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Portugal, Irlande, Grèce, Espagne : les quatre graphiques qui disent tout.
Publie le jeudi 17 juin 2010 par Open-Publishing4 commentaires
Mercredi 16 juin :
Plus les jours passent, plus les Etats d’Europe du sud et l’Irlande doivent emprunter à des taux d’intérêt qui explosent.
Regardez bien l’évolution de ces quatre graphiques :
– Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,882 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND
– Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,564 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND
– Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,610 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND
– Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 9,341 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND
Les taux d’intérêt de ces quatre Etats deviennent de plus en plus exorbitants.
Ces quatre Etats foncent vers le défaut de paiement.
En clair : ça va péter.
Messages
1. Portugal, Irlande, Grèce, Espagne : les quatre graphiques qui disent tout., 17 juin 2010, 09:48, par Copas
ça dérape de plus en plus
les banques espagnoles ne peuvent plus emprunter sur le marché inter-bancaire, elles n’ont plus qu’une seule source la BCE
une partie des groupes etatsuniens rapatrie ses capitaux vers les USA, accentuant mécaniquement une partie de la baisse de l’euro.
le système financier mondial est aux limites.
les politiques d’austérité menées dans tous les états font peser un risque extreme de dérapage dynamique.
Encore une fois le risque de détonateur se situe en Espagne.
L’Espagne sautant c’est un morceau beaucoup plus gros que la Grèce et, par le biais de la profonde unification des interets bancaires européens , notamment les groupes juridiquement français, ça sera un risque extrême de plongée dans une spirale incontrôlable.
La question espagnole a fait l’objet de discussions approfondies entre dirigeants européens européens récemment, malgré les dénégations publiques sur le contenu de celles-ci (ils ont démenti avoir parlé d’un plan de sauvetage de l’Espagne).
De plus, d’après le dailymail, à l’issue de celles-ci, Barroso se serait épanché et aurait montré sa panique sur les risques de soulèvements sociaux en Europe du Sud, comme de coups d’état et de régimes militaires.
Le mouvement de la classe populaire, ses organisations, doit se mettre en ordre de bataille et s’unir sur la base de ses interets, dans tout le périmètre de l’UE afin de faire face à un risque extrème de dérapage de la crise capitaliste et de dérapage politique violent de la bourgeoisie.
Il n’est pas normal que nous résistions chacun dans notre coin alors que les agressions sont partout.
Par exemple, les travailleurs roumains essayent actuellement de résister à un plan d’agression dicté par le FMI de Strauss Kahn et l’UE.
Notre solidarité s’étant exprimée à la Grèce doit s’étendre aux pays qui sont frappés par la même agression .
Et surtout chacun doit s’habiter de la conviction de faire partie d’une bataille où l’intérêt de la classe populaire en Europe est, presque au détail près, le même.
La bourgeoisie est d’accord pour agresser ses peuples mais elle est profondément divisée par ailleurs entre clans, factions, interets , etc..
Nous, non, ou pas tant.
Par contre nous nous sommes dictés des frontières qui n’ont pas lieu d’être.
2. Portugal, Irlande, Grèce, Espagne : les quatre graphiques qui disent tout., 17 juin 2010, 12:03, par marie.lina
Et notre ministresse des finances qui nous annonce qu’on ne peut bloquer les spéculateurs, qui travaillent contre l’état français !!! Donc servez vous racaille ,nous on crève
3. Portugal, Irlande, Grèce, Espagne : les quatre graphiques qui disent tout., 17 juin 2010, 13:42, par jaja
demandez vous donc pourquoi il y a tant de publicité pour l’apéro à la goutte d’or ..........
pour tous les possédants il devient indispensable de faire monter la mayonnaise sur l’ennemis intérieur
4. Portugal, Irlande, Grèce, Espagne : les quatre graphiques qui disent tout., 17 juin 2010, 19:38, par Pic et Puce
La situation est bien pire au Royaume Uni et aux USA et pourtant on a si peu d’articles sur leur situation réelle. C’est comme si le conflit d’intérêt actuellement consistait à ce que l’Europe ne tombe pas avant les USA....Peu importe l’ordre dans lequel cela se fera...Ils tomberont bel et bien tous les deux...dans l’escarcelle des mêmes puissances financières...