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considérations sur "l’approche commune" CGT, FSU, Solidaires, CGPME

Publie le jeudi 11 mars 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Les communiqués sont sur le site de la CGT depuis hier

http://www.cgt.fr/spip.php?rubrique1344

plus précisément

http://www.cgt.fr/spip.php?page=article_dossier&id_article=37013

et le texte de « l’approche commune »

http://www.cgt.fr/spip.php?page=article_dossier&id_article=37012

si le mouvement avait été étendu à la province, et non limité à la région parisienne, on n’en serait peut-être pas à tenter « d’améliorer » une circulaire indigne, à ce que les syndicats eux-mêmes définissent de critères de régularisation et par effet miroir ceux de « déportation »

Il est paradoxal que des syndicats tels la CGT, FSU, Solidaires aient pu signer une « approche commune » qui stipule « C’est une occasion de lutter réellement contre le travail illégal » alors que plus haut, ils reconnaissent que ces « étrangers » ….« qui d’une façon ou d’une autre s’acquittent et se sont acquittés de leurs cotisations et impôts, de même que leurs employeurs » .

Suivant cette définition, il ne s‘agit aucunement de « travail illégal » !

Les Sans Papiers en sont d’ailleurs les seules victimes et les patrons les seuls maquereaux !

on est loin de la décision du congrès de la CGT « régularisation de tous les sans papiers »

Patrice, militant CGT auprès des Sans Pap’ du CSP59

Messages

  • hier dans un reportage tv sur le sujet, ils nous raconté l’histoire d’une chinoise sans papiers qui travaille... au noir

    pourtant le sujet c’était : les travailleurs (déclarés) sans papiers...

    j’ai pas compris la manœuvre...

  • La réponse du gouvernement n’aura pas tardé !

    Un tel abandon de nos principes de lutte de classe, de l’internationalisme, l’acceptation honteuse d’une immigration « choisie » n’a pas suffit. Il fallait l’humiliation : voila qui est fait, d’une manière parfaitement claire, par un ministre décomplexé (qui doit bien en rire)

    Laissons le mot de la fin crapuleuse au vice-président d’Ethic, Leonidas Calogeropoulos « Nous n’avons rien contre mettre des règles beaucoup plus dures pour l’avenir »

    Devant une telle impasse pour les grévistes, une telle gifle faite à la position confédérale, que va décider la conf’ ????

    S’écraser et laisser mourir la lutte des grévistes sans papiers, ou se décider enfin à une lutte frontale dans la France entière ?

    Si je ne parle que de la CGT, c’est bien parce que notre centrale est la seule puissance militante capable de mener ce combat avec nos camarades sans papiers

    Je ne voudrais pas faire injure aux camarades de la CGT, FSU, Solidaires, CNT qui se battent au quotidien avec les Sans Pap’ (grévistes ou non) : sans eux, les grèves et luttes seraient encore bien plus difficiles.

    Mais il faut faire le constat que nos organisations « démocratiques » ont pris leurs distances avec les Comités de Sans Papiers depuis au moins l’évacuation musclée de la Bourse du Travail, dépossédant les sans papiers de leur lutte pour « des papiers pour tous »

    Une vision quelque peu .... coloniale, non ?


    voir la dépêche AFP

    http://www.lemonde.fr/politique/news/823448_354.html?id=41912345

    Le ministère de l’Immigration a mis en doute la véracité de la démarche commune de plusieurs dirigeants patronaux et syndicaux pour faire avancer la régularisation de salariés sans titre de séjour, dans un courrier au mouvement patronal Ethic, dont l’AFP a obtenu copie jeudi.

    (...)

    "Nous ne sommes pas dans le cadre d’un accord collectif avec des syndicats représentatifs, mettant en place un accord de branche qui aurait une application dans le cadre du paritarisme classique. Nous proposons un schéma général pour qu’on avance sur un dossier", a déclaré à l’AFP le vice-président d’Ethic, Leonidas Calogeropoulos.

    "Si le ministère de M. Besson considère que les propositions que nous avons faites ne sont pas intéressantes, c’est un débat sur le fond. Nous poser des questions de protocole pour savoir s’il y a telle signature ou pas, c’est hors sujet", a-t-il dit.

    "Ce n’est pas notre objectif d’envenimer le dialogue. Notre volonté est de régler les cas pour le passé, des situations administratives ubuesques et humainement tragiques. Nous n’avons rien contre mettre des règles beaucoup plus dures pour l’avenir", a-t-il ajouté.

    (...)