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PORTUGAL : NOUS NE PAYONS PAS LA DETTE
Publie le samedi 19 mars 2011 par Open-Publishing1 commentaire
Ce 19 mars, nous appelons à manifester à Lisbonne, solidaires avec la
lutte des travailleurs portugais.
La crise financière actuelle n’est pas une catastrophe naturelle, ni un
accident de parcours.
Elle résulte des mécanismes propres au système capitaliste dans lequel
nous vivons.
Quand les marchés cessent de générer les profits nécessaires, la crise
devient un prétexte pour baisser les salaires, privatiser les services
publics – eau, énergie, santé, éducation, transports– casser les droits
des plus pauvres et concéder plus de privilèges à la classe dominante.
Plusieurs gouvernements ont injecté des fonds publics pour sauver les
banques, relancer le système financier et couvrir les déficits dus à
l´éclatement de bulle spéculative. La dette publique s’est alors creusée
et la question de son remboursement est devenue d’une importance décisive.
Ce sont ces mêmes banques et ce même système financier qui imposent
aujourd’hui des intérêts toujours plus élevés aux Etats débiteurs, qui ont
emprunté pour relancer le capitalisme et assurer son maintien.
Le mécanisme de la dette publique sert à compenser les pertes des marchés
privés. Les gouvernements agissent pour le compte de ces marchés, en
imposant des politiques d’austérité, c’est à dire, en faisant payer aux
travailleurs les conséquences de la spéculation.
La lutte contre le paiement de la dette publique est un des éléments
essentiels de la résistance aux lois imposées par la haute finance
mondiale.
Nous refusons de payer la dette qui nous appauvrit pour alimenter le
capitalisme.
Partout, des groupes et des mouvements se forment, joignent leurs efforts
dans ce sens, dépassent l’isolement national pour poser la question sur le
plan européen et international.
PORTUGAL – COMMUNIQUÉ - COMITÉ CONTRE LE PAIEMENT DE LA DETTE PUBLIQUE
Ce 19 mars, nous appelons à manifester à Lisbonne, solidaires avec la
lutte des travailleurs portugais.
Messages
1. PORTUGAL : NOUS NE PAYONS PAS LA DETTE, 19 mars 2011, 21:34, par etno
il est anormal que la population portugaise paie cette crise !tout augmente ,les familles ont du mal à joindre les 2 bouts ; l’ alimentation , les carburants, l ’électricité sont aussi chères qu’ en France, alors que le salaire minimum est de 480 euros.On a l’ impression que les politiques portugais ont voulu satisfaire mme Angela Merkel, au détriment de la souffrance économique des portugais. l’ état n’ a qu’ à taxer les grandes sociétés qui font d’ énormes profits afin de réinvestir dans les infrastructures de l’ état et privées pour le développement économique et la création de nouveaux emplois.