injustement accusé en rejoignant son comité de soutien (composé de militants CFDT et d’anciens permanents). Rendez-vous sur notre site :
http://adherents-cfdt-et-democratie...
Aujourd’hui accuser l’ancien permanent d’abus de biens sociaux pour ces actions de solidarité, c’est nier ce que la CFDT a fait à l’époque.
Le Comité de soutien au militant CFDT injustement accusé
(1er mai 2009)
Messages
1. "NON, IL N’Y PAS A EU DE DETOURNEMENT DE FONDS" , 4 mai 2009, 14:40, par momo11
Ben ,on est bien a la cfdt de chérèque le jaune.Si un militant n’est pas un réformiste accompagnant le merdef ;il est coupable,c’est un peu l’histoire de Julien Coupat ;pas de preuve ,mais punition.Comment peut-on etre encore militant cfdt,quand chérèque a jeté tous ce qui peut -etre fraternel ?????momo11
1. "NON, IL N’Y PAS A EU DE DETOURNEMENT DE FONDS" , 4 mai 2009, 14:56, par spk
Eh Oui momo, c’est pas simple tout ça, mais il n’est pas question de quitter le navire avant d’avoir règlé ce cas. Oh que non, par la suite ne vraudrait il pas mieux que la Cfdt penche du bon coté, c’est à souhaiter, mais cela risque de prendre du temps.
Je ne crois pas que du jour au lendemain les quelques 500 000 adhérents (voir moins) vont du tout au tout changer de crèmerie.
Mais le cas ici est grave, et les sbires qui ont enclenchés cette manipulation, devront tot ou tard, répondre de leurs actes, et endehors de toutes considérations ci-avant évoquées.