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Socialistes internationalistes ? une blague...
Publie le vendredi 20 mai 2005 par Open-Publishing10 commentaires

Laurent Fabius = Marcel Déat
de Pierre MARCELLE
Conchieur avéré de drapeau tricolore et siffleur patenté de Marseillaise, j’ai tout de même été interloqué en découvrant ce que ce serait, dans la dernière ligne droite, l’ultime mulet de bataille des « ouistes » au TCE.
Au Cirque d’Hiver, Jack Lang l’enfourcha pour dire sans gants ni nez rouge aux socialistes européens que « les vrais chefs du non [...] ici, en France, sont les tenants du nationalisme, de la xénophobie, de l’extrême droite » (voir Libération de jeudi).
Ainsi, selon la direction socialiste, Laurent Fabius serait-il soudain devenu ce que Marcel Déat fut à la SFIO... Hollande et leurs amis disent cela avec des accents prétendant nous faire oublier que, de 1997 à 2002, leur gouvernance se soucia peu de promouvoir l’internationalisme dont ils se réclament soudain avec une imprudente impudeur.
Et, alors qu’en cinq ans de leur gouvernance (avec Fabius), les sans-papiers ne furent jamais régularisés qu’à l’unité du « cas par cas » sarkozyen, ils osent ce discours devant leurs camarades espagnols, qui achèvent de régulariser 600 000 clandestins !
Dites-moi, c’est une blague ? Après le discours béat selon lequel l’Europe ne serait pas une machine de guerre économique, mais la garantie de la paix éternelle dans la prospérité du pain et des roses, voici le joker socialiste : le oui est le signe sûr de l’internationalisme (prolétarien, même, tant qu’on y est ?...), et le non est xénophobe.
A preuve, il s’offusque de ce qu’un sous-traitant de France Télécom (Libération d’hier) exploite en France des ouvriers portugais soixante heures par semaine au tarif horaire de cinq euros. A ce tarif, et considérant que le TCE créera plus de postes de policiers aux frontières que d’inspecteurs du travail, on voit trop bien à quelle sauce seront saignés les nouveaux entrants...
Dire cela, selon nos néo-internationalistes, c’est être antiportugais. Il faut qu’ils soient bien peu sûrs de leur cause pour oser un argument aussi indigne. Ou tout à fait aveugles pour croire que, pourvu qu’il soit européen, le patron est ou sera vertueux.
Messages
1. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 20 mai 2005, 11:37
de toute facon les positions tenues par les ouiouiste de gauche laisserons des traces pour les futures élections , pour sur que mes futures bulletins de vote ne seront ni rose ni vert , dire que les électeurs de gauche qui vont voter NON sont des cons racistes et xénophobes est inacceptable , je me poses la question de savoir quel intéret les dirigeants ouiouistes de gauche ont a salir les électeurs du NON (surement un intéret politique pour une petite place au soleil dans la future Europe libérale)
1. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 20 mai 2005, 15:19
Peut-être ont-ont-ils été acheté par un compte en Suisse ?
2. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 20 mai 2005, 21:54
Le message est compris.
J’ai vu à quoi a servi ma voix (de gauche) à Chirac au 2° tour.
Les socialoouistes n’auront plus ma voix au 2° tour (ils ne l’ont jamais eue au 1°), MEME en cas de "duel" avec le FN.
C’est regrettable, mais c’est ainsi.
"Rappel : nous effacerons les messages à caractère diffamatoire, injurieux, xénophobe, sexiste, les menaces, la pub commerciale et politique..." : je croyais que les nonistes étaient xénophobes (tous les bienpensants le disent)
2. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 20 mai 2005, 12:50
La clique des dirigeants du PS et divers est piégée et crie aux abois. Ils savent que nous n’accepterons plus aucune consigne de leur part. Avec le oui, ils espèrent sauver leurs places temporairement, mais avec le NON, ils seront les grands perdants. C’est très révélateur de leurs ambitions. Dès qu’ils se nomment à la tête des mouvements, ils ne se sentent plus. Et bien, ils vont payer maintenant.
Quand je pense qu’ils font remonter le sous-marin à la surface, en espérant que la populace va gober. Peut-être espèrent-ils le re-présenter à la présidentielle. Le doigt dans l’œil, cela va faire mal car on va manquer d’ophtalmo et vu que les rendez-vous s’étalent sur plus de six mois à un an, on devra lancer une nouvelle formation de spécialistes et on va creuser le trou de la sécu... je délire... Ah ! Ah ! Ah ! Jospin, Hollande, Ségolène, DSK, Jack et les autres, ils déteignent avec Super Sarko & Co.
