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"Philosophy is to the real world as masturbation is to sex." Karl Marx 05/05/1818 - 14/03/1883

Publie le lundi 14 mars 2005 par Open-Publishing
7 commentaires

de Collectif Bellaciao

Karl Marx est né à Trèves, en Rhénanie, le 5 mai 1818, dans la famille d’un riche avocat juif, fils de rabbin, converti au protestantisme.

Il étudie la philosophie et se laisse imprégner par les idées alors très en vogue de Georg Wilhelm Friedrich Hegel. Celui-ci est à l’origine de la dialectique, un outil conceptuel dont se servira toute sa vie Karl Marx.

En 1842, le jeune homme abandonne ses études de philosophie pour prendre la direction d’une gazette libérale, la Rheinische Zeitung de Cologne, mais il doit bientôt émigrer à Paris avec sa femme, Jenny von Westphalen.

Dans la capitale française, il fait la connaissance de Bakounine et Proudhon, des théoriciens de la révolution sociale, et surtout se lie d’amitié avec Friedrich Engels. Fils de riches industriels, de deux ans son cadet, celui-ci va lui permettre de se consacrer pleinement à ses travaux intellectuels.

À Bruxelles, en 1845, les deux amis publient ensemble « Die deutsche Ideologie » (L’Idéologie allemande) où ils présentent pour la première fois la théorie du matérialisme historique.

Une pensée achevée à 30 ans

Début 1848, Karl Marx, à peine âgé de 30 ans, condense l’essentiel de sa pensée dans un opuscule publié avec Fredrich Engels et destiné à servir de programme à un parti, la Ligue des communistes. L’ouvrage a nom « Le Manifeste du Parti communiste ».

Karl Marx prédit la fin de l’Histoire et l’avènement du paradis sur terre après que le prolétariat ouvrier aura abattu la bourgeoisie et mis un terme à la lutte des classes qui régit l’Histoire depuis les origines de l’humanité.

À propos de l’Histoire, il développe une théorie, le « matérialisme historique », qui voit dans l’économie le ressort premier et unique des sociétés humaines à l’exclusion de tous les autres.

Les techniques de production (chasse, agriculture, industrie,...) constituent la « superstructure » à partir de laquelle se définissent toutes les composantes de la société.

Les progrès humains et les changements politiques, sociaux, religieux et culturels trouvent leur origine dans la lutte des hommes entre eux et contre la nature, pour l’appropriation des subsistances indispensables à la survie.

De 1849 à sa mort, le philosophe s’établit à Londres où il va vivre dans des conditions matérielles précaires en gagnant sa vie avec des articles et en publiant des ouvrages théoriques d’un abord difficile.

Lorsque le savant Charles Darwin expose en 1859 sa théorie de la sélection naturelle relative aux espèces vivantes, il y cherche une validation de sa propre théorie de la lutte des classes.

Karl Marx s’extasie sur le rôle de premier plan que le prolétariat allemand est appelé à jouer dans la révolution mondiale et s’inquiète de la menace que fait peser sur celle-ci la Russie obscurantiste.

En 1864, il rédige les statuts de l’Association internationale des travailleurs (la Ière Internationale).

Trois ans plus tard, enfin, sort le premier tome du Capital. Les deux tomes suivants seront publiés par Engels après la mort de Karl Marx, le 14 mars 1883.

Messages

  • Pas fortiche, les gars. La pensee de Marx formee des 30 ans ? J’aimerais bien le croire, seulement je serais minoritaire, puisqu’on se place de part et d’autre du Marxisme selon qu’on y vient depuis les oeuvres de jeunesse ou les oeuvres de la maturite. Le Manifeste Communiste annonce la fin de l’Histoire ? Vous pensiez Hegel - ou Fukuyama ?

    Et puis ce passage sur la masturbation (sans attribution) : au moins avec la masturbation on ne se fait pas coller au bac...

