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Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! )
Publie le vendredi 30 novembre 2007 par Open-Publishing8 commentaires
Sur le blog de François Soudan (blog de Jeune afrique)
Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE
Par François Soudan, lundi 19 novembre 2007 En fouillant, l’autre jour, dans les archives de Jeune Afrique, mon collègue Samir Gharbi est tombé sur de vraies pépites.
Une douzaine de lettres qu’une jeune lectrice nommée… Rachida Dati – oui, l’actuelle ministre française de la Justice ! – nous a écrites, il y a plus de vingt ans, et que nous avions alors publiées dans notre rubrique « BP 250 ».
En voici une. Elle date de 1982, Rachida avait alors 17 ans et elle était lycéenne à Chalon-sur-Saône.
« C’est avec un grand plaisir que j’écris à J.A. car il est devenu une source d’exposés en classe et c’est pour cela que je vous serais bien obligée de publier ma lettre.
Si je parle ainsi, c’est en connaissance de cause, en étrangère malgré ma naissance et toute ma vie passée en France.
Dans J.A. n° 1144, un article a particulièrement attiré mon attention, celui des travailleurs "clandestins". Le problème s’accentue sous toutes ses formes. Avec ces régularisations des "sans-papiers", avec ceux qui font la grève de la faim pour être enfin assimilés à leurs compatriotes étrangers en règle.
Le résultat est hausse de tension, racisme et même xénophobie envers ces étrangers dont la plupart ne le méritent pas, quelle que soit leur situation. Ces réactions sont fortement ressenties à tous les niveaux et particulièrement dans les endroits publics (écoles, bureaux).
Est-ce la faute de ces étrangers, qui sont venus pendant la prospérité et qui, dorénavant, sont remis en cause quotidiennement ? Alors, je tiens à dire aux Français qui disent aux étrangers : « Si tu n’es pas content, retourne dans ton pays où on crève de faim » qu’ils sont ridicules.
Ils ne s’imaginent pas la crise qui pourrait atteindre "leur" pays avec le départ de "ces bougnoules". Quant au slogan des employeurs, c’est : « Tais-toi ou pars ! »
Excusez-moi pour l’écriture, mais je vous ai écrit en étude. »
Vingt-cinq ans plus tard, cette lettre n’a pas pris une ride – ou si peu. Elle pourrait même être écrite aujourd’hui par une autre jeune fille en colère et qui protesterait contre les tests ADN et les quotas d’expulsions mis en œuvre par… l’actuel gouvernement français.
Voir en ligne :
– http://soudan.blog.jeuneafrique.com...
Messages
1. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 30 novembre 2007, 12:05
la faxer à hortefeux !!!!!! et à son saint patron sarko !!!!!!!!!!!
2. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 30 novembre 2007, 13:47
qu’il est bon d’avoir de la mémoire (et des archives).
Salut fraternel.
Le Renard Rouge
3. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 4 décembre 2007, 10:09
Fantastique ! On dirait du Serge July, du Jacques Chirac… Comme il était de bon ton d’écrire ainsi à Jeune Afrique, Rachida Dati carressait dans le sens du poil. Ou peut-être était-elle sincère. Allez savoir. Les politiques, les femmes et hommes d’affaires (aux divers sens du terme) et les mafieuses et mafieux ont ceci en commun : il faut absolument arriver, faire de l’argent, se sortir de la médiocrité financière ou de la pauvreté.
On peut d’ailleurs les comprendre (ce qui ne vaut pas approbation).
Finalement, Rachida Dati est plus sympathique qu’une Ségolène Royal qui va frapper à la porte du RPR avant de se tourner vers le 3615 kinenveut socialo. Dans la duplicité, c’est plus franc, dans la soif d’être quelque chose (à défaut d’être quelqu’une) qui a des choses, des bébelles, des babioles, c’est plus brutal. Plus honnête ? Non. Mais à tout prendre, comme disent les politiques qui préfèfent un adversaire avec lequel on peut négocier à un camarade inflexible sur les principes, autant fréquenter qui retourne le plus ostensiblement et le plus éhontément sa veste.
4. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 10 mars 2008, 13:35
Quand je la regarde et que je l’écoute, je remarque qu’elle n’est pas heureuse. Elle sait que les français ne l’aiment pas et que ses frères arabes la détestent carrément. Mais elle pense avoir trop souffert pour ne pas en profiter. j’ai la conviction qu’elle rêve de quitter le gouvernement mais sans perdre les profits !!!
Moi je pense qu’elle serait plus heureuse à enseigner le Droit dans une fac parisienne ou à occuper le siège d’un procureur ou quelque chose de ce genre !!!
qui vivra verra.
1. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 23 juillet 2008, 08:38, par REGAL
Et LOLITA je pense que vous êtes excessive. Qu’importe la race seul doit compter l’esprit. Peut être que je suis naïf mais en tout cas pas xénophobe. Faire une critique sur le comportement politique de quelqu’un c’est normal nous sommes heureusement en démocratie, mais porter un jugement par rapport à la race ou la religion est stupide. Comme si tous les catholiques, juifs, musulmans avaient un profil identique de pensée...
2. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 5 décembre 2008, 19:28, par AMANI
Enseigner le droit, Rachida DATI ? A quel titre ?
5. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 11 juin 2008, 08:41, par KADER
Esperons que RACHIDA en tant que membre du gouvernement puisse regulariser les pauvre malheureux maintenant et bonne chance RACHID
6. Quand Rachida DATI écrivait à JEUNE AFRIQUE (elle a bien changé la petite !!!!! ), 24 novembre 2009, 11:51, par NATHALIE C
si du moins de tel message pouvait faire réagir les politiques et qu’ils cessent d’être ridicule en tout point de vu(test adn, charter à la nuit noir) je crois que le monde ferait un effort pour se porter mieux et les conflits connaitront un debut de solution ; la preuve aucune des grandes puissances au sommet de la FAO comme quoi la faim c’est pour les "autres" qui n’ont pas le droit de vivre dans "leur" pays ; seulement ils oublient que sans ses crèves la faim qui doivent rentrer chez eux ou y vivre en clandestin ou alors souffrir une autre forme d’esclavage lié aux inégalités ils ne sont rien.