Un coup de trop, il n’est pas beau l’héritage du papé, cela fait vingt deux ans que l’on trinque dans notre dos, cela suffit !
1. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 20 mai 2005, 17:48
J’approuve sans réserve, ni arrière pensée, ce commentaire qui montre bien ce que nombre des gens de gauche qui m’entourent disent tout bas ou tout haut pour les plus courageux.
Au lendemain du référendum et quelqu’en soit le résultat, aucune voix socialiste ou de gauche ne devra plus se porter sur ces gens qui salissent ceux qui les ont portés ou ils sont.
Méfiez-vous, "les pauvres cons de gauche qui soutiennent le NON "voteront encore....... mais surement pas pour vous.
3. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 20 mai 2005, 19:16
à mon avis ils sont obnubilés ... ils font une fixation sur le rouge ... ils sont obsédés ... quand on recense un peu tous les arguments qu’ils peuvent balancer, ils font penser à des lecteurs du figaro en classe affaire qui verraient un quidam s’installer parmi eux et déplier benoitement son humanité ... c’est pas dans leur schéma, c’est une incongruité qui les met en rage ... alors ils ruminent ... et en bons boutiquiers qu’ils sont au fond de leur putain d’âme ils finissent par se lâcher ... on en est malheureusement là ... mais malheureusement ils tiennent aussi le devant du trottoir ... et on ne voit pas bien comment s’en débarraser rapidement ...
4. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 20 mai 2005, 20:20
Bonjour,
La tromperie, la manipulation c’est avant tout de placer le débat au niveau du nationalisme. Attiser des jalousies, ici contre tel envahisseur, là-bas contre ces nantis franchouillards et protectionnistes, et parallèlement stigmatiser ces comportements au non de la solidarité des peuples, de l’internationalisme : foutaises !
Notre monde faisait rêver les gens de l’autre coté du rideau de fer ? Puisse cela durer maintenant qu’ils n’ont pas tous fini de le découvrir !
Quel sens cela peut-il avoir que l’on me demande, à moi le chômeur français, d’être solidaire d’un patron portugais ou d’un financier polonais (pas que des plombiers là-bas, quand même !)
Il faut une Europe politique. Des hommes politique-de gauche- le disent, ils ont raison, mais qu’attendent-ils alors pour créer des partis à l’échelle de l’Europe ? Des partis ayant une visibilité réelle, et se donnant vocation d’avoir une sérieuse envergure, d’être, à l’échelle de l’Europe, représentatif d’une part substantielle de l’opinion… mais, dites-moi, dans un tel contexte, quel discours militant supranational les gauchos-ouiouistes pourraient-ils tenir à leurs militants dans un super-état dont ils soutiennent les institutions, et où l’harmonisation sociale est interdite ?
Jean-Louis Carcassonne
5. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 21 mai 2005, 06:23
Ils n’ont donc rien compris à la gifle du 21 avril 2002 ?
1. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 21 mai 2005, 17:00
ils me font penser à giscard le 10 mai 81 qui lui n’avait vraiment rien compris à ce qui lui arrivait. crane d’oeuf brillant dont la carrière s’était déroulée irresistiblement jusqu’à ce jour maudit ... sur son petit nuage .. sur leur petit nuage, il avait ... ils ont pris ça comme un affront. un crime de lèse - majesté. il était ... ils sont déconnectés des réalités.
6. > Socialistes internationalistes ? une blague..., 21 mai 2005, 21:15
Je suis un militant socialiste, pour le "radical" SOCIAL, l’humain, pas pour le "iste rimant avec carriériste, oportuniste, j’men foutiste. Il faut voter, des gens sont morts pour que nous ayant le devoir d"exercer un droit qu’ils ont souhaité. Le NON s’impose pour qui sait lire, même les petits caractères. Tous ceux qui soutiennent le NON ont des arguments, les tenant du OUI manient l’opprobe et la vindicte, jetant l’anathème sur leurs contradicteurs. Mon NON n’est pas un oui à Fabius, ni à Devilliers, ni à Pasqua, ni à Le Pen. Mon NON peut se dire Ya Basta ! No Passaran ! Et si il le faut l’on remettra le "Chant des Partisans" au gout du jour. Bérot