  • Cette notice est un tissu d’erreurs et d’approximations :
    1) Marx "n’abandonne pas ses études", il les a terminées, avec le titre de docteur.
    2) L’ouvrage "l’idéologie allemande" est restée indédit, et n’a donc jamais été publié à Bruxelles en 1845 (le manuscrit avait été laissé "à la crtitique rongeuse des souris" dira plus tard Engels)
    3) La présentation du "messianisme rédempteur" du manifeste communiste ("paradis" etc.) est caricaturale. En outre on ne peut juger ce "texte de combat", cursif,et destiné à l’agitation politique, comme le condensé de toute sa pensée
    4) L’économie est peut-être le "ressort premier" de l’histoire, mais certainement pas "unique" et "à l’exclusion de tous les autres". ce vocabulaire n’est d’ailleurs pas de Marx. celui-ci ce livre à une "critique de l’économie politique" (au sens d’une science ou d’une doctrine - economy en anglais), et parle le plus souvent pour le phénomène économique réel (economics en anglais) de "rapports sociaux de production", "mode de production" ou "infrastructure économique", ces termes renvoyant à un contenu beaucoup plus large (techniques, institutions entrepreneuriales et de marché, division du travail et des connaissances etc.) que l’économique au sens strict.
    5) Les techniques de production ne constituent pas la "superstructure" de la société. C’est un contre-sens grossier, puisque le mode de production (dont les techniques de production) constitue au contraire l’infrastructure des sociétés sur laquelle repose les superstructures idéologiques (culturelles), politiques et institutionnelles (cF. La célèbre introduction à la contribution à la crtitique de l’économie politique de 1859, qui n’est pas le meilleur texte de Marx, mais qui est celui ou cette dichotomie infrastructure/ superstructure a été exposée. Il est à noter qu’elle n’est pas reprise dans le Kapital).
    6) La vision "darwinienne" de la lutte des classes comme "moteur" de l’histoire, est certes très prégnante chez Marx, mais on ne peut la caricaturer de façon hypernaturaliste comme il est fait ici
    "la lutte des hommes entre eux et contre la nature, pour l’appropriation des subsistances indispensables à la survie." ! Marx a aussi longuement exposé le caractère social des besoins, comme production historique et leur artificialisation croissante, le procès de civilisation étant précisément cet arrachement à l’aliénation du besoin immédiat. C’est même l’une de ses critiques du capitalisme : de perpétuer artificiellement cet état d’assujetisement du plus grand nombre à la dépendance aux besoins de survie, alors même que les moyens techniques et matériels, dès son époque (mais pour une société libérée de l’esclavage salariée), permettraient - non d’atteindre une quelconque fin de l’histoire ou "paradis" - mais de libérer les forces historiques dans la production de l’homme par lui-même, non comme moyen, mais comme fin ultime, comme vie et oeuvre d’art.
    (C’est en tous les cas la lecture qu’en faisait un Walter Benjamin, qui l’avait sans doute mieux lu, que Staline, Djanov, Thorez ou Togliatti, et leurs thuriféraires "philosophes").
    7) L’ "extase", même sur le prolétariat allemand, était un sentiment chrétien et mystique relativement étranger au matérialiste Marx. En outre il n’y a jamais eu trace "d’ouvriérisme" chez Marx. La classe prolétarienne n’est ni mythifiée, ni magnifiée (à l’instar d’un certain catholicisme exaltant les pauvres et les humbles etc. et qu’on retrouvera au XXème siècle dans toutes les vulgates staliniennes et maoïstes, où qui exiatait alors dans les courants du populisme russe ), bien au contraire.
    8) Quant aux inquiétudes de Marx sur la "Russie obscurantiste", le tragique XXème siècle ne lui a-t-il pas donner en quelque sorte raison dans ce sentiment ?

