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Non à la privatisation de GDF !

Publie le samedi 18 juin 2005 par Open-Publishing
5 commentaires

Bonjour,

Je m’étonnes qu’aucune formation politique ne critique le processus de privatisation de gaz de France. L’an dernier il y avait des manifestations monstres, une vraie défense des services publics, bref une vraie résistance devant le capitalisme sauvage... Cette année, ce n’est plus le cas. Pourquoi ?

Merci d’avance pour faire passer le message suivant !

L’interfédérale CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC de ce jour vient de décider de faire du 20 juin 2005 une « journée nationale d’actions avec arrêts de travail dans les industries électrique et gazière en mobilisant le personnel et en agissant massivement sur l’outil de travail dans le respect des biens et des personnes ».

Cet appel unitaire constitue un atout important pour obtenir en quelques jours une mobilisation à la hauteur de l’enjeu que représente l’ouverture du capital de Gaz de France.

Il nous appartient de construire une mobilisation en prenant en compte cet appel ainsi que celui de la confédération pour une mobilisation interprofessionnelle le 21 juin 2005.

Dès demain, 8 heures, le CAI et les coordinations régionales se réunissent en conférence téléphonée pour décider du plan de travail fédéral pour les deux semaines à venir en intégrant :

 le déploiement auprès des usagers, des élus locaux et des parlementaires ;

 les préparatifs des deux journées des 20 et 21 juin 2005.
Ainsi, la rencontre des syndiqués et des salariés au quotidien est la première phase pour engager le plus grand nombre dans les diverses initiatives. Dans ce cadre, les fêtes, les foires et les autres rencontres festives parmi lesquelles la fête de la musique doivent être mises au service du déploiement. La pétition de masse, disponible depuis le 10 juin, reste également un outil pour mesurer l’engagement des citoyens.

Par ailleurs, un nouveau tract unitaire aux usagers est en cours de rédaction. Il vous parviendra demain.

Nous avons dix jours pour susciter une réaction du plus haut niveau possible des personnels et pour alerter l’opinion publique sur les enjeux de l’ouverture du capital pour le service public.

La suspension des organismes statutaires décidée par l’interfédérale vise à libérer tout le corps militant à temps plein pendant ces dix jours.

Décidons de tout faire pour gagner !

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