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Santé : La traque des malades plutôt que la guérison des maladies !
Publie le vendredi 3 mars 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Santé : faire la chasse aux malades plutôt que guérir les maladies !
Pour la deuxième année consécutive, la Caisse nationale de l’assurance-maladie entend poursuivre et intensifier sa chasse aux abus et à ceux qui sont qualifiés de fraudeurs. Nul ne devrait être épargné par d’éventuels contrôles, ni les médecins libéraux, ni les pharmaciens et les hôpitaux, ni les assurés eux-mêmes.
La CNAM espère ainsi récupérer environ 100 millions d’euros.
C’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose, si l’on compare cet objectif au montant de l’ensemble des sommes remboursées. Et toutes ces opérations de contrôle nécessitent la mobilisation de 10000 personnes, dont 2500 médecins conseils...
Mais l’objectif de la CNAM n’est pas que financier. Il est d’ancrer, dans toute une partie de l’opinion, l’idée que les difficultés financières des Caisses maladie sont la conséquence du trop grand nombre de faux malades injustement remboursés et, du coup, de faire pression sur les assurés pour limiter au maximum les soins, même quand leur état de santé le nécessite !
De plus, les médecins viennent d’obtenir une augmentation de leurs honoraires contre l’engagement de participer à la traque des malades, notament en réduisant la prescription des arrêts maladie.
Les "syndicats" de médecins viennent de se vendre pour un plat de lentille.
Messages
1. > Santé : La traque des malades plutôt que la guérison des maladies !, 3 mars 2006, 17:30
Les chiffres sont pas tout à fait les bons !
Les médecins obtiennent gain de cause sur les tarifs
J’aimerai pour ma part obtenir 5% d’augmentation de mon salaire et plus de 15 % d’ici août !
La chasse aux malades a un grand avenir : Bruxcelles ne risque par de réduire la période d’ouverture.
Et certains médecins n’ont guère de scrupule : ils sont recrutés par la CNAM pour faire la chasse au malade, en conservant leur activité privée.
De toutes façons, les malades n’ont pas à être malades. Faudrait les piquer à la naissance, comme les vieux : ça ferait une belle économie.
On parle moins de la culbute que font les laboratoires : les médicaments qui ne sont plus remboursés, mais toujours prescrits ( pourquoi ne sont-ils pas interdits à la vente , s’ils ne sont pas efficaces ? et pire encore, s’ils sont pris en auto médication, ils peuvent s’avérer être des poisons... ) , voient leur prix s’envoler
Patrice Bardet