    • On pourrait même ajouter au point 1), que non seulement il n’a pas "abandonné ses études" (universitaires) puisqu’il obtînt son titre de Docteur, dont il était assez fier pour l’inscrire, tout au long de sa vie, sur ses cartes de visites (Ph. Dr. Karl Marx), mais de surcroît on pourrait dire qu’il s’est sa vie durant abstenu de tout autre activité que celle de l’étude ! Même ses activités plus "pratiques" ("militantisme", journalisme...) se subsument sous celle de la démarche d’étude, de recherche et de l’expérimentation théorique. Cette vie fût d’ailleurs en plein harmonie avec l’idéal "humaniste" (au sens de la culture des "humanitas" de la Renaissance, de l’idéal de l’homme savant et universel, d’un Erasme, d’un Pic de la Mirandole, Marcile Ficin ou d’un Montaigne) qui animait Marx, pour qui l’a un tant peu soit lu, et autrement qu’aux éditions de Moscou ou de Pékin. (Il est à noter que le français est l’une des rares langues où l’on ne puisse disposer d’une édition des oeuvres complètes de Marx, ce qui constitue un véritable scandale, quand tant de millions de pages ineptes, dont une importante proportion est du reste condamnée au pilon avant même que d’être lue, sont imprimées chaque année ! L’unique édition à peu près lisible, est celle de Maximilien Rubel, parue dans les années 60 aux éditions Gallimard, collection La Pléïade en 2 tomes, mais qui ne comprend qu’une partie seulement de l’oeuvre.)

    • Personne ne soulève évidemment les nombreux articles et commentaires tout à fait ethnocentriques dont ont pu se rendre coupables Karl Marx et Friedrich Engels, analyse qui pourtant est tout à fait fondamental.
      Pour une analyse de cet aspect, on pourra consulter Culture et Impérialisme d’Edward Said(concernant l’Algérie et le monde arabe ), Antonio Negri en parle brièvement dans Empire(concernant cette fois la colonisation en Inde),mais on peut encore trouver quelques articles quoique très amputés sur www.marxists.org notamment sur l’Algérie.

    • Toi aussi tu pourrais le consulter, Said. Je viens de le relire, et quoiqu’il note en passant les limitations culturelles de Marx, la teneur du bouquin c’est justement que les grandes critiques anti-colonialistes de Fanon et de C.L.R. James vont puiser dans le Marxisme.

      Et puis, tes tactiques genre CIA me dégoutent : Sartre était mysogine, Marx était sistra, etc. Pour ceux d’entre nous qui pensent, ce sont les idées qui comptent avant tout.

    • Je suis allé consulter sur le site Marxists.org en question (qui est par ailleurs représentatif de cette falsification qui s’est opéréé dès la IIème internationale, sous les auspices des "docteurs" de la social-démocratie Bauer, Bernstein, Kautsky et consorts, à savoir la "fabrication" d’une "pensée Marx-Engels", qui continuera de plus belle après la création de l’URSS) les 3 articles sur l’Algérie. Il s’agit selon les commentateurs du site :
      "Ces textes font partie des articles rédigés par les deux fondateurs du marxisme pour la New American Cyclopedia, encyclopédie populaire éditée aux Etats-Unis par Charles A. Dana et Georges Ripley et à laquelle Marx et Engels collaborèrent en 1858. (.../...)
      Les articles de la New American Cyclopedia ne sont pas signés. L’identification d’un certain nombre d’entre eux a donné lieu à des controverses, d’autant plus que les directeurs de l’Encyclopédie n’hésitaient pas à modifier, à ajouter ou retrancher aux textes que leur envoyaient les collaborateurs auxquels ils faisaient appel, y compris Marx et Engels. (.../...)
      La première partie, qui a trait à la géographie et à l’histoire algérienne avant la conquête française, est visiblement une compilation d’autres encyclopédies courantes à l’époque, et contient des jugements sur la « piraterie barbare » et les « exactions anarchiques », qui ne sont point conformes à l’esprit avec lequel Marx traita les relations entre les puissances d’Europe et les puissances d’Asie et Afrique aux siècles passés."

