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SBFM. Coup de pression payant à Vannes (video)

Publie le vendredi 6 février 2009 par Open-Publishing
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Partis de Caudan en début d’après-midi, les salariés de la fonderie morbihannaise SBFM, ont pris la direction de la préfecture de Vannes. La suppression de 237 postes, annoncée mardi dernier, ne passe toujours pas. Aujourd’hui, ils ont réussi à avancer leur rendez-vous au ministère de l’industrire, initialement prévu le 18 février, au 12 février. Objectif atteint.

Mercredi, ils avaient déjà manifesté devant la préfecture de Vannes. Une délégation avait été reçue par le préfet qui leur avait proposé d’organiser une réunion au ministère de l’industrie.

Pneus et pièces en fonte

"Ce devait être sous huit jours, or nous avons appris hier que le rendez-vous était fixé au 18 février, ce n’est pas acceptable". Ils ont donc décidé de remettre la pression aujourd’hui sur les autorités. Quelque 200 salariés de l’entreprise morbihannaise ont pris la route de Vannes en début d’après-midi. Arrivés devant les grilles de la préfecture, ils ont brûlé des pneus et déversé plusieurs pièces en fonte dans l’enceinte du bâtiment administratif. Finalement en fin d’après-midi, les salariés de la SBFM ont eu gain de cause. le rendez-vous du 18 février a été avancé au 12 février.

Le soutien de Besancenot

Par ailleurs, les salariés ont appris hier après-midi qu’Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste serait à leurs côtés, lundi, à l’occasion du comité d’entreprise extraordinaire qui se tiendra au palais des congrès.

237 licenciements

Rappelons que la direction de l’entreprise a annoncé en début de semaine la suppression de 237 postes. Soit près de la moitié de l’effectif de la fonderie morbihannaise.

 http://www.letelegramme.com/une/sbfm-coup-de-pression-payant-a-vannes-06-02-2009-239285.php

Messages

  • Solidaire les Gars, il n’y a pas de vidéastes amateurs du coté de vannes et qui pourraient vous faire vos reportages, afin d’éviter de donner à bouffer au télégramme torchon, ce papier graphité à la solde du patronat.

    Je sais vous avez autres choses a foutre , pourtant je pense sincèrement qu’il faut faire quec chose dans ce sens.

    En tous les cas, c’est déjà un pas positif