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Un article suisse et une question préalable

Publie le mercredi 21 novembre 2007 par Open-Publishing

j’ai du mal à croire que les cheminots ne respectent pas leur instrument de travail....quel que soit leur syndicat
A qui profite cette "action" ? (ndlr) ?

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France : actes de vandalisme dans les chemins de fer au 8e jour de la grève
MONDE | 10h03 Le climat s’est tendu mercredi au 8ème jour de la grève des transports en France, où des actions de sabotage pour empêcher la reprise du trafic ont été signalées alors que des négociations tripartites devaient s’ouvrir dans les entreprises touchées par le mouvement.

La direction des chemins de fer (SNCF) a annoncé mercredi matin qu’une "action coordonnée de sabotage" —incendies de câbles, fermeture de commutateurs de signalisation— avait eu lieu sur plusieurs lignes à grande vitesse (TGV).

Ces exactions visent à "contrer la reprise observée des trafics", a accusé la SNCF.

Le syndicat CGT, majoritaire et partisan de la grève, a dénoncé des "actes inqualifiables commis par des lâches".

Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a dénoncé des "exactions graves" qualifié "d’inadmissible le caractère coordonné" de ces actes de vandalisme.

Ils interviennent alors qu’une légère amélioration du trafic a été enregistrée dans les chemins de fer et le métro parisien, où la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite est entrée dans sa 2è semaine.

Des négociations entre Etat, syndicats et directions des entreprises doivent s’ouvrir mercredi matin à la RATP (métro et bus parisiens) et dans l’après-midi à la SNCF, en présence de représentants de l’Etat.

Mardi, le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de réformer la France et assuré qu’il ne "cédera pas" sur la réforme des régimes spéciaux, ajoutant qu’il fallait "savoir terminer une grève".

La réforme prévoit l’allongement de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans pour toucher une retraite complète, alignant ainsi certaines professions, comme les cheminots, sur le régime général.

Pour la présidente du patronat français, Laurence Parisot, la grève dans les transports est une "catastrophe" et un "séisme" aux conséquences "extraordinairement dommageables". Elle a jugé son coût économique "probablement gigantesque".

La ministre de l’Economie Christine Lagarde avait évalué en début de semaine que la grève coûtait "entre 300 et 400 millions d’euros par jour" à l’économie du pays.

Pour sa part, le numéro 2 du Parti socialiste (PS) François Rebsamen (était à la manif hier à paris ndlr) a accusé Nicolas Sarkozy d’avoir "tablé sur un pourrissement" des conflits sociaux, et mis en garde contre une "crise profonde".

"Le mouvement social est plus enraciné" que le chef de l’Etat "ne le croyait", a-t-il dit au quotidien Le Parisien.