      A leur lecture (sauf, par définition de la "partie amputée" par les rédacteurs de la revue IVème Internationale" qui publia en 1964 ces textes, mais qui jugea alors ces textes comme "n’étant point conforme à l’esprit avec lequel Marx traita les relations" etc.), on ne peut rien voir, absolument rien qui connoterait un quelconque "ethnocentrisme" ou a fortiori un "racisme". Bien au contraire c’est une dénonciation de la barbarie du colonialisme et de l’armée française. A titre de simple exemple parmi des dizaines il est écrit (par Marx, par Engels, par le "rewriter" de la New American Cyclopedia, on ne sait, mais ces souvent ainsi avec ce type de texte, j’y reviendrai) :
      "un procès qui eut lieu à Oran en août 1857 dans lequel le capitaine Doineau, directeur du " Bureau arabe " fut reconnu coupable du meurtre d’un important et riche indigène, révéla ainsi une pratique habituelle, chez les Français, même de rang inférieur, fonctionnaires du pouvoir le plus cruel et le plus despotique, ce qui fort justement attira l’attention de l’opinion mondiale." Bref c’est même pas du Kouchner ou du Cohn-Bendit à propos de l’Irak, du Liban (cF. pour ce dernier sa tribune libre du 15 mars 2005 dans Libération ou il appelle - on ne sait trop pourquoi - à l’envoi d’un corps expéditionnaire "de la paix" au Liban !), ou de la Yougoslavie.

      Mais c’est à cette première partie, absente donc de la revue IVème Internationale de 1964 et donc du site "marxists.org", que nous renvoie notre pourfendeur de "l’etnocentrisme" de Marx pour étayer sa thèse (il prend le soin de préciser tout de même que ces articles sont "très amputés). Il cite aussi Négri et Saïd (qui peut-être eux-mêmes sont allés aux mêmes sources ("très amputées"), où un censeur discret, pour "la bonne cause" (parce que contenant des des jugements sur la « piraterie barbare » et les « exactions anarchiques », qui ne sont point conformes à l’esprit avec lequel Marx traita les relations entre les puissances d’Europe et les puissances d’Asie et Afrique aux siècles passés."), avait soustrait à la lecture du public ce qui aurait pu choquer le "politiquement correct" anticolionaliste des années 60 !
      Très franchement j’aimerai lire cette première partie pour juger par moi-même, car pour la seconde partie de l’article, comme pour les deux autres (sur Abd el Kader et Bugeaud), rien, absolument rien encore une fois, ne peut alléguer d’un moindre soupçon de racisme ou d’ethnocentrisme : razzias, pillages... "exactions anarchiques et "piraterie barbare" sont portés au crédit de l’armée française, dans un sens je dirai même presque "militant" ! (ou alors quelque facho parlerait de "racisme anti-français", mais laissons là ces idioties)
      Par ailleurs connaissant un peu Marx, il avait en horreur les litotes et les euphémisations de la littérature bourgeoise, il appelait "un chat un chat", et parler des "exactions anarchiques" et de la "piraterie barbaresque" d’Alger au XVIIème ou XVIIème siècle ne lui avait sans doute posé aucun problème, comme le fait aujourd’hui n’importe quel historien contemporain pour ces périodes ! D’autant que ces "pirates", parmi les plus sanguinaires et les plus esclavagistes, comptaient souvent des "européen", appelés "renégats", et qui s’étaient convertis à l’Islam par pur opportunisme, afin de pouvoir continuer à se livrer à leurs activités, le pouvoir central ottoman soit étant afaibli, soit les utilisant comme "corsaires", à l’exemple de ceux des royaumes occidentaux, se livrant joyeusement - ces derniers comme les premiers - à la traite des esclaves, à la rapine et aux meurtres. Sans avoir lu donc la première partie "occultée" de cet article, je ne crois pas que Marx a pu porté un jugement "générique " sur les peuples d’Agérie comme "barbares" ou "pirates", la seconde partie de l’article venant clairement infirmée cette possibilité.

      Enfin il est une dernière chose ; il faut prendre garde à ces "articles" de Marx, écrits pour des journaux, revues, encyclopédies, qui avaient une fonction avant tout "alimentaire" pour lui (c’est même ainsi qu’il gagnait sa vie - les héritages de Jenny n’étant pas inépuisables, et la générosité de Engels limitée - on a d’ailleurs beaucoup exagéré les contributions de Engels. Bien qu’industriel, il n’était pas richissime. C’était un "petit industriel", et de surcroît actionnaire très minoritaire, il vivait de son salaire de directeur d’un établissement qui ne comptait que quelques dizaines d’ouvriers.). Marx n’y exprime pas toujours le fonds de sa pensée, et en outre, comme il est dit dans la notice de "IVème internationale", le texte pouvait être "corrigé" par l’éditeur.
      C’est d’ailleurs souvent à partir de ces"textes alimentaires" que les modernes falsificateurs ou "modernes analphabètes" ont tiré des légendes du marx antisémite, du marx misogyne, du marx rusophobe, du marx je ne sais quoi... et aujourd’hui qu’il faudrait peut-être voir, parce que c’est à la mode, un marx islamophobe ou un marx homophobe ! Il faut enfin prendre garde à l’ironie, parfois toute swiftienne, dont Marx usait (de longues pages du capital décrivant les monstruosités de l’accumulation primitive du kapital sont parfois écrites sous un ton ironique vantant les bienfaits du progrès), et que de nombreux contemporains, si "formatés" par la logomachie manichéenne de la propagande actuelle et ses pauvretés rhétoriques, ne parviennent plus à percevoir.

      Quant à l’auteur de la contribution à laquelle je me suis permis de répondre, citer un site internet, c’est s’exposer à ce que le lecteur un peu attentif aille immédiatement vérifié les "preuves" que l’on avance : eh bien c’est raté ! Vous avez tout faux mon cher (ou ma chère).
      Je n’irais rien vérifier chez Negri, parce que depuis quelques années, il déraisonne sur tout. Quant à Edward Saïd, j’avoue que je ne connais pas cet auteur, mais un premier contributeur à l’attaque "marx ethnocentriste" semble, lui, infirmer cette thèse.

      Dernière chose, Francis Wheen (l’un des derniers biographes en date de Marx.cf. KM biographie inattendue. Paris : Calmann-lévy, 2003) fait état d’un voyage que Marx entreprît à Alger peu de temps avant sa mort (Il s’y fit d’ailleurs rasé la barbe et les cheveux ! "j’ai supprimé ma barbe de prophète et ma chevelure glorieuse" écrivît-il à Engels le 28 avril 1882). Il cite une lettre qu’il y avait écrite à sa fille Laura, qui contient cette fable arabe : " Un passeur est prêt et attend, avec son petit bateau, au bord d’un fleuve aux eaux tumultueuses. Un philosophe, désireux d’atteindre l’autre côté, monte à bord. Il s’ensuit le dialogue suivant :
      Le philosophe : Connaissez vous quelque chose de l’histoire, passeur ?
      Le passeur : non !
      Le philosophe : Ainsi vous avez perdu la moitié de votre vie ! Avez-vous étudié les mathématiques ?
      Le passeur : Non !
      Le philosophe : Ainsi avez-vous perdu plus de la moitié de votre vie.
      Ces mots étaient à peine sortis de la bouche du philosophe que le vent fit chavirer le bateau, précipitant dans l’eau à la fois le passeur et le philosophe. Après quoi,
      Le passeur crie : Savez-vous nager ?
      Le philosophe : Non !
      Le passeur : Ainsi avez-vous perdu toute votre vie."